lundi 29 octobre 2007

Je suis...


  • une femme de 31 ans


  • la fille d'un père absent dont j'ai toujours cherché l'approbation et d'une mère avec qui j'ai peu en commun


  • la petite-fille d'une grand-mère formidable qui est partie trop tôt


  • la grande soeur d'un militaire pour qui je donnerais ma vie


  • l'heureuse maîtresse d'un chat jaune en perpétuel manque d'affection


  • l'amie la plus loyale et compréhensive que je puisse être


  • une scientifique qui aime et parfois déteste son travail


  • la collègue qu'on comprend souvent mal


  • une toute nouvelle fervente de l'escalade


  • une bonne joueuse de Scrabble et une championne de Quelques arpents de piège


  • une fille insatisfaite de son ventre et des cuisses


  • une fan de Grey's Anatomy, de Lost et de Sex and the City


  • une amante exigeante, intense et kinky à l'occasion


  • une grande procrastinatrice, une tête de mule, une paresseuse


  • une cuisinière qui se débrouille


  • la locataire d'un 3 et demi à Montréal


  • une acheteuse de chaussures


  • une passionnée de lecture


  • un être social qui déprime après deux jours en solitaire, mais aussi une sauvage qui a besoin de ses moments de solitude


  • une "gameuse" à ses heures


  • une stressée qui dort mal et se gratte plus la pression augmente


  • une "parleuse" au téléphone, une "chatteuse" sur msn, un moulin à paroles en réalité


  • une saguenéenne et fière de l'être


  • une graduée de l'université de Sherbrooke


  • un coeur trop sensible coincé avec un esprit trop rationnel dans un corps trop sensuel


  • une "écouteuse" de jazz, d'opéra et de pop


  • une voyageuse n'ayant pas assez voyagé


  • un vrai bébé quand on m'offre un cadeau


  • une myope très myope


  • un cas de rage au volant embryonnaire


  • une amoureuse qui a beaucoup à offrir à celui qui saura l'aimer pour ce qu'elle est

samedi 27 octobre 2007

Soupir

Regarder le jour et l'heure à laquelle j'écris ces lignes. Pathétique n'est-ce pas? Samedi soir, en pyjama sur mon sofa, toute seule et ennuyée des bêtises que ma télé génère. *soupir*

J'ai revu Marc cette semaine. J'ai eu un baiser... en fait, plusieurs. Il embrasse tellement bien que je pourrais passer des heures à ne faire que ça. J'aime beaucoup le temps qu'on passe ensemble, il me fait tellement rire. Il me plaît beaucoup. Beaucoup trop? dit la partie de moi qui est peureuse et méfiante. *soupir* Je ne sais pas où je m'en vais avec Marc. Je ne sais même pas ce que je veux et encore moins ce qu'il veut car je perds mes antennes avec lui. Étrangement, je n'ai pas envie de me/de lui/de nous poser la question. J'ai juste envie de profiter des bons moments et de suivre la vague... je pense. *soupir*

Je suis sortie avec des copines hier soir. On est allées manger à L'Ouzeri sur St-Denis. Mmm... quel excellent repas on a fait. On est ensuite passées par Le Petit Medley. C'était étrange hier, l'ambiance n'était pas aussi cool qu'à l'habitude. Il faut dire que mon souper passait mal, sans que je sache pourquoi, alors je n'avais pas le coeur à la danse. On est rentrées plus tôt et on a jasé jusqu'aux petites heures. Donc ce matin, je me suis levée sans avoir mal à la tête. *soupir de soulagement*

Aujourd'hui, j'ai reçu un e-mail de mon amie Nicki au sujet de son anniversaire. Invitation que j'attendais et redoutais. Comme je le craignais, je serai la seule personne célibataire à ce souper. Ça me donne le goût de brailler. *soupir*

Demain matin, j'ai un cours d'escalade. Enfin! ça fait plus d'une semaine que je n'ai pas grimper car France s'est malencontreusement fait mal au bras. J'ai très hâte même si je sens que mes muscles vont me punir de bien des façons de ce manque de pratique. *soupir*

mardi 23 octobre 2007

Fan finie

.... des crooners! Ça commence avec un gars qui s'appelait Frank...




puis par un twist futuriste, on accroche sur une reprise de Robbie et Nicole...



et puis viens la relève, la vraie! Et on soupire pour M. Bublé qui sera à Montréal en janvier. Avis à tous: j'accepte toute invitation à son spectacle si vous avez un billet de trop!



You give your hand to me
Then you say hello
I can hardly speak
My heart is beating so
And anyone can tell
You think you know me well
But you don't know me

No, you don't know the one
Who dreams of you at night
And longs to kiss your lips
And longs to hold you tight
Oh I'm just a friend
That's all I've ever been
'Cause you don't know me

dimanche 21 octobre 2007

Fin de la catastrophe

- Salut, c'est Annie.

- Salut! ça va?

- Plus ou moins.

- Comment ça?

- Comment dire? Je me suis levée ce matin avec un début de feu sauvage...

- Ah! tu ne peux plus "frencher"?! dit-il en riant.

- C'est ça, oui, ma bouche ne peut plus que parler et manger actuellement.

- On va faire les deux! C'est pas grave, vient-en!

Soulagée, j'ai pris en note les indications qu'il me donnait et suis partie à sa rencontre. Ce fut une très belle soirée. Ses petites attentions telles que de me tenir la taille en marchant sur la rue ou d'insister pour tout payer quand j'offrais plus que volontairement ma part, m'ont vraiment charmée. Les choses sont faciles avec Marc, rien n'est lourd. On rit beaucoup et il ne semble jamais y avoir de malaise peu importe la situation. C'est terriblement rafraîchissant après le manque de légèreté de mes dernières histoires. Je me sens bien à ses côtés, plus sûre de moi et en paix.
Il a été difficile de ne pas s'embrasser, il était clair que nous en avions envie tous les deux. Mais les caresses, les petits massages et les baisers dans le cou m'ont fait découvrir un potentiel de plaisirs physiques insoupçonnés. J'ai hâte de le revoir... avec une bouche complètement fonctionnelle cette fois-ci! Et mon miroir semble vouloir me donner le ok pour très bientôt.

jeudi 18 octobre 2007

Catastrophe!

Quelque part durant l'été, j'ai rencontré Marc via des amis de mes amis. Je l'ai trouvé cute, mais L'Épistolier n'avait pas encore passé l'arme à gauche, alors je n'ai pas même considéré son potentiel. On s'est recroisés en fin de semaine et on a tellement eu de fun ensemble, qu'on a finalement échangé nos numéros. On s'est jasé presque à tous les soirs, ce qui m'a permis de découvrir qu'en plus d'être mignon et sexy, Marc est brillant, attentionné et très drôle. Il me fait vraiment rire et en prime, il rit de mes blagues. Nos conversations sont vite devenues du flirt égayant ces froides soirées d'automne. Et peu à peu, Marc a pris la place du beau Stef dans mes rêvasseries d'avant sommeil.

Quand il m'a demandé quand est-ce qu'on se voyait, j'ai dit: jeudi. Ma hâte que le fameux jour de cette première rencontre seule à seul arrive semblait partagée. Pour tuer le temps, je me suis joué je-ne-sais-combien de scénarios de soirée envoûtante se terminant par un baiser qui me laisserait molle de la tête aux pieds. J'ai imaginé la douceur de ses lèvres, la façon dont il me tiendrait contre lui, comment je mettrais mes bras autour de son cou, etc. Ce baiser-là, j'en ai terriblement envie. Et rien ne pourrait m'empêcher de l'avoir...

... c'est ce que je croyais! Ce matin, à mon réveil, j'ai plus ou moins fait attention à la petite rougeur près de ma lèvre inférieure. J'étais en retard, trop pressée pour examiner attentivement la chose. Quelle erreur! Car il est maintenant midi et après consultation du miroir des toilettes des dames, ce que je croyais bénin s'avère une vraie catastrophe: j'ai un début de feu sauvage!!! Le jour de ma rencontre avec Marc! La seule chose au monde, que dis-je, de l'Univers, qui pouvait m'empêcher de l'embrasser ce soir! Quel "timing" absolument pourri! Ça doit faire pas loin d'un an que mes lèvres sont vierges de toute éruption disgracieuse et là, juste là, pas hier ou la semaine prochaine: l'horrible virus destructeur de vie sociale qui se ramène.

Bon, penses vite, Annie! On est au travail, donc loin de toute médication possible. En plus, je sais pertinemment qu'il est trop tard pour la petite crème magique, il aurait fallu agir ce matin. De la glace! J'en ai de la glace au labo et ça aide à diminuer l'enflure! Ouais! mais tu vas faire ça comment pour éviter que tes collègues te voit dans ton bureau à aire ouverte? Et même si tu réussis à cacher ton glaçon, tu ne pourras pas cacher la rougeur causée par le froid qui ne manquera pas de suivre. Ok, réfléchissons. Je peux sûrement le camoufler sous du maquillage pour ce soir par contre. D'accord, mais veux-tu vraiment risquer que Marc essaie de t'embrasser et que tu recules par peur de le contaminer? Aaaahhh! Pas le choix. La seule solution, c'est la vérité. Va falloir lui dire que tu as un petit feu sauvage et voir sa réaction. Quelle humiliation! Au pire, on va devoir reporter à la semaine prochaine... au mieux, je vais être près de lui pendant le film et j'aurai deux becs sur les joues... Misère!

dimanche 14 octobre 2007

All you need is love!

Un de mes films préférés...

samedi 13 octobre 2007

Ouch!


Deuxième samedi de suite où je me réveille un peu confuse... au moins ce coup-ci j'étais dans mon propre lit. Seule et avec un mal de tête qui dépasse mes attentes de la veille.

Hier, c'était notre soirée de célibataires du Célibatorium au Lobby Bar Lounge. LA soirée pour laquelle j'ai magasiné quasi tous les soirs cette semaine afin de trouver LE top sexy: corset de satin porté par-dessus une chemise en transparence. Je crois avoir atteint mon but d'après le regard admirateur de certains et les commentaires de certains autres. Personnellement, j'ai trouvé le port du corset intéressant: je me suis tenue très droite toute la soirée!

LeCélibataire, SourcilJaune, LeChatNoir et moi-même étions présents. Nous avions entraîné dans l'aventure les amis célibataires de notre connaissance. Et quelle belle surprise! certains de nos lecteurs sont venus malgré leur crainte de ne pas nous repérer. Mais on ne pouvait manquer nos supers bracelets lumineux qui ont fait jasé toute la soirée. C'était très intéressant de rencontrer quelques membres de notre lectorat et de mettre un visage sur des pseudonymes. J'ai jasé, j'ai dansé, j'ai bu. Je ne sais pas si les gens ont eu autant de fun que moi, mais si c'est le cas, alors la soirée a été réussie! Sur ce, je retourne me coucher avec deux Advil...

samedi 6 octobre 2007

Soirée improvisée

C'est la lumière qui entre par la fenêtre qui me force à ouvrir un oeil. Je ne suis pas chez moi et je constate que j'ai dormi avec mon soutien-gorge. Mon regard myope fait le tour de la pièce. Ça va, je suis chez mon amie France. Soulagée, je referme les yeux et tente de me rendormir. Mais la soirée d'hier me revient par flash...

Je ne "feelais" pas et j'ai pleuré au téléphone quand France a appelé. On est allées faire de l'escalade comme prévu et j'étais en feu. Hey! j'ai même réussi le fameux mur avec la cheminée qui me narguait depuis la dernière fois! Et tout le négatif est parti avec la grimpe.

Après, France voulait aller prendre une bière. Me suis regardée: pas maquillée, souliers plats, queue de cheval et casquette; lui ai demandé si elle était sérieuse. Elle a dit qu'on s'en foutait. On est tout de même passées par chez moi que je mette un jeans et une touche de parfum. Maquillage? Ah! puis non! Vive le naturel! Alors on est allées au Petit Medley.

La première pinte a fait disparaître mon impression de ne pas "fitter" avec les pitounes de la place. On s'est mis à jasé avec deux facteurs. On n'a plus les facteurs qu'on avait! Ils sont jeunes et cutes maintenant chez Postes Canada. L'un d'eux, Benoit nous a payé des shooters et je me suis mis à danser avec lui.

Puis j'ai vu Chris et Mat, couple gai de mes amis. Ils étaient venus en gang avec des collègues. Comme à l'habitude quand ils sont autour, ils ont un plan de fou pour moi. Le plan a pour nom Sébastien et est vraiment cute. Assez pour que je le laisse m'embrasser éventuellement... plus d'une fois.

J'ai bu pas mal, mais je me rappelle n'avoir payé qu'un verre... Qui a payé pour tout cet alcool?! Peu importe. Mais l'auto a dû restée sagement stationnée près du bar. D'où que je me réveille chez France avec un léger mal de bloc.

Attends! T'oublie un détail! Il y autre chose! Je tends la main vers mon jeans qui a abouti sur la chaise à côté du sofa-lit, cherche la poche, y plonge la main et en sort deux bouts de papier chiffonés. C'est ce que je croyais: j'ai bel et bien deux numéros de téléphone... Celui de Benoit... Celui de Sébastien...

jeudi 4 octobre 2007

Des fois

Des fois, ça prend juste une fille de vingt-cinq ans pour te rappeler que tu es vieille. Des fois, ça prend juste une fille que tu ne connais même pas pour t'empêcher de tendre la main pour atteindre ce qui te fait envie. Des fois, ça prend juste une fille dont tu as entendue parler sans la voir pour que tu te souviennes à quel point tu es inadéquate. Des fois, ça prend juste une fille, une autre qui n'est pas toi pour recueillir ce que tu as voulu, ce que tu as cru être tien si longtemps.

Des fois, ça prend juste un gars qui t'aime pour te faire de la peine en te parlant d'une autre. Des fois, ça prend juste un gars que tu veux pour te faire fâcher un peu. Des fois, ça prend juste un gars qui cache son bonheur pour que tu sentes qu'on a pitié de toi. Des fois, ça prend juste un gars que tu voudrais près de toi pour te faire sentir encore plus seule.

Des fois, ça prend juste moi pour pleurer sur le passé qui devrait y rester. Des fois, ça prend juste moi pour me gâcher l'existence. Des fois, ça prend juste moi pour me virer à l'envers jusqu'au malaise. Des fois, ça prend juste moi pour avoir envie de tout envoyer promener...

À vos agendas!!!

Le vendredi 12 octobre prochain, mes amis du Célibatorium et moi-même seront au Lobby Bar Lounge pour une petite soirée. Nous vous y attendons vers 22h, que vous soyez célibataire ou non. Amenez vos amis et venez prendre un verre avec nous!

mercredi 3 octobre 2007

Encore!

Mon regard évite le sien et le cherche aussi. Sa main chaude se perd sur mon dos, je me sens fondre. Envie de plus. Plus tard, son corps contre le mien et mon esprit qui vacille. Mes doigts sur sa nuque finissant par jouer dans ses cheveux. Puis enfin, un baiser.

Pas un vrai premier baiser, pas celui qu'on attendait. Non. Pire et mieux. Juste ses lèvres bien appuyées contre les miennes, juste le temps de réaliser et de regretter que ce soit terminé. Déjà, il s'éloigne, s'enfuit. Les Sens, à peine sorti du sommeil des derniers mois, protestent et le réclament: "Lui! Oui! Lui!" La Raison, sourire en coin, admire la tactique encore et encore, s'étonnant de s'être si bien laissée prendre au jeu du Désir...