vendredi 27 juin 2008

Indécise (édité)

Je n'ai pas eu une super journée aujourd'hui. Je suis irritable et les commentaires les plus inoffensifs m'atteignent. Et je viens de tomber sur ce texte du Voyou qui me laisse un goût amer en bouche et le goût de fermer ce blogue.

Je n'aime pas la critique de façon générale, ça c'est un problème avec lequel je dois "dealer" régulièrement. Si quelqu'un s'était mis en tête de critiquer mon blogue pour son style (ou son absence de), pour la qualité de mon français ou la redondance du thème, la pilule passerait mieux. Mais ces temps-ci, ce que je lis, ce sont des critiques sur ma vie et mes choix personnels. D'accord, peut-être que vous avez appris à m'apprécier au point de vous inquiéter de ma santé mentale et que vous ne voulez que mon bien, je vous en remercie. En attendant, chaque commentaire mi-figue mi-raisin est un clou de plus dans le cercueil de ce blogue.

Ça servirait à quoi que je continue à vous raconter que je suis heureuse et amoureuse quand vous n'attendez que la chute? Quand certains sont convaincus que je suis dysfonctionnelle au point que ce n'est qu'une question de temps avant la prochaine rupture? Pourquoi je devrais écrire mes aventures et ensuite vous les justifier? Non, seulement je n'ai pas à faire ça, mais ça me tente de moins en moins.

Je prend une pause pour un temps indéterminé.

Pour être plus claire, ce n'est pas seulement la question des critiques qui me fait remettre en cause l'existence du blogue. Il y a aussi le manque d'inspiration et le manque de temps. Tant qu'à écrire des inepties, autant arrêter.

dimanche 15 juin 2008

Amoureuse

Je sais que la plupart d'entre vous ne comprenez rien. Qu'est-ce qui distingue S.G. des autres? N'est-il pas qu'un pseudo de plus dans ces (més)aventures qui ne semblent jamais vouloir s'arrêter? Je dirai ceci: Leloup, à mes yeux et même souvent à ceux de mon entourage, c'était l'Homme de ma vie avec un grand H. Depuis lui, personne n'avait su me comprendre, m'accepter et m'aimer comme je le désirais. Et j'ai cherché beaucoup quelqu'un qui m'inspirerait des sentiments aussi forts et avec qui la connexion serait aussi bonne qu'entre lui et moi. Depuis janvier 2006, personne n'a été à la hauteur. Et puis S.G. a croisé mon chemin. C'est tout nouveau, mais c'est ce que j'ai vécu de plus fort et de plus vrai depuis Leloup. Et aujourd'hui, entre les deux, je n'aurais aucune difficulté à choisir: S.G. est mon homme à moi. C'est un cadeau de la Vie que j'accepte. Les mots semblent trop petits pour la grandeur de ce qui se passe...

*****
Tout ce que je voudrais écrire n'est pas permis. On ne peut pas annoncer certaines choses de but en blanc. On ne peut que les souhaiter...

Je souhaite que tu me regardes toujours ainsi.
Je souhaite que nous vivions ces deux années de passion folle que je promets.
Je souhaite que jamais rien de mal ne t'arrive et que tu ne meures jamais.
Je souhaite que ton fils m'aime assez pour un jour me considérer comme un membre de sa famille.
Je souhaite me réveiller à tes côtés tous les jours où c'est possible.
Je souhaite que tu rencontres mes amis, ma famille et tout mon entourage pour qu'ils voient à quel point tu me rend heureuse.
Je souhaite te rendre heureux et être là pour partager avec toi le rose et le sombre.
Je souhaite choisir les couleurs de nos murs un jour prochain.
Je souhaite, un peu follement, porter une robe blanche pour te rejoindre au bout d'une allée, entourés de ceux qu'on aime, si le cœur nous en dit.
Je souhaite te faire les plus beaux enfants du monde.
Je souhaite que tu lises ce blogue, parce que tu l'as mérité par ta patience et ta confiance, parce que je t'aime.

jeudi 12 juin 2008

L'avenir se dessine en rose


Au détour d'un chemin tortueux, retrouver ses vingt ans. Les yeux qui brillent, les cœurs palpitant et les corps qui s'enflamment encore et encore. Rien ne peut plus être comme avant. De par ses yeux, ses mains, sa voix, le monde a changé. Les ombres ont disparu et le doute ne fait plus partie du quotidien. La peur, vieille compagne de jadis, est désormais un souvenir. L'envol est permis, plus besoin de filet.

Il n'était pas là, puis il y était; imprévisible et incontournable. Plus qu'une oasis dans mon désert, beaucoup plus qu'un prénom sur une trop longue liste, plus que ce que le Destin avait dévoilé avant. Et enfin à ses côtés, hier n'est qu'un chemin vers lui, le présent file trop vite et l'avenir se dessine en rose.

vendredi 6 juin 2008

Bonne Fête blog!

Tu as un an aujourd'hui. Et étrangement, ton existence me pèse comme jamais en ce vendredi. Ce n'est pas si facile de te faire vivre. Je m'étais fixé comme objectif de le faire pour 12 mois et je suis contente d'y être parvenue. Je n'avais jamais cru qu'autant de gens viendraient te lire et s'intéresseraient à ce que tu racontes. Je n'avais pas pu imaginer que parmi tes lecteurs, il y aurait également les acteurs de mes (més)aventures. Et qu'à cause d'eux, tu changerais.

C'est que tu ne dis pas tout, cher blog, tu en caches tellement que les gens ne comprennent pas bien. La censure et le sens des convenances t'ont souvent baîlloné, il a fallu dissimuler et camoufler sans que ça se voit trop. Si nous n'avons jamais menti, on a déguisé la vérité quelques fois, on a régulièrement fait les coins rond, et on s'est fermé la plume plus fréquemment qu'on aurait voulu.

Tu as fait croire aux gens que Marc et Steff étaient deux personnes différentes, quand en fait, on parle du même gars. À sa demande, tu as tenté de brouiller les cartes pour protéger sa vie privée. C'est, à ce jour, ton plus gros mensonge. Tu n'as pas dit à quel point L'Épistolier t'avait inspiré des sentiments forts la première fois que vous vous êtes fréquentés; et tu as encore moins parlé du fait que seule la Raison était impliquée lors de votre deuxième ronde de fréquentations.

Mais si je t'en veux aujourd'hui, c'est à cause de Messire. Avec lui, tu n'as jamais révélé les doutes du Coeur et tu n'as pas parlé quand les Sens se sont mis à faillir. Je sais que tu ne pouvais le faire, car le principal intéressé était un fervent lecteur, habile à lire entre les lignes ce qui ne s'y trouvait même pas. Tu as raconté une belle histoire où j'ai eu l'air de faire des projets et de vivre le parfait bonheur, alors qu'en fait, les plans d'avenir était l'oeuvre de Messire et que le bonheur n'a pas duré au-delà des premières semaines. Toutes les disputes et la bisbille ont été tenues secrètes. Il le fallait, au cas où tout se tasserait, pour éviter des regrets d'une plume trop impulsive. Je crois que tu n'as pas assez parlé du fait que la plus grande blessure de cette histoire fût de réaliser que je m'étais trompée et leurrée sur mes sentiments, que j'ai, une fois de plus, tenté de faire marcher un truc impossible.

Tout n'est pas ta faute, blog, c'est la mienne aussi. Depuis un an, d'aventure en mésaventure, j'ai oublié de relire ton entête et je me suis retrouvée à oublier les papillons. J'ai fini par ne plus savoir ce que c'était que l'amour, à force de m'impliquer dans des relations purement inspirées par la Raison. I was settling, almost settling down. I won't let it happen again.

J'aime bien ce que tu racontes ces jours-ci. On peut dire que c'est vite, voir trop vite. On peut dire que je m'emballe pour un rien et passe d'un à l'autre comme d'autres changent de sous-vêtements. On peut dire que je suis dépendante affective, désespérée, folle, etc. Mais tu peux l'écrire haut et fort: les papillons que je croyais s'être envolés pour de bon il y a longtemps, je les ai retrouvés.

jeudi 5 juin 2008

Pour lui...

... j'ai entendu cette chanson dans mon auto, le soir de notre première date. Je ne savais pas trop ce qui m'attendait, mais j'espérais. Depuis, j'ai pu l'entendre régulièrement et à chaque fois, je pense à lui en la chantonnant...

La liste, par Rose

Aller à un concert
Repeindre ma chambre en vert
Boire de la vodka
Aller chez Ikea
Mettre un décolleté
Louer un meublé
Et puis tout massacrer

Pleurer pour un rien
Acheter un chien
Faire semblant d'avoir mal
Et mettre les voiles
Fumer beaucoup trop
Prendre le métro
Et te prendre en photo

Refrain:
Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te déçoit ?
J'ai rien trouvé de mieux à faire
Et ça peut paraître bien ordinaire
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi

Te faire mourir de rire
Aspirer tes soupirs
M'enfermer tout le jour
Ecrire des mots d'amour
Boire mon café noir
Me lever en retard
Pleurer sur un trottoir

Me serrer sur ton coeur
Pardonner tes erreurs
Jouer de la guitare
Danser sur un comptoir
Remplir un caddie
Avoir une petite fille
Et passer mon permis

Refrain

ha haha yaha yaha ha
Je sais je suis trop naïve
De dresser la liste non exhaustive
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi

T'embrasser partout
S'aimer quand on est saouls
Regarder les infos
Et fumer toujours trop
Eveiller tes soupçons
Te demander pardon
Et te traiter de con

Avoir un peu de spleen
Ecouter Janis Joplin
Te regarder dormir
Me regarder guérir
Faire du vélo à deux
Se dire qu'on est heureux
Emmerder les envieux.


mercredi 4 juin 2008

Yulblog, ticket, détails, etc.

J'arrive du Yulblog où j'ai fait un saut très bref, histoire de voir qui s'y trouvait et de fixer les détails avec Daniel pour notre soirée théâtre de vendredi. Petite sortie qui m'a coûté cher compte-tenu que je me suis stationnée devant une borne fontaine sans le réaliser; j'ai très bien réalisé que j'avais un beau ticket de 52$ sur mon pare-brise en sortant par contre. *grrr*

Enfin, ça ne réussira pas à me rendre malheureuse, j'ai un sourire permanent dans la tête. Le Destin m'a joué un bon tour. Je m'étais dit qu'un mois complet serait nécessaire pour oublier la dernière mésaventure. Et je n'avais pas l'intention de chercher à rencontrer d'ici là. Sauf que, pour espionner Messire sur internet, j'ai dû me créer une fiche et quoique peu complète, cette fiche a fini par engendrer des échanges via msn avec un charmant inconnu. Ces échanges ont engendré des conversations téléphoniques de plusieurs heures. Ces conversations ont mené à un souper dimanche soir, qui a en a entraîné un autre lundi soir pour finir par une soirée chez lui hier soir. Trois jours, trois dates avec ce Sexy Gentleman (Ah! ah! finalement, trouvé un pseudo!).

Totalement imprévu, totalement parfait. Sexy Gentleman, a.k.a S.G., a 34 ans, un bon boulot, une maison à Laval. Il est éduqué, cultivé, adore voyager et partage ma passion pour le vin et la bonne bouffe. Il est intense avec une touche de romantisme et je sens vraiment que nous sommes sur la même longueur d'ondes. J'ai l'impression de toujours l'avoir connu et que je peux lui raconter n'importe quoi. J'ai des papillons quand je sais que je vais le voir, je vérifie la présence de texto sur mon cellulaire 15 fois par jour, et ce soir, je suis rentrée du Yulblog tôt parce que je voulais lui parler avant d'aller dormir (il est en voyage d'affaires, d'où que la 4ième date est pour vendredi). Je m'ennuie dès qu'on se quitte et je pense à lui pratiquement non-stop. Et ce qui est bien, c'est que lui aussi. Je le sais, car on se le dit, sans jouer de game ou tenter de cacher ce qu'on ressent. Je ne me rappelais pas que la passion avait ce goût-là; depuis Leloup, personne ne m'a inspirée des sentiments du genre...

Pas encore de red flags à l'horizon. Juste une nouveauté pour moi: il a un fils de 5 ans. Je n'ai jamais fréquenté de "papa". Et étrangement, ça ne me dérange pas du tout. Faut dire qu'il aimerait avoir d'autres petits un jour alors on a ça en commun. "Miroir, miroir, dis-moi qui sera belle-mère et si le Petit la trouvera cool ou marâtre?"

C'est très étrange tout ça. C'est rapide, toutefois la peine que j'ai eue pour mon histoire avec Messire a été aiguë et brève, je m'en suis remise beaucoup plus vite que je ne croyais. Je ne sens pas que S.G. est un rebound ou un palliatif. Je crois que j'avais besoin de rencontrer Messire pour me permettre de croiser la route de S.G ., que c'était comme un passage obligé. Je reste prudente, mais je me laisse aller.

mardi 3 juin 2008

Imprévu

On dit que quand la Vie ferme une porte, elle ouvre une fenêtre... je suis d'accord. On est mardi, je m'en vais à ma troisième date en trois jours... on est incapables de s'en empêcher, on dirait. C'est fou. Fou, mais tellement bon. Je vous en reparle dès que je lui trouve un pseudo. Des suggestions?