lundi 23 juillet 2007

Une soirée avec L'Épistolier

Il faisait beau mercredi soir et je me dirigeais vers la place Jacques-Cartier pour rencontrer L’Épistolier. Après une semaine de courriels charmants et sans failles, c’était le temps de plonger dans la réalité. J’avais vu des photos, mais je l’ai trouvé encore plus « cute » en chair et en os lorsqu'il m’a abordée. On s’est mis à se parler tout de suite comme si on se connaissait depuis longtemps, sans gêne ou malaise.

On s’est dirigés vers le Centre des Sciences en blaguant et riant, mais Ô surprise décevante! L’exposition Bodyworlds était « sold out »! Un mercredi soir! Avis aux intéressés : réservez vos billets en ligne. Un petit peu confus devant notre plan qui tombait à l’eau, on s’est tournés vers quelque chose de plus traditionnel, i.e. aller prendre un verre. C’est lui qui a proposé la terrasse de l’hôtel St-Sulpice, très joli et romantique à souhait. Et finalement, après avoir lentement déguster une bonne bouteille de vin, on a décidé de souper là. J’y ai mangé un des meilleurs repas de ma vie, voir le meilleur. Tout était parfait: cuisson, accompagnements, sauces, etc. Exquis autant que mon compagnon de table. (Oui, la facture était salée; oui, c’est lui qui l’a ramassée. Il existe encore des gentlemen à Montréal, j'en ai un sous la patte!)

Pendant le souper, les mots me manquent pour raconter ce qui s’est dit, les blagues, la complicité quasi-spontanée et sa main qui prend la mienne… Quand il l’a fait, je n’ai pas eu envie de la lui retirer comme il m’est souvent arrivé avec d’autres avant lui. On a parlé tellement longtemps que j’ai raté le dernier métro. Alors tant qu’à revenir en taxi, aussi bien de ne pas se quitter tout de suite… de toute façon, aucun des deux n’en avait envie.

Direction Le Ste-Élisabeth pour une pinte de bière. Nous discutions et nous n’étions pas à jeun (deux bouteilles de vin plus la bière!), c’est probablement un peu pour ça qu’il y a eu un petit malentendu. Je dis petit, mais en vérité, on a frôlé la catastrophe. J’ai vraiment vu le moment où il allait ramasser ses trucs et foutre le camp. Ça, c’était la dernière chose dont j’avais envie. Alors calmement, j’ai expliqué mon point de vue, lui ai demandé de se mettre à ma place et de comprendre. Il y a eu un silence. Et puis en ôtant ses lunettes, il m’a donné raison et s’est excusé sur le ton le plus sincère qu’il m’ait été donné d’entendre. J’ai craqué là. J’ai su à ce moment précis que le gars extraordinaire en face de moi, je pourrais en être follement amoureuse un jour. Je n’ai pas pu résister et je lui ai mis un bec dans le cou avec un « c’est pas grave ». Il m’a agrippée pour m’asseoir sur ses genoux, on s’est serrés fort et j’étais tellement bien dans ses bras que je le lui ai dit. Et c’est donc dans un coin sombre du deuxième étage du Ste-Élisabeth que j’ai reçu un premier baiser parfait… il ne manquait que le mur, mais on en a trouvé un plus tard sur le chemin du retour…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon c'est que ce malentendu... cette catastrophe?? on va tu le savoir?
au pire si tu veux pas l'écrire appelle moi ;)
tu as peut-etre tout conter ce week end mais j'ai pas pu suivre toutes les conversations alors il m'en manque un bout surement :p
Bonne semaine :)

Anonyme a dit…

You are just priceless!!!

Go out on a limb my dear...because THAT is where the fruit is....;-)

Anonyme a dit…

ah! wow!! J'suis vraiment contente pour toi. On dirait un film... Emouvant.