
Une fois chez lui, on a pris un verre en regardant les photos de son dernier voyage. On a discuté. Fidèle à mes résolutions, j'ai profité de l'instant sans vraiment regarder ma montre, sans penser aux conséquences. J'ai profité de la charmante compagnie et savouré la conversation qui coulait aussi bien que le bon vin. Je ne me suis pas posé de questions existentielles au moment où nos corps se sont rapprochés (enfin!). À quoi servirait-il de nier qu'entre D. et moi, le courant passe? Tout est si intense, ça m'étonnait l'été dernier et ça m'étonne encore. C'est peut-être une question de phéromones. Je peux difficilement expliquer cette envie de lui et d'oublier tout en-dehors de lui et moi, ce goût que j'ai que ça ne s'arrête pas et cette sensation de froid quand il s'éloigne ensuite.
Et maintenant? Maintenant, je savoure les souvenirs. Que sera, sera. Whatever will be, will be. Qui vivra, verra.
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