mardi 31 juillet 2007

Le militaire

Il débarque chez moi pour la fin de semaine. Ça fait cinq semaines que je l'ai vu. Dès son arrivée, je note les changements: les cheveux rasés, le cou plus large et les biceps bien développés. Il me serre dans ses bras en me soulevant de terre, il a toujours aimé faire ça. Je suis contente de le voir, contente qu'il soit là. On installe ses trucs et on part à pied au resto vietnamien. Pendant le souper, on se raconte le nouveau. Il en a long à dire sur l'armée et son expérience. Je l'écoute, je le trouve plus mûr qu'avant. On rentre et on se couche tôt, car il est claqué.

Le reste de la fin de semaine passe vite: on fait quelques courses, il répare ma hotte de cuisine, m'aide à monter mes petites tables IKEA. Dieu que c'est pratique un homme à la maison! Je nous fais du poulet sur le barbecue et malgré l'énormité de la poitrine que je lui ai servi, il dévore tout avec appétit. Le soir venu, on se loue deux films et ce coup-ci c'est moi qui tombe de sommeil avant la fin du second.

Déjà dimanche... on déjeune ensemble. Il fait le tri dans ses affaires, car il laisse le superflu chez moi, et refait ses bagages. Je trouve toujours dur de le voir s'en aller: j'ai envie qu'il parte, j'ai envie qu'il reste. On s'embrasse et on se sert fort, il dit merci et s'en va avec son linge tout propre qu'il a lavé pendant le week-end. Dans sa poche, les clés de l'appartement de sa grande soeur à Montréal...

Il va probablement revenir quelques fois d'ici à septembre pour profiter de ma laveuse et dormir des nuits de douze heures sur mon futon!

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Mon petit frère en est à sa sixième semaine au camp de recrues des Forces Armées Canadiennes à St-Jean-sur-Richelieu et c'était sa première permission. François et moi sommes très différents, et sa décision de s'enrôler n'est pas facile à accepter, mais je la respecte. Depuis qu'il me l'a annoncée, j'ai un nouveau détecteur pour les gens qui ne m'aiment pas vraiment: quand je parle de mon frère dans l'armée, ces gens-là vont me sortir le mot "Afghanistan" dans un délai proportionnel à leur sympathie envers ma personne. C'est pratique pour savoir qui sont vos vrais amis. Ceux qui me connaissent savent que de toute ma famille, c'est mon frère qui est la personne la plus importante à mes yeux, qu'étant l'aînée je l'ai toujours protégé un peu, que je ne veux que rien de mal ne lui arrive, jamais. Et comme ils savent cela, on ne me parle pas de l'Afghanistan avant que j'en parle.

Le plus beau cadeau que mes parents m'ont fait, c'est de me donner un frère à aimer.

dimanche 29 juillet 2007

L'Épistolier : Missing In Action

La première rencontre a été suivie d'une seconde puis d'une troisième, d'une quatrième, etc. On apprend à se connaître, on rit beaucoup et je demeure charmée. Quant à notre "horizontalité", je n'en parlerai pas ici car cela m'appartient; en fait cela nous appartient. Sachez seulement que j'ai parfois des "flashbacks" qui me donnent du mou dans les genoux...

Et les "flashbacks" ainsi que les souvenirs sont tout ce à quoi j'aurai droit cette semaine, car D. est parti en excursion "full" testostérone de canot-camping avec deux autres mâles de sa connaissance. Pause dans nos fréquentations donc.

Qu'à cela ne tienne, un autre jeune homme de ma connaissance s'est proposé pour me divertir ce week-end... la suite d'ici peu!

lundi 23 juillet 2007

Une soirée avec L'Épistolier

Il faisait beau mercredi soir et je me dirigeais vers la place Jacques-Cartier pour rencontrer L’Épistolier. Après une semaine de courriels charmants et sans failles, c’était le temps de plonger dans la réalité. J’avais vu des photos, mais je l’ai trouvé encore plus « cute » en chair et en os lorsqu'il m’a abordée. On s’est mis à se parler tout de suite comme si on se connaissait depuis longtemps, sans gêne ou malaise.

On s’est dirigés vers le Centre des Sciences en blaguant et riant, mais Ô surprise décevante! L’exposition Bodyworlds était « sold out »! Un mercredi soir! Avis aux intéressés : réservez vos billets en ligne. Un petit peu confus devant notre plan qui tombait à l’eau, on s’est tournés vers quelque chose de plus traditionnel, i.e. aller prendre un verre. C’est lui qui a proposé la terrasse de l’hôtel St-Sulpice, très joli et romantique à souhait. Et finalement, après avoir lentement déguster une bonne bouteille de vin, on a décidé de souper là. J’y ai mangé un des meilleurs repas de ma vie, voir le meilleur. Tout était parfait: cuisson, accompagnements, sauces, etc. Exquis autant que mon compagnon de table. (Oui, la facture était salée; oui, c’est lui qui l’a ramassée. Il existe encore des gentlemen à Montréal, j'en ai un sous la patte!)

Pendant le souper, les mots me manquent pour raconter ce qui s’est dit, les blagues, la complicité quasi-spontanée et sa main qui prend la mienne… Quand il l’a fait, je n’ai pas eu envie de la lui retirer comme il m’est souvent arrivé avec d’autres avant lui. On a parlé tellement longtemps que j’ai raté le dernier métro. Alors tant qu’à revenir en taxi, aussi bien de ne pas se quitter tout de suite… de toute façon, aucun des deux n’en avait envie.

Direction Le Ste-Élisabeth pour une pinte de bière. Nous discutions et nous n’étions pas à jeun (deux bouteilles de vin plus la bière!), c’est probablement un peu pour ça qu’il y a eu un petit malentendu. Je dis petit, mais en vérité, on a frôlé la catastrophe. J’ai vraiment vu le moment où il allait ramasser ses trucs et foutre le camp. Ça, c’était la dernière chose dont j’avais envie. Alors calmement, j’ai expliqué mon point de vue, lui ai demandé de se mettre à ma place et de comprendre. Il y a eu un silence. Et puis en ôtant ses lunettes, il m’a donné raison et s’est excusé sur le ton le plus sincère qu’il m’ait été donné d’entendre. J’ai craqué là. J’ai su à ce moment précis que le gars extraordinaire en face de moi, je pourrais en être follement amoureuse un jour. Je n’ai pas pu résister et je lui ai mis un bec dans le cou avec un « c’est pas grave ». Il m’a agrippée pour m’asseoir sur ses genoux, on s’est serrés fort et j’étais tellement bien dans ses bras que je le lui ai dit. Et c’est donc dans un coin sombre du deuxième étage du Ste-Élisabeth que j’ai reçu un premier baiser parfait… il ne manquait que le mur, mais on en a trouvé un plus tard sur le chemin du retour…

lundi 16 juillet 2007

L'art du baiser

Il y a un épisode de Sex and the city où les quatre personnages abordent le sujet du baiser. C’est tout à fait hilarant parce que tellement vrai. Leur conclusion est qu’on ne peut « dater » quelqu’un qui embrasse mal, parce que ça ne se corrige pas; je suis de leur avis. Et j’ajouterais que peu importe ce qui se passe entre deux personnes par la suite, il y a un seul premier baiser, une seule chance que le moment soit magique et inoubliable. Le rater vous condamne à vous dire que vous adorez votre partenaire mais que dans votre top trois des meilleurs baisers…iiisshh! il ne fait pas le poids. Sans être dramatique, c’est tout de même plate. Mais comment on fait pour que ce soit bon du premier coup?

Tout d’abord, je dirais que si vous embrassez comme vous mangez un cornet de crème glacée, moi je passe mon tour! Sérieusement messieurs, passer sa langue délicatement sur les lèvres de sa partenaire, d’accord, mais lui lécher la bouche??? La joue???!!! J’ai connu ça deux fois cette année! Ai-je l’air délectable ou désirable?! Il y a aussi ceux qui, on ne sait trop comment, vous laisse avec de la salive du nez au menton… pas cool ça non plus. C’est comme ceux qui laissent leur langue dans votre bouche comme une limace morte… Ah! et ceux qui vous sucent la langue comme s’ils étaient un aspirateur : un peu de retenue, s.v.p.! J’ai connu un gars qui se servait de sa langue comme d’une lance, faisant un va-et-vient rapide dans ma bouche : à éviter à tous prix! Oh! Et ceux du type « pas de langue du tout », ça non plus ce n’est pas très intéressant, on dirait que ça les écœure.

De quoi il aurait l’air mon premier-baiser-parfait-qui-me-fait-fondre -et-oublier-tous-les-autres-baisers-précédents? Il aurait été précédé de conversations intelligentes, de rires partagés, de coup d’œil qui en disent long. Il y aurait eu frôlements, petites caresses polies mais appuyées, et peut-être quelques mots chuchotés à l’oreille. Plusieurs fois, il se serait approché suffisamment près pour que je me demande s’il allait le faire, mais non! Et le moment venu, je me vois bien appuyée contre un mur, lui très près et il me regarde, je le regarde, ma respiration s’accélère et mon cerveau roule à 100 milles à l’heure… et c’est à cet instant, qu’il se penche lentement. Il commence doucement par embrasser mes lèvres, puis avec sa langue il les entrouvre. C’est doux, puis un peu plus fort, juste assez pour que je sente qu’il en avait envie depuis longtemps.

Et une des choses qui me réconcilient le plus avec le fait d'être célibataire, c'est que dans un futur plus ou moins rapproché, avec je-ne-sais-quel-bel-inconnu, j'aurai droit à un premier baiser...

samedi 14 juillet 2007

Les meilleurs mots de L’Épistolier

Depuis son apparition dans ma boîte de réception, D. récidive presque quotidiennement. Il m’envoie de longs messages (j’adooore les longs messages! enfin, ceux qui ont du contenu) auxquels je réponds en tentant d’être tout aussi drôle et spirituelle que lui.

Voici quelques extraits de ses meilleurs traits sur différents sujets (mais je fais dans la rime ce matin!)…

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¤ Sur mes compliments sur son écriture :

Tu verras, je ne suis pas un grand fervant des platitudes du genre "c'est bien ton blogue, tu me sembles charmante, pourrions-nous nous rencontrer?" C'est à mon humble avis insipide et à forte tendance d'insulte à notre matière grise. Tant qu'à être chanceux et parler le Français, autant essayer de le rendre intéressant (on s'est pas fait chier à apprendre Grévisse pour rien $%&*!!!! lol ) :o)


¤ Sur mon blogue :

Je dois t'admettre bien franchement que j'ai hésité longtemps avant d'entrer en contact avec toi justement à cause de ce côté très public de ta personne. Remarque, c'est une arme à deux tranchants. D'une part j'étais un tantinet inquiet du fait que de prendre contact avec toi allait invariablement mener à un moi-même étalé, décortiqué et analysé tel un spécimen d'autopsie (!) sur blogspot. De l'autre, j'aime réellement ta façon d'écrire et de présenter ta réalité. C'est plutôt comique et rafraîchissant. C'est ainsi qu'insidueusement je me suis fait happé par ton blogue. Sournoise Annie!


¤ Lorsque je lui ai demandé la permission de publier son premier message :

Sans blagues, c'est un Hénorme honneur que tu me fais là! (énorme avec un H, c'est plus gros, tout le monde sait ça) ;) Muchas gracias amiga!

Ne serait-ce que pour te remercier d'avoir eu la gentillesse de me demander avant de publier, j'accepte que tu dévoiles au grand jour mon premier e-mail. Qui sait, peut-être est-ce que ça va inspirer un autre jeune prétendant et ainsi éviter une platitude du genre "T'as l'air cool, veux-tu qu'on aille prendre un verre?" à une autre hypothétique jeune femme?


¤ Sur son boulot :

Le UNIX commun d'Amérique est un mammifère énergivore qui niche dans à peu près toutes les entreprises au monde. Très prisé pour sa stabilité et sa sécurité, le UNIX commun est donc responsable de la grande majorité des sites web, du transfert de courriers électroniques, des bases de données et de l'infrastructure de l'internet. On retrouve le UNIX en vente chez les grands constructeurs, mais il s'en trouve aussi plusieurs espèces que l'on trouve gratuitement sur le web. Il s'apparente au DOS, car en fait DOS est un descendant du UNIX à qui l'on a fait subir une cure de "dégénérescence" pour le rendre plus accessible aux petits ordinateurs. Un UNIX commun dont son maître s'occupe bien de lui peut vivre très longtemps sans interruption de service. Le UNIX est très puissant, beaucoup plus que son pseudo prédateur Windows. C'est pourquoi nous ne retrouvons que très rarement du UNIX et du Windows dans les mêmes zones de nidification...


¤ Sur le fait que je ne sois pas sportive:

Wwwwoups! Premier Red Flag!!! Hahahahahahahaha!!!!!!

(Note mentale: c’est seulement le premier “red flag”!!! 10 points pour moi)


¤ Sur le fait que je vais en camping juste si on me promets des guimauves:

Bon ben, si jamais ça clique, je vais t'abonner à "Journal of Guimauve Monthly" lol :o)



¤ Un peu de philosophie sur le couple :

Il faut aussi que tu saches, tant qu'à être dans la rubrique "Il faut savoir", que je suis très fidèle. Je considère que tromper son amoureuse mérite de se faire arracher les couilles avec un coupe-ongle. C'est inexcusable, même si t'es saoule morte. Si jamais ça t'arrives et que t'es justement saoule morte et que « deep down inside » tu t'en veux pour mourir, ben SVP, rend service à ton couple et n'en parle pas. Mais ne recommence pas par contre!!!!! Grrrrrrr!!!!! J'aime bien mieux vivre amoureux sans savoir que ma copine a fait une gaffe dans sa vie que de me faire détruire par un faux pas.

(100 points pour lui !!!)


¤ Au sujet de notre future première rencontre:

Alright. Accroches-toi, c'est très différent (and I don't think it has ever been attempted before!).

Que dirais-tu d'aller voir des cadavres?

Ah ha! Je t'avais dit que ça allait être différent!!! Bon bon, pas d'inquiètudes, je ne suis pas une espèce de weirdo fucké dans tête. Les cadavres en question ne sont pas vivants (non, j'aime pas trop les morts-vivants, braaaaiiiinnn!!) Ils ne sont pas non plus dans le Formol. Ce sont les exposants au Centre des Sciences dans le vieux Montréal: "Body Worlds 2"Bref, je te propose donc d'aller visiter ça. En tant que scientifique, ça devrait t'intéresser (enfin, j'espère!) Ensuite, si on ne s'est pas tapé sur le gros nerf durant l'expo, nous avons les terrasses du vieux pour aller prendre un drink...

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Nous ne nous sommes pas encore parlés de vive voix, mais depuis ce matin, nous avons nos numéros respectifs. Alors je crois que d'ici la fin de semaine prochaine, je devrais être en mesure de vous donnez mes impressions... sur l'exposition "Body Worlds", bien sûr! ;)

mercredi 11 juillet 2007

Songe d'une nuit d'été

Je suis quelqu'un qui rêve beaucoup et plus je suis fatiguée, plus je rêve. Alors ces temps-ci avec mon travail qui est très exigeant et stressant, je rêve et chauchemarde à souhait. Hier, j'ai rêvé à Dom et c'était criant de réalisme...

J'ai rêvé que nous étions revenus ensemble. Première scène, je suis sur mon sofa et il est à côté de moi en train de regarder la télé. Tout de suite, la partie logique de mon cerveau dit: "mais comment est-ce qu'on a pu se remettre ensemble?!" Deuxième scène, il enlève sa chemise. J'avoue que je suis soudainement plus intéressée... jusqu'à ce qu'il se mettre à prendre des positions pour me montrer ses muscles en me disant: "avoue que tu t'es ennuyée d'un beau corps comme le mien, hein?" Troisième scène, je pète une de ces crises!!! (le genre de crise que j'aurais dû lui faire à l'époque) je le traite de tous les noms et je lui dit que je ne veux rien savoir de lui, qu'il peut se rhabiller, je ne suis plus intéressée.

Ça m'a fait du bien ce rêve, comme si je me vidais le coeur une fois pour toutes. Et j'étais très contente de me réveiller pour me rendre compte que je n'avais pas été assez idiote pour nous donner une seconde chance. Sinon je fais beaucoup de cauchemars avec des genres de zombies pestiférés qui essaient de contaminer les gens sains. De façon très récurrente, je rêve aussi que j'ai un examen de maths sans avoir jamais assisté à un seul cours!!! Il faut savoir que je n'aime pas les mathématiques et que ce n'est pas un domaine où j'excelle. Plus je suis stressée, plus les maths reviennent me hanter la nuit. Si vous êtes capables d'interpréter les rêves, amusez-vous!

lundi 9 juillet 2007

L'Épistolier

J'ai eu une suprise charmante en fin de semaine: j'ai reçu un courriel d'un inconnu. Pour être honnête, il s'agit d'un collègue d'un très bon ami à moi et je savais qu'il avait demandé mon adresse. Mais je ne savais pas qu'il savait écrire... à vous d'en juger...

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Salut (més)aventureuse Annie,

J'ai essayé, sans succès, de répondre à ton sondage sur ton blog. Mais j'imagine que mon message était trop long, car ça n'a pas fonctionné. Faut ben être informaticien pour ne pas réussir à "poster" sur un site web... (shit! premier red flag! lol :) )

Alors, nous disions donc, ce sondage... Que faire après un réseau contact si prolifique? Que faire après une douche froide de réalité du super voisin qui change mon pneu, mange ma crème glacée mais avec qui ça ne colle pas horizontalement? Que faire après les Enrique, l'Entrepreneur, Pat, Le Grec, Castor Bricoleur et whatnot?!?? Aaaahhh, la bonnne question!
Rien?

Ah non! Non, non, non! Rien c'est plate. On n'aime pas ça quand c'est plate, right?!?? On souhaite quand même être amoureuse et tripper et voyager et être heureuse et se marier et fonder une famille et avoir un chalet dans le Nord et grandir amoureuse et finir ses jours encore autant en amour qu'à la première minute où on s'est rendu compte que ce preux nouveau jeune homme savait nous serrer dans sa vie sans trop de force pour éviter que ne s'échappe le savon que nous sommes. Right?

Bon, que faire donc... Réseau contact again? Pffff, moui, mais bon, ça prend quand même pas mal de temps et on est souvent déçu. Sur Internet, on idéalise rapidement (pas mal trop en fait). Mais dès qu'on le rencontre, on déchante à la première minute... On va laisser faire. N'empêche que c'est de la "cruise" facile. T'es chez-vous relax, lendemain de veille, et tu peux passer pour Miss Galaxie, le tout encore en robe de chambre. Easy bucket.

Sortir dans les bars plus souvent? Ouais, ça peut être drôle. Mais bon, est-ce que c'est moi ou on me semble qu'on tombe souvent sur ce gros cave en rut libidineux collant trop saoul, non? En tout cas, au moins maintenant on n'a plus l'odeur du vieux cendrier répugnant quand on rentre à la maison (accompagné du gros cave en rut... lol! non non!!!!). Sans compter que c'est moins économique que de rester peinard à la casa en jasant sur MSN avec un sexy prospect qui va nous accompagner dans nos rêves d'idéalisation.

Danser la Salsa? Why not? Si t'aimes ça, go! Le pire qu'il peut t'arriver c'est d'apprendre à danser et t'amuser. Au mieux, tu rencontre le fabuleux danseur séduisant de ta vie. Mais attention! À mon humble avis, si tu vas danser, vas-y pour danser. N'y vas pas dans l'idée que tu vas rencontrer l'amour de ta vie. Sinon tu vas être déçue. On n'aime pas ça être déçu, non, non, non!

Arrêter de chercher et faire autre chose? Ahhh, ben là si on doit se fier sur ce que tout le monde dit: "C'est quand t'arrêtes de chercher que tu trouves" C'est p't'être une bonne solution? Sauf que c'est pas facile d'arrêter. Moins pire que la cigarette il paraît, mais... Mais ce serait la terrible fin de ton blogue!?!! Ah non alors! Non, non, non, pas ça, non!!!!!! (oups, ça y est, je divague :) )

Supplier tes amis de te présenter de fabuleux mâles intelligents, sexy et célibataires qui eux aussi recherchent exactement la même chose que toi? Moi je vote pour ça. En tout cas, c'est ce que je fais (mind you, pas pour des mâles). C'est surprenant à date. Remarque, c'est parfois dangereux, car il y a toujours un risque d'incident diplomatique, mais parfois il faut suivre l'adage "Qui ne risque rien n'a rien" n'est-ce pas?

C'est ce que j'ai fait avec un de tes amis. J'ai demandé à brûle-pourpoint à ce charmant jeune homme:"Dis-moi donc, connais-tu par hasard une intelligente et sexy célibataire, toi?!??" Surprise! Il m'a répondu par un "oui, justement!". That's where you came in. :o)

Pour bien faire, je vais m'arrêter là et laisser planer le mystère... (quoique si tu cherches ne serait-ce qu'un tantinet, tu vas facilement trouver l'ami en question ;) ) Sache seulement que je ne suis ni gros, ni absolument répugnant, que je ne fais pas partie de la famille des mamifères marins ni des créatures d'un roman de Tolkien. Que je ne suis pas millionaire et que je n'ai même pas de voiture! Je ne suis ni aggressif, ni terroriste, ni débile. Hummm, à bien y penser je suis probablement un peu débile, c'est plus sympa anyway. Enfin, je crois avoir un gros paquet de qualités toutes bien fraîches. C'est ce qu'on m'a dit, bien humblement. Loin de moi l'idée de me lancer dans le narcissisme à outrance! Bref, je crois rencontrer les multiples exigences que tu as si bien décrit dans ta défunte fiche de réseau-contact. On verra... au pire cette petite histoire ne sera que du nouveau matériel croustillant à publier dans tes (més)aventures... ;)

Hasta luego!
(you may choose a nickname for your blog here)
Bonne fin de semaine


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Alors puisqu'il me laisse la latitude de le faire, je le baptise D. L'Épistolier. J'espère que cela saura lui plaire. Bien entendu, j'ai répondu à ce courriel drôle et spirituel et j'ai reçu une longue réponse ce matin. Vous n'avez pas droit à la réponse, je me garde tout de même un peu de vie privée. Vous aurez droit au développement, s'il y a lieu. ;)

dimanche 8 juillet 2007

Une fille de char

Je ne l'aurais pas cru, mais je pense que j'ai un petit côté "fille de char". Depuis que j'ai ma nouvelle Elantra, je me surprend à l'admirer de loin, je flatte son volant ou le tableau de bord, et je m'horrifie de voir qu'après deux petites semaines, elle soit déjà sale. Bien sûr, j'offre des tours d'auto à tout le monde pour faire ma "show-off" (et aussi parce que j'adore la conduire). Dire que je n'avais même pas d'auto avant l'âge de 22 ans! Que suis-je devenue?!

Depuis quelques années, j'avoue que mes connaissances sur les marques et modèles automobiles ont triplé. Surtout durant la dernière année puisque Dom est un gars de char, un vrai, qui pouvait m'expliquer en termes compréhensibles ce que le garagiste voulait faire à mon auto. C'est une grande lacune pour moi de ne rien savoir sur la mécanique; étant de sexe féminin, je me fais avoir dès que je mets le pied dans un garage, ce qui me frustre au plus haut point. Malgré ça, je peux parler longtemps des autos que je trouve les plus jolies, de celles qui sont réputées plus fiables, du prix des sous-compactes/compactes , et surtout des avantages de la location vs l'achat.

Et je pourrais discuter plus longuement encore de mes préjugés personnels sur la personnalité de quelqu'un selon l'auto qu'il conduit - ou ne conduit pas. Je ne sortirais pas avec un gars au char "monté" ou modifié; je me méfie de ceux qui roulent en BMW, Audi et cie, ça pourrait être un signe avant-coureur de gars snob-plein-de-cash-qui-rit-des-Hyundai-et-méprisent-les-jeunes
-femmes-aux-finances-moyennes-qui-les-conduisent; je hais les SUVs avec passion et je crois qu'on devrait lyncher les propriétaires de Hummer (l'anti-Kyoto faite char); j'ai toujours un doute face aux conducteurs de Civic, ils sont souvent nés à Laval, ont jadis porté une casquette et pensent avec nostalgie à leur "hatchback" rouge dans laquelle ils doublaient tout le monde en roulant en jeune énervé. Finalement, il y a ceux qui n'ont pas d'auto. Je suis mi-figue mi-raisin à leur sujet. Pas d'auto et vivant à Montréal, je ne peux qu'admirer le côté vert de la chose; pas d'auto dans le 450... euh, tu fais ton épicerie comment?

C'est sans doutes le fait de venir de la région qui fait que, pour moi, avoir une auto est tout à fait normal et même une obligation. Et que ça me semble un peu aberrant que quelqu'un qui travaille et gagne bien sa vie choisisse de ne pas avoir de véhicule. C'est certain que ma conscience environnementale remet ces principes en question, mais je sais que j'ai le culte de la voiture plutôt ancré. En fait, l'auto pour moi, c'est l'indépendance et la liberté. Sans le moyen de m'enfuir rapidement et sécuritairement, comment pourrais-je me risquer à rencontrer ces plus ou moins charmants inconnus? À combien de soirées plates serais-je obligée de rester si je dépendais du bon vouloir d'autrui? Et quand les bleus me prennent, comment pourrais-je sortir de chez moi vers une nouvelle aventure à l'épicerie ou au club vidéo? Pour moi, pas d'issue: j'aime mon auto, elle m'est nécessaire. Et pour soulager ma conscience, je peux toujours me rappeler que je roule un très modeste 12 000km par an, ce qui ne fais pas de moi la principale émettrice de gaz à effet de serre!

samedi 7 juillet 2007

Le petit blond aux yeux bleus... ;)

Rien de mieux pour finir une dure semaine de boulot qu'une soirée entre amis. Vendredi soir, je suis allée au resto avec mon amie Nicki, son chum, un couple de leurs amis, K. et A., ainsi que Yan, le frère célibataire de K.... comme par hasard... En fait, K. m'a rencontrée une fois auparavant, au moment où Dom et moi débutions. Elle avait tout de suite mentionné qu'elle me verrait bien avec son frère.

Yan est cute, dans un genre cool, voir un rien bohème, il a 30 ans et aime beaucoup les enfants. Je ne peux pas vous en dire grand chose, car je n'étais pas dans un mode "attaque" hier et ne l'ai pas cuisiné. J'avais juste envie de bien manger, bien boire en charmante compagnie et ce fût le cas. Mais déjà quelques mini "red flags": il est allergique aux chats, m'a dit ne pas boire beaucoup de vin et n'a pas d'auto (Brossard-Ahuntsic en transport en commun, pas commode!). Sa soeur K. est adorable, elle m'a dit qu'elle me trouvait très drôle et enjouée. J'aime bien les filles sincères qui font des compliments! :) Même si ça sent la grande soeur qui a trouvé LA fille qu'elle veut pour belle-soeur.

On a eu beaucoup de plaisir et on a terminé la soirée dans le 450 en faisant un feu dans la cour arrière de K. et A. Leurs fils de 4 an et demi (qui refusait de se coucher avec toute cette visite) m'a adopté illico en me tendant les bras et en me disant "j'aimerais ça que tu me prennes". J'ai fondu et l'ai installé sur mes genoux; c'est rare les blonds aux yeux bleus qui me font une remarque comme ça 15 minutes après notre rencontre! Au bord d'un feu, une bière à la main, un petit garçon tranquille sur les genoux pendant que les adultes font des blagues un peu grivoises... le bonheur est vraiment dans les petites choses.

Pour me confirmer que j'ai vraiment la "touch" avec les enfants, c'est même moi qui ait mis le petit au lit car il refusait d'y aller avec qui que ce soit d'autre. Ça m'a fait une chaude douceur au coeur et j'ai entendu un "tic-tac" impertinent en musique de fond; celui-là même que j'entend plus fréquemment plus je vieillis et que je fais mine d'ignorer la plupart du temps.

Belle soirée relax, sans pression. Les amis, c'est le sel de la vie.

mardi 3 juillet 2007

Sondage

Ok. That's it. Je sollicite votre opinion. Je veux des commentaires de tous. Sinon je vous mets sur ma "black list" (bon, ceux qui me connaissent savent que la rancune n'est pas mon fort, alors elle vaut ce qu'elle vaut ma liste noire...).

J'étais tellement enthousiaste de ma rencontre avec N. que j'ai retiré mon profil du Réseau. J'avais 6618 visites sur ma fiche le 28 juin dernier et quelques "prospects", mais j'ai tout laissé tomber pour laisser une vraie chance à la réalité.

Donc, selon vous, que dois-je faire?

a) remettre la même fiche sur le Réseau
b) mettre une nouvelle fiche sur le Réseau
c) ne pas retourner sur le Réseau
d) sortir dans les bars plus souvent
e) m'inscrire à des cours de salsa
f) supplier mes amis de me présenter les célibataires mâles de leur connaissance
g) arrêter de chercher et faire autre chose bordel! (mais ce serait la fin du blogue...)

Alors allez-y! Votez!!! Je ne garantis en rien que je vais faire exactement ce que vous suggérerez puisque j'ai une sacrée tête de cochon après tout, mais ça m'amuserait de connaître votre meilleure façon de rencontrer à Montréal.

Pas facile

Il y a des moments dans la vie où on n'est pas très fier de qui on est. Et présentement, je me dis que je vais finir ma vie toute seule avec raison...

De réflexion en réflexion, il a bien fallu que je réalise que physiquement, ça ne cliquait pas avec N. Je devrais même dire: vraiment pas. Depuis que je l'ai vu sans ses vêtements... j'ai perdu le goût qu'il m'embrasse, qu'il me touche et surtout l'envie d'être à nouveau à l'horizontale avec lui. Je répète que ce n'est pas que ça se soit mal déroulé... juste que je n'avais pas vraiment envie de lui et que je l'ai réalisé après coup (note mentale: deux mois d'abstinence peuvent amener une perte momentanée de jugeote).

Quand j'ai commencé à réaliser, je me suis dis que j'étais vraiment trop superficielle, que je devrais passer par-dessus ça. Mais c'est dur d'ignorer que ton poil se hérisse juste parce que quelqu'un frotte son nez sur ton épaule, que tu te raidis dès qu'il t'embrasse et qu'une petite voix dans ta tête répète non-stop "lâches-moi!". Quand tu finis par être un peu écoeurée à chaque fois qu'il parle de nourriture parce que tu te dis que ce que tu as vu dépassait largement la catégorie "poignées d'amour". Pas facile. Encore moins de se regarder soi-même dans le miroir avec ces réflexions-là en tête.

Donc hier, après m'être un tantinet cachée au cinéma pour l'après-midi, je l'ai appelé pour lui dire que je ne pensais pas que ça marcherait. Je croyais qu'il prendrait ça cool et que ce serait un téléphone vite fait, malheureusement il a insisté et insisté encore pour avoir des explications. Vingt minutes à tourner autour du pot pour éviter de démolir son ego:

- Ça ne clique pas physiquement.

- Est-ce que c'est sexuel? On peut en parler, c'était juste une fois, la première. On peut s'adapter.

- C'est pas le sexe. C'est juste que je ne sens pas le courant passer, je le sentais au début et là, c'est parti.

- C'est bizarre. Tu sembles convaincue, mais pas moi. Et si on ne se voyait pas pour une semaine?

Vingt minutes comme ça où je veux juste raccrocher parce que c'est tellement inconfortable et je me sens vraiment "bitch"! Je sais que c'est un bon gars que je suis en train de torturer, qu'il ne le mérite pas, que je vais sûrement aller en enfer pour ça. Mais je tiens bon, je ne lui dit pas que je ne l'ai pas trouvé attirant en raison de son poids et autres facteurs tout aussi superficiels mais encore plus innommables. Et je me répète que s'il le prend difficilement maintenant, je lui aurais probablement briser le coeur à moyen terme.

On finit par raccrocher. Je suis mi-figue mi-raisin; soulagée que ce soit fini, mais déçue de moi. Je me connais bien, je sais que la partie physique d'une relation a beaucoup d'importance pour moi et que le désir ne se commande pas. Mais je ne peux m'empêcher de me trouver "bitch". Même si j'aimerais bien que la beauté intérieure puisse prendre le pas sur les apparences, je suis bel et bien une femme de mon époque où tout est centré sur l'apparence. Peut-être que je devrais l'assumer et faire mon coming-out... Alors voilà: je m'appelle Annie et je suis superficielle.

dimanche 1 juillet 2007

Matin de confusion

Cette semaine, j'ai soupé chez N. mercredi, je suis allée le voir une p'tite demi-heure jeudi et on s'est fait un resto-cinéma vendredi soir. On s'est vus beaucoup et je ne trouvais toujours rien à lui reprocher. Hier, il était donc logique qu'on passe à la prochaine étape, celle qui requiert un certain temps à l'horizontale...

Je ne m'attendais pas à ce que cela provoque chez moi le bon vieux mécanisme de la fuite. Mais c'est le cas. Pas que ce fût désagréable ou bizarre, non-non, ce fût même très bien pour une première fois. Mais ensuite, il était très affectueux et moi, je ne n'étais pas dans le même état d'esprit. J'avais envie d'être chez moi et j'admets que j'ai trouvé la soirée un peu longue ensuite. Peut-être parce que j'ai commencé à entrevoir que ses sentiments à lui sont plus forts que les miens; dans le passé, je n'ai jamais pu tolérer qu'on m'aime sans que ce soit réciproque. Et là, j'ai peur que mes sentiments ne se développent pas. Je suis devenue un "savon".

Si vous ne connaissez pas la métaphore du savon, alors voici: pour tenir un savon, il faut le tenir doucement car si vous le serrez trop, il vous glissera des mains. Donc, je suis un savon. Pas envie qu'on me tienne trop fort trop longtemps et si on le fait, je vais me sauver.

J'ai dormi chez moi hier soir. Là, je suis en train d'écrire en me disant que je vais bien devoir lui téléphoner tantôt, mais pour dire quoi?! "Excuse-moi", je vais avoir l'air complètement folle mais après une semaine à se parler tous les jours, juste après notre première fois, j'ai des doutes et j'aimerais prendre ça lentement?" *soupir* J'aimerais bien pouvoir me cacher sous mes couvertures pour le reste de la fin de semaine et faire comme si de rien n'était.

J'essaie de garder en tête que le but ultime est d'aimer quelqu'un et qu'il m'aime en retour. Je ne veux pas répéter la dernière expérience où j'ai "appris" à aimer l'autre en me forçant à regarder ailleurs pour ne pas voir ce qui ne "fittait" pas. Tellement pas le goût de revivre ça puisque ce n'est pas ce que je cherche comme relation.

Je ne sais pas, je suis confuse.

Un mot sur Enrique

Pour ceux et celles qui se demandent où il est passé, bien on a remis notre deuxième rendez-vous deux fois et on devait se rappeler la fin de semaine dernière. Il ne l'a pas fait, moi non plus. Depuis, rien.

Je crois qu'il y avait un manque d'intérêt d'un côté comme de l'autre. C'est tout.