vendredi 29 février 2008

Refaire surface

Après la déprime des dernières semaines, après m'être isolée volontairement pour mieux toucher le fond, je refais surface lentement. Le stress s'est inscrit sur ma peau sous forme de démangeaisons, mes lèvres sont en miettes d'avoir été trop mordues, et ma balance indique le chiffre le plus élevé que j'ai pu voir de ma vie. Note mentale: lorsque les bleus reviendront, vider le garde-manger et le frigidaire de tout ce qui a une forte teneur en gras.

Pour célébrer la sortie de l'ermite que j'étais devenue, je suis allée grimper. Je n'étais pas au meilleur de ma forme (un peu plus de poids à porter, hein, gourmande?) mais je suis tout de même satisfaite des voies réussies compte-tenu que ma concentration défaillait pas mal. J'écris et j'ai mal aux mains, aux avant-bras. Demain, j'aurai probablement mal aux omoplates et aux cuisses. Excellent! je souffre, donc je suis vivante! On y retourne mardi!

Demain, je vais aller marcher sur la promenade Fleury. J'irai chercher mes souliers chez le cordonnier sympathique, apporter des pantalons à raccourcir chez la couturière italienne, acheter des fruits et des légumes à la fruiterie du coin. Note mentale: surtout éviter le Fouvrac avec son nougat importé, ses chocolats irrésistibles et ses Calissons de Provence. Marcher au grand air pour aérer mon esprit empoussiéré, sourire pour rien aux passants, apprécier ce quartier que j'adore.

En soirée, un ami s'est porté volontaire "to show me a good time and cheer me up!". Alors souper et puis ensuite, salsa (dont je ne connais que le pas de base, léger détail). Charmant Jeune Homme aurait bien voulu que je l'accompagne pour la nuit blanche de Montréal en lumières... je crois que ce sera au-dessus de mes forces.

Dimanche, un brin de ménage, puis séance d'études de ce cours par correspondance où je suis déjà en retard. Je vais tâcher d'aller prendre une marche pour continuer le programme de remise en forme, ultra-nécessaire selon la balance. Et pour souper, quelque chose de santé, avec une coupe de vin pour terminer le week-end en beauté.

Et si j'écris tout ça ici, c'est pour que le plan soit là, noir sur blanc, afin de me forcer à le mettre en branle, afin d'éviter que je ne retourne vers le frigo manger mes émotions ou que j'aille me cacher sous mes couvertures à nouveau. Afin de refaire surface.

lundi 25 février 2008

Mauvaise semaine


"I've been looking for a savior in these dirty streets
Looking for a savior beneath these dirty sheets"
Crucify myself, Tori Amos
J'écoutais cette chanson quand j'avais 17 ans. À cette époque, j'étais folle amoureuse de Patrice, qui lui en avait un gros 22 (Ah! les différences d'âge! ça ne date pas d'hier!) . Je croyais que tout était compliqué, il était tellement insaisissable... si j'avais su ce que je sais maintenant!

C'est une mauvaise journée. Ce sera probablement une mauvaise semaine. "Mais ce charmant jeune homme dont tu nous parlais?" me direz-vous. Charmant jeune homme et moi, allons-nous quelque part? Quand on ne part pas du même lieu, peut-on arriver ensemble au bon endroit? Quand on veut tellement donner, qu'on a presque trop à offrir, est-on en droit d'attendre la même chose? Quand le passé de l'un vient saccager votre présent fragile, peut-on reprendre comme si rien n'était cassé? "Mais ton travail? Ça va bien au travail, non?" Oui, ça va bien. Mais ce n'est tellement pas assez. J'ai besoin de quelque chose qui me fasse voler pour pouvoir performer. Là, je manque de motivation externe. Et interne. Est-ce que je suis encore à ma place? Devrais-je aller voir ailleurs? Est-ce que ce n'est qu'une phase?

Vous voyez? Beaucoup plus de questions que de réponses. Ce sera probablement une mauvaise semaine.

jeudi 21 février 2008

L'épreuve annuelle

Le rendez-vous est pris deux mois à l'avance. J'ai prévenu mon superviseur que je serais en retard ce matin-là. J'arrive dans le vestibule, retire mes bottes. Je donne ma carte au comptoir, mets mon manteau au vestiaire et vais m'asseoir en agrippant une revue au passage. Je suis certainement la seule à lire "In Style" plutôt que le "Coup de Pouce" ou "Canadian living" en ces lieux. La salle d'attente se remplit et je jette des coup d'œil autour de moi: beaucoup de couples, quelques femmes seules; je suis probablement la seule dans ma situation. La secrétaire m'appelle pour me peser. Pourquoi est-ce que leur balance me donne toujours 3lbs de plus que la mienne à la maison?

Finalement, on m'appelle et je me dirige vers le cabinet minuscule. Je connais la routine: enlève le jeans, la culotte que je mets toujours dans la poche du jeans de peur de l'égarer. Je m'assois sur la table d'examen et glisse sur mes genoux la serviette rose et blanche prévue à cet effet, histoire de ne pas se sentir trop dénudée. Et j'attends. Je me demande si elle me refera le coup de l'an dernier et me parlera de mon horloge biologique. Ça me déprime juste de l'envisager. Tout à coup, un drôle de bruit me sort de mes réflexions. Un bruit un peu électrique, étrange, fort, rapide et régulier. Je sais ce que c'est, je l'ai entendu l'an dernier aussi, car les murs ne sont pas très bien isolés ici. C'est le cœur d'un bébé. Sans le vouloir, sans y réfléchir, je souris. Puis mes yeux se mouillent. Je repense aux bedons aperçus dans la salle d'attente, aux petits couples heureux, image de ce que je veux tellement un jour, de ce que je croyais que j'aurais déjà à mon âge. Je me dis que si elle me parle de mon horloge biologique cette année, je vais me mettre à pleurer.

Finalement, elle entre. Je ne la vois qu'une fois par an, mais je l'aime beaucoup. Elle dit: "vous avez 31 ans" et je précise "32 dans 3 semaines!". Finalement, elle me parle de mon boulot et je pense que le fait que je lui parle ITS permet d'éviter le sujet de ma fertilité limitée par le temps. Elle a une phrase très drôle sur le dépistage: "je le fais plus régulièrement sur les jeunes qui ne sont pas en relation et polygames." Je réponds: "je suis monogame, mais je ne suis pas en relation". Elle sourit. Je me retiens de lui dire que j'ai envie qu'elle soit mon obstétricienne plus que ma gynéco, mais que d'ici là, c'est d'une entremetteuse que j'aurais bien besoin.

Elle me remet la prescription pour les petites pilules roses qui me permettent des séances horizontales doublement protégées. Je la remercie, on échange des politesses et je me rhabille dès qu'elle ferme la porte. Je ne la reverrai pas avant un an. Tantôt, je vais avoir des crampes à cause de l'examen; là, je suis juste soulagée d'avoir passé à travers cette petite épreuve annuelle sans pleurer sur ce que je n'ai pas dans le ventre.

mardi 19 février 2008

Épiderme sensible

Tout fait mal aujourd'hui. Il n'y a que conflits autour de moi. Au travail, dans ma vie personnelle, je ne perçois qu'ondes négatives. Les trucs que je lis et les chansons que j'entends m'attristent. Et ça me donne envie de me mettre en petite boule dans un coin, de ne plus sortir de chez moi et de ne plus entrer en contact avec l'extérieur.

J'ai comme un creux dans la poitrine et j'ai fait mon épicerie en essayant de ne pas pleurer. Je suis rentrée, j'avais tellement faim, mais maintenant que la pizza est prête, je n'en veux plus. Faut dire que je l'ai presque brûlée. J'ai probablement mis plus de vodka que de tonic dans mon verre... ça aidera. Ou non.

Je devrais faire du lavage, faire du ménage, cuisiner un vrai repas, étudier. Je vais probablement écouter la télé, "msn-é", lire des insanités sur le net. Et je vais me sentir coupable et encore plus mal dans ma peau.

Une journée où le seul vrai remède serait baisers et caresses sur mon épiderme trop sensible, où le paroxysme d'une étreinte pourrait se traduire en larmes de plaisir, où je pourrais tomber d'épuisement dans les bras d'un autre. Mais ça n'arrivera pas.

dimanche 17 février 2008

Chocolat chaud

Week-end qui se termine sur une Annie fatiguée, mais souriante. De l'escalade vendredi. Une bonne bouffe entre amis samedi. Et dimanche, une date dans le quartier latin, un chocolat chaud, des rires, le film Borderline, une bière, des mains qui se caressent, une discussion, un baiser.

C'est très différent d'être devant quelqu'un qui ne joue pas de "game", qui dit ce qu'il pense comme il le pense, pas juste ce qu'il croit que tu veux entendre. Un gars qui est tel qu'il est, avec ses "trops" et ses manques, ses besoins et ses peurs, et qui n'hésite pas à en parler. Enfin, de l'honnêteté! Comme il est ainsi, ça me permet d'être moi, sans artifices, aussi franche que j'aime l'être. Et c'est reposant. Et très tentant.

jeudi 14 février 2008

Bonne St-Valentin!

Pour célébrer la fête de l'amour, j'ai tout mis en œuvre pour cette personne que j'aime beaucoup: moi! Je suis allée magasiner et suis revenue avec deux sacs pleins. Je suis rentrée, j'ai mis Maria Callas en fond sonore. Je me suis fait un filet mignon avec sauce au bleu et riz basmati. J'ai ouvert un cabernet- sauvignon. Plus tard, j'ai des "cupcakes" à la vanille au glaçage rose et petit cœurs en bonbons qui m'ont fait de l'œil à l'épicerie, connaissant mon goût pour le sucre "trash".

Mais Cupidon m'atteint car j'ai des phrases mielleuses, pleines de charme et de romantisme dans la tête depuis le matin. Alors, je fais un concours. Je veux vos phrases pour séduire, je veux celles qui vous ont séduites. Faites-moi fondre, faites-moi vous envier et vous jalouser.

En attendant, voici quelques-unes de mes perles du jour...
  • Je me noierais volontiers dans tes yeux plutôt que de noyer ma solitude dans l'alcool.
  • Depuis trois jours, je n'ai qu'une envie: t'embrasser.
  • Je voudrais juste me réveiller à tes côtés... tous les jours du reste de ma vie.
Bonne St-Val!

mardi 12 février 2008

Sale petite peureuse

J'ai une "date" dimanche. Plus le temps passe, plus j'ai hâte; plus le temps passe, plus j'ai peur. Je me connais et sais bien que la déception récente me fragilise. Une autre déception du même genre... je ne sais pas comment je vais le prendre. Mal. Je vais le prendre mal.

Pourtant, on dirait bien que ça clique lui et moi. Son intelligence, sa sensibilité et sa gentillesse me font fondre quand on discute. Peu importe le sujet, on a toujours quelque chose à se dire. Et en une semaine, il en sait plus sur moi que certains gars que j'ai fréquenté pendant des mois. Alors on ne peut pas vraiment passer à côté de l'occasion de voir si la magie va opérer une fois face à face.

Mais j'ai peur. Et je me raconte des scénarios pessimistes tellement peu tentants que l'idée d'annuler m'effleure. J'ai peur de me faire mal juste en espérant. J'ai peur de le blesser en me trompant. J'ai peur. De rien. De tout.

Heureusement, en plus d'être une sale petite peureuse, je suis aussi une sale petite curieuse qui ne peut s'empêcher d'aller voir si tout ça peut mener vers un rien de bonheur.

lundi 11 février 2008

Troublée

Belle est la vie dans son ironie. Une porte se ferme, une fenêtre s'ouvre. Quelqu'un s'en va, quelqu'un entre. Inattendu. Imprévu. Imprévisible. Voilà qu'on rêvasse à un inconnu. Voici qu'on trouve désuètes les vieilles barrières. Souriante, pour rien, juste pour un mot de lui. Terrorisée, on espère un peu, pas trop surtout. Troublée, on ferme les yeux, on tend la main, souhaitant qu'une autre la saisisse au vol.

dimanche 10 février 2008

Crucifiez-moi, je vous en prie...

Hier après-midi, deux bonnes amies se sont retrouvées au cinéma. Le projet de comédie romantique est tombé à l'eau pour cause d'horaire. Alors elles sont allées voir "Atonement". Elles ont trouvé le tout magnifique de tristesse. Une scène les a troublées au point d'en avoir discuter encore et encore et encore depuis. Si vous n'avez pas encore vu ce film, ne regardez pas la scène suivante. Pour les autres, je devine votre émotion à la revoir:



Alors maintenant, je voudrais: une robe divine, un homme en tuxedo, une bibliothèque aux boiseries sombres, un amour à avouer, un désir impératif... et être ainsi crucifiée par le plaisir partagé... des volontaires? *soupir*

jeudi 7 février 2008

Post-Yulblog

Hier soir, je me suis rendue au Yulblog. Finalement! J'ai retrouvé mes amis Le Célibataire et Sourcil Jaune qui étaient assis un peu en retrait avec La Souris. On a profité du 2-pour-1 sur les cocktails et j'ai payé la bière promise à SP4M (mais gentleman comme il est, il a tenu à m'en payer une par la suite). Puis le Lapin Blanc s'est joint à nous. J'ai le regret d'annoncer au Voyou que nous n'avons pas consommé le fruit de notre virtuel intérêt l'un pour l'autre. :P

J'ai aussi fait connaissance avec Panique, L'indécise, Laurent, Debbie et Daniel, tous blogueurs forts sympathiques. Miss Klektik est apparue avec un t-shirt portant le slogan "Don't fuck the blogroll" que je lui envie beaucoup! J'en veux un rose! SP4M m'a fait parlé à la caméra de Laurent, à mon grand désespoir. Je ne suis pas naturelle à l'écran et j'espère être coupée au montage.

Au final, une très belle soirée, aussi arrosée que je l'avais au départ souhaitée.

mercredi 6 février 2008

Prenez un numéro

Vous mourez d'envie de décevoir une fille? Vous trépignez à l'idée de la faire pleurer un peu, voire même beaucoup? Votre plus grand rêve est de briser un coeur? Alors prenez donc un numéro! Je suis là, naïve, avec un coeur grand comme le monde, prête à vous accepter vous et vos conneries. Je suis tellement généreuse que je vais même vous donner une deuxième chance si vous vous plantez la première fois. Et le passé a démontré que la troisième et la quatrième chances ne sont pas exclues non plus. Juste à prendre un numéro et vous mettre en ligne, éventuellement, votre tour viendra.

Ne vous en privez pas surtout, ça fait juste 10 ans que je me fais de la peine à répétition en essayant de trouver quelqu'un à qui donner tout ce que mon petit coeur peut offrir. Qu'est-ce qu'une déception de plus ou de moins pour moi? Finir les yeux cernés en permanence d'avoir trop braillé la nuit, c'est quoi en comparaison de vos instants d'extase dans mon lit? Allez-y, prenez un numéro.

**************
La Raison: Ok! ok! ok! arrête un peu là! L'Épistolier n'est tout de même pas un salaud.

Le Coeur, furieux: On s'en calisse! Lui, les autres, peu importe... le résultat c'est que ça fait mal et qu'on pleure encore!

La Raison:
Mais tu voyais bien que ça n'allait nulle part...?

Le Coeur: Qu'est-ce que tu en sais?! Pfft! Un mois de "fréquentations" et hop! fini! Monsieur n'est pas amoureux! Monsieur ne semble même pas vouloir continuer de voir si ses sentiments ne vont pas évoluer!

La Raison: Quelle mauvaise foi! Tu sais très bien que toi non plus tu ne te réchauffais pas à son contact, que les choses étaient très différentes de l'été dernier.

Le Coeur: Alors pourquoi c'est lui qui quitte? Les Sens n'en finissaient plus de se plaindre de leur manque d'intérêt. Pourquoi nous on ne l'a pas "flushé" avant?

La Raison, coupable: C'est ma faute. En théorie, lui et la Patronne, c'est un bon match. Et l'an passé, tu étais plutôt emballée par lui. J'ai cru que si on persistait...

Le Coeur: Tu t'es trompé! Royalement! Je croyais que tu étais là pour nous protéger, que ça n'arriverait plus ce genre de situation?

La Raison: Je m'excuse. Je ne pensais pas que ça mènerait à ça.

Le Coeur: Ça? Ça?! Tu veux dire le fucking souper d'adultes où on te dit sur le ton de la conversation amicale qu'on ne t'aime pas et que ça ne va nulle part? Tu veux dire le mardi soir où la Patronne s'enfuit littéralement en courant et en pleurant chez une amie pour finir de digérer le repas qui passe plus que mal? Tu veux dire qu'une fois de plus on s'est fait parler de notre cul au lieu de se faire parler de notre esprit? On va te pardonner comment cette erreur de jugement, dis?

La Raison, sans voix: ...

Le Coeur: Alors maintenant je vais pleurer, d'accord? Toute la nuit si j'en ai envie. Demain c'est le Yulblog et je t'annonce tout de suite qu'on y va en transport en commun/taxi parce qu'on va boire et avoir du fun jusqu'à ce qu'on oublie qu'on a de la peine. Et t'as rien à dire là-dessus! Surtout, ne va pas me dire qu'on travaille le lendemain parce que je t'étrangle illico.

lundi 4 février 2008

Péter votre bulle

Je lis vos commentaires et je ris... jaune, mais je ris. Parce que je vous parle d'une nuit "collés", vous semblez me croire casée ou en bonne voie de l'être. Pourtant rien n'est si blanc ou si noir. Et encore moins rose. Je ne suis pas amoureuse, je n'ai pas besoin de lui, je n'ai pas d'attentes. C'est ce que profiter du moment donne comme résultat... C'est loin de mon objectif initial.

Tag!


Le Lapin blanc ne sachant plus comment attirer mon attention, il a recourt à la tag! On retombe en enfance!

Règlements:

  • Mettre le lien de la personne qui vous tag
  • Mettre les règlements sur votre blog
  • Mentionner six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même
  • Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant leurs liens
  • Aller avertir directement sur leurs blogs les personnes taguées

Voici donc ces six choses/habitudes/tics non importants...

  1. À chaque fois que je reçois mon Publisac, je classe mes circulaires de celle que j'aime le moins (Loblaws) à celle que je préfère (Canadian Tire) avant de les lire.
  2. Je ne supporte pas d'avoir les mains sèches et ne peut toucher à rien ni personne aussi longtemps que je ne les réhydrate pas.
  3. Je chante sous la douche... de l'opéra souvent.
  4. Je suis capable d'ouvrir les huîtres.
  5. J'aime que chacune de mes pièces sente quelque chose de différent, j'ai donc un parfum d'ambiance par pièce.
  6. Je me mords les lèvres quand je suis stressée.

Et voici les six personnes que j'ai choisies :

Sourcil Jaune
Véronique
L'ex
La souris
SP4M
Cyberyan