vendredi 6 mars 2009

Quand on a eu un blogue...

... et qu'on a accroché son clavier, au départ, on continue d'écrire dans sa tête tous les jours. On trouve des sujets et on se narre un post. Et on se rappelle qu'on a arrêté de bloguer, donc ça ne sert à rien. Six mois plus tard, on n'écrit plus dans sa tête, même qu'on n'écrit plus du tout. Pourtant, l'envie de bloguer est toujours là. On pense souvent à recommencer. Sous le même nom ou sous un autre. Avec un tout autre sujet, voir peut-être même de la fiction. On y pense beaucoup... Oseras, oseras pas...

lundi 18 août 2008

The end

Que vous dire? Que je n'ai plus le temps? Plutôt vrai. Que je n'ai plus le goût et que ça ne me manque pas? Ça dépend des jours ou des semaines.

C'est que tout s'est déroulé comme je l'avais prévu: l'offre, la démission, la nouvelle job. Depuis aujourd'hui, je suis une fonctionnaire qui prend le métro pour aller travailler dans une tour à bureaux du centre-ville. C'est très différent de la scientifique qui sautait dans son auto pour rouler vers son lab au technoparc de Ville St-Laurent. C'est 100 petites choses qui ont changé d'un coup.

Mes amours vous endormiraient fort probablement car les gens heureux n'ont pas d'histoire. S.G. et moi avons eu des vacances pluvieuses mais heureuses. Je ne l'ai jamais franchement écrit, mais quand je l'ai connu celui-là, je cherchais quelqu'un pour m'étourdir, pour faire un tour de manège sans obligations. Pourtant, dès la première conversation, on a su tous les deux qu'on serait cons de se limiter et qu'il y avait matière à développer. Trois mois plus tard, notre potentiel pour le long terme se confirme. Enfin du respect, de la communication et de la folie saine! Je suis heureuse. Et je me tape plein de livres sur les familles reconstituées et l'éducation des enfants pour tenter de ne pas me mériter le titre de monstrueuse belle-mère trop vite.

Alors par manque de temps et d'inspiration, je vais mettre un terme à cette lente agonie. Je vais arrêter de me leurrer que je vais reprendre le rythme bientôt, je ne pense pas que ce soit possible. Les (més)aventures d'Annie, ça se voulait les chroniques d'une célibataire à qui il arrivait toujours quelque chose, de cocasse ou de sombre; cela n'a plus raison d'être maintenant. Alors je me dis que si la piqûre du blog me reprend, c'est sous un autre nom et sous une nouvelle enseigne que vous me retrouverez. Merci d'avoir suivi mes (més)aventures et d'y avoir ajouté vos commentaires!

lundi 28 juillet 2008

Juillet en accéléré

Voici grosso-modo ce qui s'est passé ce mois-ci:

  • suis partie en week-end d'amoureux avec S.G.: ce fût parfait

  • ai constaté que ma job m'ennuyait et que mes possibilités d'avancement étaient nulles

  • me suis mise à avoir le vertige et des étourdissements, comme j'avais déjà eu il y a deux ans

  • manqué beaucoup de jours de travail parce que les déplacements étaient impossibles: trop étourdie

  • ai dû me rendre à l'évidence que ça va prendre du temps pour que le fils de mon chum et moi trouvions nos places respectives dans la vie du papa

  • une partie de mes fonctions au travail m'ont été retirées en raison des risques que mes vertiges peuvent entraîner: job encore plus plate!

  • suis allée au mariage d'un collègue où un bon ami à moi m'a parlé d'un poste affiché où il travaille: j'ai appliqué sur le poste

  • ai acheté ma robe pour aller au mariage de mes amis à Cuba en janvier

  • ai vu le médecin qui a diagnostiqué une otite et m'a donné des antibiotiques

  • me suis levée couverte de plaques rouges après 7 jours avec mes pilules d'ampicilline: allergie!

  • ai reçu l'appel des ressources humaines pour passer une entrevue le lendemain

  • passé l'entrevue AVEC les plaques rouges!!!

  • revu le médecin et un ORL pour mes vertiges qui se poursuivent: on ne me trouve rien, pas certains que l'otite ait été la cause

  • suis redevenue normale après 3 jours de Benadryl

  • réservé des terrains de camping et des Bed & Breakfast au Nouveau-Brunswick pour nos vacances

  • ai reçu un deuxième appel pour passer une seconde entrevue

  • ai vu Leloup pour une histoire de courrier : son pelage ne change pas d'un poil

  • ai remarqué que je ne pourrais peut-être pas aller au mariage de mes amis en janvier dans le Sud si j'ai la job: grave déception

Reste à faire d'ici la fin de la semaine:
  • survivre à une autre journée plate au boulot

  • passer la dernière entrevue (demain!)

  • continuer de mentir à mes collègues sur mon emploi du temps

  • commencer à classer mes dossiers en cas d'éventuel départ

  • avoir la job et accepter leur offre (d'ici vendredi)

  • démissionner (vendredi)

  • paqueter la valise de l'auto et aller au lit tôt (vendredi)

  • partir en vacances avec mon amoureux et tout oublier (samedi jusqu'au 10 août)

lundi 7 juillet 2008

Dix jours

Dix jours sans bloguer, dix jours de réflexion, dix jours à rire de voir les stats dégringoler. Certains jours, l'écriture me manque; d'autres, je n'ai pas ni le temps ni la volonté de mettre l'ordi en marche. Vos commentaires me sont acheminés directement par courriel, difficile de les ignorer; certains m'ont donné envie de tirer la plogue, d'autres alimentent encore ma réflexion. Les grandes questions demeurent pourtant sans réponses: "pourquoi je bloguais? pourquoi je continuerais? dois-je changer de sujet?".

D'ici là, je répond à certains points soulevés en commentaires ou extrapolés de ceux-ci:
  • Je n'ai jamais été aussi sensible aux commentaires que ces temps-ci. Je crois que je tente de protéger mon bonheur de ce que je perçois comme des insultes. Choisir de raconter mes (més)aventures amoureuses allait tellement de soit au départ, car ça semblait intéresser mon entourage depuis longtemps. Mais ce que je vis actuellement, j'aimerais le mettre en mots sans que ce soit terni.
  • Ce n'est pas moi qui ait dit les mots "je t'aime" en premier. Mais quand il l'a fait, sûrement trop rapidement aux yeux de tous, j'ai répondu "moi aussi". Je ne vis pas seule sur ce nuage. Depuis le début, nous arborons tous deux les lunettes magiques qui font voir la vie en rose. On est sur la même longueur d'ondes sur tout. Votre menton rejoindrait vos genoux de savoir tous les projets dont on parle... D'y penser, moi ça me fait rire!
  • Il a lu tous les textes du blogue qui le concernait en ma présence. Il n'est pas parti en courant, même si je lui ai dit de se sentir à l'aise de quitter s'il trouvait le tout démesuré. Finalement, il m'a fougueusement embrassée et m'a dit que j'écrivais bien.
  • Mon horloge biologique se porte très bien, merci. Si je n'ai pas d'enfants aujourd'hui, c'est par choix. Je n'ai pas le désir d'en avoir coûte que coûte, j'en veux avec la bonne personne. Bien sûr, j'y ai rêvé quelques fois avec certains dans le passé, mais pour beaucoup, j'ai changé d'idée bien rapidement, c'est qu'on ne fait pas d'enfants avec un gamin. Donc, je n'en ai toujours pas. J'en veux encore, mais même si je vieillis, je n'ai pas envie de forcer quoi que ce soit. Faut faire confiance à la vie, que sera sera!
  • Est-ce que je désire me caser? Oui et non. Oui, avec la bonne personne. Définitivement non pour les autres. Les offres de type "raisonnable" n'ont pas manqué dans ma vie et si une maison dans le 450 avec 1,3 enfant, deux autos, une piscine et un chalet avait été tout ce que je désirais, bordel que je me serais éviter de la peine en acceptant une de ces propositions! Le problème avec moi, voyez-vous, c'est le refus de me "contenter" d'un gars gentil que j'affectionnerais sans l'aimer réellement. Je n'ai jamais cru aux compromis sur les sentiments.
  • J'ai toujours su que mon intensité faisait peur. Intense, je le suis parfois trop. Aujourd'hui, j'ai dans ma vie quelqu'un dont l'intensité correspond à la mienne. C'est la passion du début, ça peut s'effriter, je ne le sais que trop bien. Toutefois, j'ai le sentiment que ce ne sera pas le cas de sitôt.
  • Blogicide? Fatalement, tout blogueur tue son blogue. Souvent par manque de temps d'après les décès récents. Je ne sais pas si j'en suis là. Je ne le sais toujours pas.

vendredi 27 juin 2008

Indécise (édité)

Je n'ai pas eu une super journée aujourd'hui. Je suis irritable et les commentaires les plus inoffensifs m'atteignent. Et je viens de tomber sur ce texte du Voyou qui me laisse un goût amer en bouche et le goût de fermer ce blogue.

Je n'aime pas la critique de façon générale, ça c'est un problème avec lequel je dois "dealer" régulièrement. Si quelqu'un s'était mis en tête de critiquer mon blogue pour son style (ou son absence de), pour la qualité de mon français ou la redondance du thème, la pilule passerait mieux. Mais ces temps-ci, ce que je lis, ce sont des critiques sur ma vie et mes choix personnels. D'accord, peut-être que vous avez appris à m'apprécier au point de vous inquiéter de ma santé mentale et que vous ne voulez que mon bien, je vous en remercie. En attendant, chaque commentaire mi-figue mi-raisin est un clou de plus dans le cercueil de ce blogue.

Ça servirait à quoi que je continue à vous raconter que je suis heureuse et amoureuse quand vous n'attendez que la chute? Quand certains sont convaincus que je suis dysfonctionnelle au point que ce n'est qu'une question de temps avant la prochaine rupture? Pourquoi je devrais écrire mes aventures et ensuite vous les justifier? Non, seulement je n'ai pas à faire ça, mais ça me tente de moins en moins.

Je prend une pause pour un temps indéterminé.

Pour être plus claire, ce n'est pas seulement la question des critiques qui me fait remettre en cause l'existence du blogue. Il y a aussi le manque d'inspiration et le manque de temps. Tant qu'à écrire des inepties, autant arrêter.

dimanche 15 juin 2008

Amoureuse

Je sais que la plupart d'entre vous ne comprenez rien. Qu'est-ce qui distingue S.G. des autres? N'est-il pas qu'un pseudo de plus dans ces (més)aventures qui ne semblent jamais vouloir s'arrêter? Je dirai ceci: Leloup, à mes yeux et même souvent à ceux de mon entourage, c'était l'Homme de ma vie avec un grand H. Depuis lui, personne n'avait su me comprendre, m'accepter et m'aimer comme je le désirais. Et j'ai cherché beaucoup quelqu'un qui m'inspirerait des sentiments aussi forts et avec qui la connexion serait aussi bonne qu'entre lui et moi. Depuis janvier 2006, personne n'a été à la hauteur. Et puis S.G. a croisé mon chemin. C'est tout nouveau, mais c'est ce que j'ai vécu de plus fort et de plus vrai depuis Leloup. Et aujourd'hui, entre les deux, je n'aurais aucune difficulté à choisir: S.G. est mon homme à moi. C'est un cadeau de la Vie que j'accepte. Les mots semblent trop petits pour la grandeur de ce qui se passe...

*****
Tout ce que je voudrais écrire n'est pas permis. On ne peut pas annoncer certaines choses de but en blanc. On ne peut que les souhaiter...

Je souhaite que tu me regardes toujours ainsi.
Je souhaite que nous vivions ces deux années de passion folle que je promets.
Je souhaite que jamais rien de mal ne t'arrive et que tu ne meures jamais.
Je souhaite que ton fils m'aime assez pour un jour me considérer comme un membre de sa famille.
Je souhaite me réveiller à tes côtés tous les jours où c'est possible.
Je souhaite que tu rencontres mes amis, ma famille et tout mon entourage pour qu'ils voient à quel point tu me rend heureuse.
Je souhaite te rendre heureux et être là pour partager avec toi le rose et le sombre.
Je souhaite choisir les couleurs de nos murs un jour prochain.
Je souhaite, un peu follement, porter une robe blanche pour te rejoindre au bout d'une allée, entourés de ceux qu'on aime, si le cœur nous en dit.
Je souhaite te faire les plus beaux enfants du monde.
Je souhaite que tu lises ce blogue, parce que tu l'as mérité par ta patience et ta confiance, parce que je t'aime.

jeudi 12 juin 2008

L'avenir se dessine en rose


Au détour d'un chemin tortueux, retrouver ses vingt ans. Les yeux qui brillent, les cœurs palpitant et les corps qui s'enflamment encore et encore. Rien ne peut plus être comme avant. De par ses yeux, ses mains, sa voix, le monde a changé. Les ombres ont disparu et le doute ne fait plus partie du quotidien. La peur, vieille compagne de jadis, est désormais un souvenir. L'envol est permis, plus besoin de filet.

Il n'était pas là, puis il y était; imprévisible et incontournable. Plus qu'une oasis dans mon désert, beaucoup plus qu'un prénom sur une trop longue liste, plus que ce que le Destin avait dévoilé avant. Et enfin à ses côtés, hier n'est qu'un chemin vers lui, le présent file trop vite et l'avenir se dessine en rose.

vendredi 6 juin 2008

Bonne Fête blog!

Tu as un an aujourd'hui. Et étrangement, ton existence me pèse comme jamais en ce vendredi. Ce n'est pas si facile de te faire vivre. Je m'étais fixé comme objectif de le faire pour 12 mois et je suis contente d'y être parvenue. Je n'avais jamais cru qu'autant de gens viendraient te lire et s'intéresseraient à ce que tu racontes. Je n'avais pas pu imaginer que parmi tes lecteurs, il y aurait également les acteurs de mes (més)aventures. Et qu'à cause d'eux, tu changerais.

C'est que tu ne dis pas tout, cher blog, tu en caches tellement que les gens ne comprennent pas bien. La censure et le sens des convenances t'ont souvent baîlloné, il a fallu dissimuler et camoufler sans que ça se voit trop. Si nous n'avons jamais menti, on a déguisé la vérité quelques fois, on a régulièrement fait les coins rond, et on s'est fermé la plume plus fréquemment qu'on aurait voulu.

Tu as fait croire aux gens que Marc et Steff étaient deux personnes différentes, quand en fait, on parle du même gars. À sa demande, tu as tenté de brouiller les cartes pour protéger sa vie privée. C'est, à ce jour, ton plus gros mensonge. Tu n'as pas dit à quel point L'Épistolier t'avait inspiré des sentiments forts la première fois que vous vous êtes fréquentés; et tu as encore moins parlé du fait que seule la Raison était impliquée lors de votre deuxième ronde de fréquentations.

Mais si je t'en veux aujourd'hui, c'est à cause de Messire. Avec lui, tu n'as jamais révélé les doutes du Coeur et tu n'as pas parlé quand les Sens se sont mis à faillir. Je sais que tu ne pouvais le faire, car le principal intéressé était un fervent lecteur, habile à lire entre les lignes ce qui ne s'y trouvait même pas. Tu as raconté une belle histoire où j'ai eu l'air de faire des projets et de vivre le parfait bonheur, alors qu'en fait, les plans d'avenir était l'oeuvre de Messire et que le bonheur n'a pas duré au-delà des premières semaines. Toutes les disputes et la bisbille ont été tenues secrètes. Il le fallait, au cas où tout se tasserait, pour éviter des regrets d'une plume trop impulsive. Je crois que tu n'as pas assez parlé du fait que la plus grande blessure de cette histoire fût de réaliser que je m'étais trompée et leurrée sur mes sentiments, que j'ai, une fois de plus, tenté de faire marcher un truc impossible.

Tout n'est pas ta faute, blog, c'est la mienne aussi. Depuis un an, d'aventure en mésaventure, j'ai oublié de relire ton entête et je me suis retrouvée à oublier les papillons. J'ai fini par ne plus savoir ce que c'était que l'amour, à force de m'impliquer dans des relations purement inspirées par la Raison. I was settling, almost settling down. I won't let it happen again.

J'aime bien ce que tu racontes ces jours-ci. On peut dire que c'est vite, voir trop vite. On peut dire que je m'emballe pour un rien et passe d'un à l'autre comme d'autres changent de sous-vêtements. On peut dire que je suis dépendante affective, désespérée, folle, etc. Mais tu peux l'écrire haut et fort: les papillons que je croyais s'être envolés pour de bon il y a longtemps, je les ai retrouvés.

jeudi 5 juin 2008

Pour lui...

... j'ai entendu cette chanson dans mon auto, le soir de notre première date. Je ne savais pas trop ce qui m'attendait, mais j'espérais. Depuis, j'ai pu l'entendre régulièrement et à chaque fois, je pense à lui en la chantonnant...

La liste, par Rose

Aller à un concert
Repeindre ma chambre en vert
Boire de la vodka
Aller chez Ikea
Mettre un décolleté
Louer un meublé
Et puis tout massacrer

Pleurer pour un rien
Acheter un chien
Faire semblant d'avoir mal
Et mettre les voiles
Fumer beaucoup trop
Prendre le métro
Et te prendre en photo

Refrain:
Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te déçoit ?
J'ai rien trouvé de mieux à faire
Et ça peut paraître bien ordinaire
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi

Te faire mourir de rire
Aspirer tes soupirs
M'enfermer tout le jour
Ecrire des mots d'amour
Boire mon café noir
Me lever en retard
Pleurer sur un trottoir

Me serrer sur ton coeur
Pardonner tes erreurs
Jouer de la guitare
Danser sur un comptoir
Remplir un caddie
Avoir une petite fille
Et passer mon permis

Refrain

ha haha yaha yaha ha
Je sais je suis trop naïve
De dresser la liste non exhaustive
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi

T'embrasser partout
S'aimer quand on est saouls
Regarder les infos
Et fumer toujours trop
Eveiller tes soupçons
Te demander pardon
Et te traiter de con

Avoir un peu de spleen
Ecouter Janis Joplin
Te regarder dormir
Me regarder guérir
Faire du vélo à deux
Se dire qu'on est heureux
Emmerder les envieux.


mercredi 4 juin 2008

Yulblog, ticket, détails, etc.

J'arrive du Yulblog où j'ai fait un saut très bref, histoire de voir qui s'y trouvait et de fixer les détails avec Daniel pour notre soirée théâtre de vendredi. Petite sortie qui m'a coûté cher compte-tenu que je me suis stationnée devant une borne fontaine sans le réaliser; j'ai très bien réalisé que j'avais un beau ticket de 52$ sur mon pare-brise en sortant par contre. *grrr*

Enfin, ça ne réussira pas à me rendre malheureuse, j'ai un sourire permanent dans la tête. Le Destin m'a joué un bon tour. Je m'étais dit qu'un mois complet serait nécessaire pour oublier la dernière mésaventure. Et je n'avais pas l'intention de chercher à rencontrer d'ici là. Sauf que, pour espionner Messire sur internet, j'ai dû me créer une fiche et quoique peu complète, cette fiche a fini par engendrer des échanges via msn avec un charmant inconnu. Ces échanges ont engendré des conversations téléphoniques de plusieurs heures. Ces conversations ont mené à un souper dimanche soir, qui a en a entraîné un autre lundi soir pour finir par une soirée chez lui hier soir. Trois jours, trois dates avec ce Sexy Gentleman (Ah! ah! finalement, trouvé un pseudo!).

Totalement imprévu, totalement parfait. Sexy Gentleman, a.k.a S.G., a 34 ans, un bon boulot, une maison à Laval. Il est éduqué, cultivé, adore voyager et partage ma passion pour le vin et la bonne bouffe. Il est intense avec une touche de romantisme et je sens vraiment que nous sommes sur la même longueur d'ondes. J'ai l'impression de toujours l'avoir connu et que je peux lui raconter n'importe quoi. J'ai des papillons quand je sais que je vais le voir, je vérifie la présence de texto sur mon cellulaire 15 fois par jour, et ce soir, je suis rentrée du Yulblog tôt parce que je voulais lui parler avant d'aller dormir (il est en voyage d'affaires, d'où que la 4ième date est pour vendredi). Je m'ennuie dès qu'on se quitte et je pense à lui pratiquement non-stop. Et ce qui est bien, c'est que lui aussi. Je le sais, car on se le dit, sans jouer de game ou tenter de cacher ce qu'on ressent. Je ne me rappelais pas que la passion avait ce goût-là; depuis Leloup, personne ne m'a inspirée des sentiments du genre...

Pas encore de red flags à l'horizon. Juste une nouveauté pour moi: il a un fils de 5 ans. Je n'ai jamais fréquenté de "papa". Et étrangement, ça ne me dérange pas du tout. Faut dire qu'il aimerait avoir d'autres petits un jour alors on a ça en commun. "Miroir, miroir, dis-moi qui sera belle-mère et si le Petit la trouvera cool ou marâtre?"

C'est très étrange tout ça. C'est rapide, toutefois la peine que j'ai eue pour mon histoire avec Messire a été aiguë et brève, je m'en suis remise beaucoup plus vite que je ne croyais. Je ne sens pas que S.G. est un rebound ou un palliatif. Je crois que j'avais besoin de rencontrer Messire pour me permettre de croiser la route de S.G ., que c'était comme un passage obligé. Je reste prudente, mais je me laisse aller.