lundi 31 décembre 2007

Résolutions pour 2008

1- Faire de l'exercice un minimum de deux fois par semaine.

2- Manger plus de légumes et toujours déjeuner.

3- Ammener mes sacs réutilisables à l'épicerie.

4- Apprendre à me foutre de ce que mes collègues pensent et disent, faire mon travail de mon mieux et être fière de ce que j'accomplis.

5- Respecter mon budget et économiser pour le rêve du "condo à moi".

6- Acheter local et "vert".

7- Ne plus accorder d'attention aux hommes qui sont incapable de s'engager, de dire "je t'aime" le moment venu, qui critiquent mon apparence, qui veulent me changer, qui ne disent jamais "merci" et ne font aucun compromis.

8- Savoir savourer le moment présent.


Bon, allez-y avec vos paris! Dans combien de temps pensez-vous que j'aurai abanbonné plus de la moitié des mes résolutions?

dimanche 30 décembre 2007

D'inspiration cubaine

Voici quelques mots écrits sur une plage...


*****

Premier jour de beau temps depuis notre arrivée, les nuages sont partis et le vent s'est calmé. Enfin, le soleil. La chaleur glisse sur ma peau, impression que mon corps se détend et s'étire pour mieux profiter de la caresse. Ici, on oublie la vie qu'on avait sous la neige. Le travail, les collègues, Noël et les cadeaux, ma famille, mon chat... envolés! Ici, je ne suis plus une montréalaise célibataire début trentaine, ici je ne suis qu'Annie. Et c'est assez.

*****

Elle est là avant lui. Il ne la reconnaît pas tout de suite, elle lui tourne le dos. Il s'approche, lui touche l'épaule. Elle lève les yeux vers lui, sourit de le voir enfin là. Il se penche pour l'embrasser sur les joues, elle sent bon. Elle souhaite que ce contact trop bref se prolonge, déjà il se redresse. Elle soupire de le voir aussi beau que dans ses souvenirs. Elle se lève pour le suivre. Il se dit qu'elle lui plaît encore. Elle se dit qu'il lui plaît toujours. Il lui cède le passage devant l'escalier. Elle le frôle volontairement en fermant les yeux à demi. Il retient son souffle et l'envie qu'il a de la retenir. Ce n'est ni le moment ni l'endroit. Plus tard. Plus tard, après s'être longtemps effleurés, après que les regards appuyés aient tout avoué, après qu'ils aient cessé de faire semblant. Alors, ils partiront vers un ailleurs où ils seront seuls.

*****

Aimer. Incapable de s'en empêcher. Le savoir. Ne rien pouvoir faire que de constater. Penser à lui et rêver de l'apercevoir. Qu'il te manque à en pleurer. Ne pas ignorer que l'espoir est mince et la déception probable. Le chasser de ton esprit par un plongeon dans la mer.

*****

Ici, le sable; là-bas, la neige. Ici, le temps qui s'étire et là-bas, toujours en manquer. Ici, une peau chaude, douce et dorée; là-bas, une peau blanche qui a froid et sèche. Ici, mes pieds nus en liberté; là-bas, la prison des chaussures. Ici, le regard des hommes te dit que tu es belle dix fois par jour; là-bas, le regard qui seul compterait t'échappe sans cesse.

mardi 25 décembre 2007

Joyeux Noël!

Sitôt de retour du Sud, sitôt repartie pour mon Saguenay natal, histoire d'aller collecter mes cadeaux. Sans blagues, la famille étant peu nombreuse, mon absence se ferait par trop remarquer, alors malgré ma réticence à faire 1000km en 3 jours, me voilà à Chicoutimi. Je vous envoie donc mes meilleurs voeux en direct du 418.

Miracle du temps des Fêtes! Ma famille est branchée sur internet! Toutefois, vous me permettrez de vous revenir sur mes non-aventures cubaines lorsque je serai confortablement réinstallée dans mon chez-moi montréalais. Je sais que vous vous sentez négligés, mais ici c'est l'alcool, la bouffe et Super Écran qui m'intéressent!

D'ailleurs parlant d'alcool, il est passé 11h, elle où la bouteille de Bailey's...?

samedi 15 décembre 2007

Demain matin, Cuba m'attend

Enfin! Vacances au soleil très attendues et bien méritées! Pour la prochaine semaine, pas de nouveau texte de ma part, l'internet étant trop lent dans le Sud et mon temps là-bas trop précieux, je prend une pause de blogue. Mais j'aurai du papier et un crayon, quand l'inspiration viendra, et vous aurez droit aux (més)aventures cubaines à mon retour le 23 décembre. D'ici là, j'ai créé une catégorie "Best of" et je vous invite à lire ce que je crois être mes textes les plus originaux et les mieux écrits. Pour les nouveaux lecteurs, bien vous avez 7 jours pour vous taper tous les billets depuis le début!

En passant, bonne tempête dimanche! Faites-vous pas mal en pelletant! :P ;)

mardi 11 décembre 2007

Les choses préférées d'Annie en 2007

Ma collection de tasses isolantes qui me permettent d'emmener mon thé chai dans l'auto et d'avoir un air civilisé en arrivant au travail le matin.

Mes sandales plateformes Michael Kors, jolies et confortables, achetées pour 20$ au lieu de 150$ dans un entrepôt.

Mes lunettes fumées roses hyper tendance, achetées chez Buffalo pour 12$ où les petites vendeuses me les envient chaque fois que j'y vais car ils n'en ont plus de ce modèle.

Mon combiné DVD/VCR de LG. Sans lui, je manquerais "Sophie Paquin" et "Grey's Anatomy" au profit de ma vie sociale... ou plutôt, je manquerais ma vie sociale pour ne pas rater "Sophie Paquin" et "Grey's Anatomy".

Ma malette à maquillage Caboodles au look très professionnel qui me permet de trimballer toutes mes peintures de guerre de façon ordonnée.

Les sièges chauffants de mon Elantra, plus particulièrement le dossier qui fait une douce petite chaleur au creux des reins.

Mon sac à lunch ELLE qui ressemble à un sac à main mais est tapissé d'une pellicule thermique et imperméable. Je promène mon dîner en beauté maintenant.

Mon harnais, mes chaussons et tous mes accessoires d'escalade. Grâce à eux, je peux tomber en toute sécurité, merci La Cordée!

Ma carte de dégustation SAQ qui fonctionne à la succursale Val-des-Brises à Laval. Cette carte à puce vous autorise à déguster le vin de votre choix à travers 12 produits sélectionnés, le prix variant d'un à l'autre. Génial!

Mon portefeuille ESPE. Le mien est rose avec des fleurs, mais ils en font avec des oranges, des chats, des cerises, des poissons... Ils sont trop cutes et c'est canadien!


Inspirée de la fameuse émission d'Oprah Winfrey "Oprah's Favorite Things".

vendredi 7 décembre 2007

Et le gagnant est...

Fin de l'année toute proche, c'est le temps des bilans. Année riche en belles découvertes et fertile en (més)aventures de tous genres. On pourrait classer tout ça en catégories... faire un top trois par catégorie... et pourquoi pas désigner un gagnant...






Catégorie "Belle découverte":
  • la blogosphère

  • l'escalade

  • les vins espagnols
Et le gagnant est: l'escalade! enfin un sport que j'aime!


Catégorie "On aurait pu s'en passer":
  • les bitcheries sur mon compte de Collègue Vieille Sacoche

  • les tickets de stationnements

  • le virus du feu sauvage
Et le gagnant est: Vieille Sacoche! j'espère que tu trouveras quelqu'un d'autre sur qui jeter ton fiel dans ton nouveau milieu de travail.


Catégorie "Bonne Nouvelle", les nominés sont:
  • Clau et Syl vont avoir un bébé

  • peu importe

  • whatever
Et le gagnant est: Clau et Syl! Rien ne peut battre la venue de petit Benjamin.


Catégorie "Surprise de l'année", les nominés sont:

  • mon frère entre dans l'armée

  • Leloup se fait une blonde de 10 ans plus jeune que lui

  • je suis nommée scientifique sénior avec une belle augmentation
Et le gagnant est: la promotion! j'en reviens juste pas encore de la différence que ça fait dans mon portefeuille!


Catégorie "Mots les plus gentils entendus en 2007":

  • "as-tu des pneus d'hiver?" par Sébastien un soir de frimas

  • "ils sont beaux tes seins" dit par deux gars différents à quelques mois d'intervalle, faisant changement du habituel "t'as vraiment des belles fesses"

  • "t'es craquante. T'es le genre de fille qui me briserait le coeur." dit par V. un soir d'ivresse

  • "t'es une Super Puce! Super Annie!" dit par Leloup un jour où je pleurais

  • "un gars qui ne t'admire pas ne te mérite pas, parce que t'es une femme extraordinaire" dit par mon ami Mat, quelques heures avant ma rupture avec Dom
Et le gagnant est: Leloup, parce que ces phrases-là, il ne les dira plus jamais.(Mat va encore me dire des belles choses j'espère!)


Catégorie "Pire chose entendue en 2007", les nominés sont:
  • "t'es vraiment lourde" dit par Dom, régulièrement

  • "va au gym pis arrête de chialer sur ton ventre" dit par Dom

  • "toi, tu fais des fautes quand t'écris" dit par Dom devant ses meilleurs amis

  • "tu te penses tellement mieux que tout le monde" dit par Dom
Et le gagnant est: Dom, pour l'ensemble de son oeuvre!


Catégorie "Gars que nous avons le plus aimé fréquenté en 2007":

  • Dom

  • N.

  • D. L'Épistolier

  • Marc

  • Sébastien
Et le gagnant est: L'Épistolier, haut la main et loin devant les autres.


Catégorie "Gars auquel nous n'aurions pas même dû adresser la parole":

  • Dom

  • N.

  • V.
Et le gagnant est: Dom, haut la main et loin devant les autres.

samedi 1 décembre 2007

Repos

Mes textes sont flous ces temp-ci. Envie de vous perdre ou envie de me perdre? Vous vous demandez sans doute que se passe-t-il? Avec qui est-elle? Que nous cache-t-elle? Rien.

Trop de shopping, trop de bouffe, pas assez d'escalade. Trop de stress, trop de larmes sur mon boulot, pas assez de temps pour satisfaire tout le monde. Tantôt trop de gens, tantôt trop de solitude. Tantôt rose, tantôt bleue. Je n'aspire qu'à la paix, qu'au repos, qu'aux vacances.

Côté coeur, vraiment rien. J'ai eu deux dates avec le trop mignon et charmant Sébastien. Et à chaque fois, il a dit que j'avais l'air de vouloir me caser (insérer l'image d'Annie qui vomi ici) et m'a parlé du fait qu'il ne voulait pas s'engager. La dernière fois, il m'a même expliqué la différence entre la peur de l'engagement et le refus de s'engager; je dois être bouchée parce qu'au final, j'entends la même chose: pas d'engagement. Alors puisque c'est écrit dans le ciel en lettres de feu que je me ferai mal en poursuivant quoi que ce soit avec lui, j'ai choisi de ne pas le rappeler. Parce que c'est le privilège de la trentaine que de finalement être assez sage pour éviter les pièges douloureux plutôt que de tenter de leur échapper une fois prise dedans. Voilà! pas de troisième période ni de prolongation! N'empêche qu'il est séduisant à vouloir s'enfermer avec lui tout un week-end afin de lui faire mille choses sans-noms, jusqu'à ce que ne plus en pouvoir et pleurer de trop de plaisir. Longtemps qu'un gars ne m'avait pas fait cet effet-là. En fait, ça faisait 5 ans et des poussières. Note mentale: basé sur la fin de l'histoire précédente, se tenir très, très, très loin de Sébastien.

Voici que décembre est là et que je compte les jours qui me séparent de mon départ pour le Sud (14 jours!). Je réalise que je terminerai 2007 en solo car 31 jours pour trouver quelqu'un de bien, c'est un peu court. Meilleure chance en 2008? J'envisage un possible retour sur le Réseau. On m'a si longtemps vanter que rien ne valaient les rencontres traditionnelles, mais mes dernières expériences n'ont pas été assez concluantes pour que je tourne le dos à la virtualité. Pourtant ce week-end, un courriel d'une amie laisse croire qu'une première date se dessine à l'horizon... à suivre...

lundi 26 novembre 2007

Pour le suivant...

Cher Futur Homme du Moment,


J'écris ces lignes en souhaitant que tu ne les lises jamais. J'espère secrètement, qu'en plus de qualités nombreuses et de défauts adorables, tu auras une vie bien remplie. Le genre de vie qui ne te laissera pas deux minutes pour surfer sur le net et lire des blogues perso de filles célibataires qui en dévoilent un peu trop sur elles-mêmes.

J'ai envie que tu te présentes à notre premier rendez-vous sans avoir avec toi une foule d'informations sur qui tu penses que je suis et ce que je veux. Je veux que tu apprennes à me connaître sans préjugés et non que tu essaies de vérifier si je suis la même fille dont tu lis les textes quasi-quotidiennement. J'aimerais que tu saches ce que je ressens pour toi parce que je te l'ai dit et non pas parce que tu l'as lu entre deux lignes. Je veux pouvoir écrire sans contrainte. Je veux coucher sur le papier mes impressions sur ce que je vis avec toi et sur ce qui fait que tu es spécial pour moi sans me sentir mise à nue.

Je n'ai plus envie de me censurer, de dissimuler et/ou mentir parce que le gars qui m'intéresse - voir même son ex ou le mien - font partie de mon modeste (mais Ô combien apprécié!) lectorat. J'en ai assez d'écrire un texte délibérément travaillé pour séduire l'homme du moment. Je veux retrouver la liberté de mes premiers instants où seulement quelques paires de yeux anonymes se posaient sur mes mots et où mon Coeur n'était pas sans cesse bâillonné par la Raison.

Toi qui fera battre ce Coeur, frémir ces Sens et sourire la Raison, je veux pouvoir choisir le moment où je te parlerai de mon blogue et de ce qu'il représente pour moi. Je veux pouvoir t'expliquer que cette Annie-là est une partie de moi, mais pas entièrement et complètement moi. Je veux être à côté de toi quand tes yeux se poseront pour la première fois sur ces pages roses, afin de t'expliquer le pourquoi et le comment, que tu ne te méprennes pas. Et je te sais, sans même te connaître, assez intelligent pour saisir et comprendre.

Ta future fréquentation,
Annie xx

jeudi 22 novembre 2007

Kaïn chante...

L'amour du jour

À force d’avoir les yeux plus grands qu’le ventre
Aussi grands qu’un village entier d’géants Beaupré
À force de pus savoir vraiment quoi
vouloir

Je pense encore un peu à toi

À coup de mots malades qui vivent dans leur passé
De lettres jaunies par de vieux rêves illettrés
À coup d’absences de trop loin trop souvent répétés
Je me suis perdu entre nous deux quelque part au fond de nous
deux


Mais encore là, je sais pus trop quoi penser d’moi
De ce que je suis devenu depuis
Ou de ce que j’étais avant toi
J’ai mal à l’amour du jour
Mal en dedans, aux alentours
À tout ce que j’pourrais prendre comme roue
d’secours

Je pense encore un peu à toi
Juste encore un peu mélangé

C’est devenu trop facile, de r’virer
d’bord

De recommencer à zéro, de faire chambre à
part

De marcher sur le monde de haut sur un fil
d’amour

C’est devenu trop difficile d’y
croire


Y’a tellement d’monde à aimer, autour de moi
Des fois je sais pus trop où m’embarquer
À soir je m’endors en homme libre, rêvant que demain
Me réveille un peu moins rêveur


Trop difficile d'y croire... Je n'ai plus la force, mes ailes trop souvent brûlées ne peuvent plus me porter et pour voler, il faudrait qu'on me tende la main...

mercredi 21 novembre 2007

Maudite bonne game!

- Et bien le score est maintenant 1 à 1 après la deuxième période de ce match enlevant opposant Annie de Montréal à Sébastien de la Rive-Sud. Alors Gilles, que pensez-vous de la partie jusqu'à maintenant?

- Excellente partie! pleine de rebondissements et d'imprévus! L'attaque de Sébastien est toute en douceur mais ses yeux foncés désarçonnent complètement Annie qui laisse tomber toute défense et se retrouve souvent avec un filet désert. Il faut dire que les derniers matchs l'opposant aux Mean Colleagues de Ville St-Laurent l'ont partiellement épuisée et que son jeu s'en ressent pas mal.

- Mais elle a tout de même réussi à marquer un but!

- Alors là, nul doute que l'avantage numérique y a été pour quelque chose!

- Qui va remporter la partie selon votre analyse du jeu?

- Difficile à dire mon cher Pierre, d'un côté la jeunesse et la fougue de la recrue, de l'autre l'expérience et la passion du vétéran. Nos deux opposants ont chacun leurs forces et semblent avoir la volonté de l'emporter. Je ne serais pas surpris qu'on se rende en prolongation...

lundi 19 novembre 2007

je... il... ça...

Voilà les mots ne me viennent pas parce que j'ai trop peur de mettre noir sur blanc ce qui se passe dans ma tête... dans mon coeur...

Une date intense vendredi. Terminée très tard en se promettant de se revoir dimanche. Puis la déception que j'avais redoutée lorsque dimanche, il me dit qu'il est trop fatigué pour me voir. Puis l'espoir avec sa proposition pour un cinéma mardi. Mardi, c'est demain. Et tout ce que j'ai c'est peur de me faire mal. Au lieu d'être heureuse, je suis juste effrayée que ce soit à sens unique. Il est si jeune, pas étonnant que les mots honnis aient déjà franchi ses lèvres: peur de l'engagement...

jeudi 15 novembre 2007

Branlebas de combat!

J'ai une date!!! Sébas a appelé, on a parlé encore une heure... aucun red flag à l'horizon! Alors voilà que j'ai toute la journée de demain pour me poser les habituelles questions... qu'est-ce que je vais mettre? jeans, pantalons ou la jupe pour frapper un grand coup? look plus sexy ou plus girl-next-door? mes souliers ou mes bottes? cheveux raides ou bouclés? On dirait que ça fait une éternité que je n'ai pas été aussi enthousiaste d'une première date. Je suis vraiment énervée et tout sourire.

Demain soir, je vais manger des sushis en charmante compagnie. Est-ce enfin la Malédiction du Célibatorium qui commence à agir?

mardi 13 novembre 2007

Entrefilet


Je l'ai fait! Ok! j'avoue qu'une coupe de vin rouge a aidé à trouver le courage nécessaire, mais j'ai bel et bien appelé Sébastien ce soir. Plus d'un mois après notre rencontre, il m'a reconnue tout de suite. On a jasé une heure, je lui ai laissé mon numéro et on devrait se voir vendredi... Note mentale: on est belle, on est fine et on est capable d'appeler un gars un mardi soir et de le déranger pendant la game des Canadiens!

lundi 5 novembre 2007

Et maintenant...

Ce serait bien si je pouvais arrêter de m'inventer des histoires et juste écouter ce qu'on me dit. "Je ne veux pas de blonde" ça doit bien vouloir dire "je ne veux pas de blonde" même pour moi?! Peu importe si j'ai confiance en mes charmes et en qui je suis, on ne peut pas faire changer d'idée un gars qui décide dès le départ que tu n'es pas ce qu'il recherche. Et quand c'est compliqué au début, ça ne s'arrange jamais avec le temps.

J'ai de la peine et je m'en veux d'avoir mal gérer mes attentes. Quand est-ce que je vais finir par apprendre? Pourquoi je m'attache si facilement, si rapidement? C'est pour mieux être déçue? C'est efficace.

Et maintenant quoi? Retour à la case départ... oserais-je rappeler le mignon Sébastien? Ou pousser le bouchon jusqu'à me réabonner au Réseau? Pour l'instant, le coeur n'y est pas.

dimanche 4 novembre 2007

Annie au Village

Hier soir, j'ai affronté les lions. J'étais la seule célibataire sur les treize personnes invitées pour l'anniversaire de Nicki. Et j'ai survécu. J'ai même eu du plaisir. J'avais invité Marc, mais je l'ai "désinvité" après une drôle de discussion mercredi soir qui m'a laissé perplexe, autant sur ses intentions que sur les miennes. N'empêche qu'il m'a manqué hier au point de lui envoyer un message texte. Il a répondu un truc gentil qui m'a fait sourire.

Et je suis allée danser dans le Village avec Chris. J'aimerais bien savoir comment le gars "straigth" fait pour repérer la fille hétéro dans la foule eclectique qui se trémousse sur le plancher de danse du Sky. Hier, le prédateur en question m'a offert un verre et m'a demandé de l'accompagner fumer dehors. Note mentale: passé le 1er novembre, il n'est plus sympa de tenir compagnie aux fumeurs dehors; les attendre à l'intérieur à l'avenir. En 3 minutes de conversation, il a réussi à se vanter de faire du recyclage faute de ne pas avoir de job (?!) et de ne pas avoir compléter son secondaire. Je l'ai bêtement planté là en le remerciant pour le Perrier (je conduisais). Chris m'a dit que le gars était cute et que si je voulais, je pourrais le ramener. Je l'ai regardé d'un drôle d'air et j'ai dit: je suis venue pour danser. Ce que j'ai fait jusque vers 2h du matin après quoi je suis allée me glisser entre mes draps avec délice.

Je me suis levée avec un sacré mal de bloc, malgré ma consommation plus que raisonnable de la veille. Est-ce que le vin blanc donne davantage mal à la tête? Marc et moi avions parlé de se voir, mais rien n'était fixé alors je suis restée étendue sur mon lit une bonne partie de l'après-midi, Advil et verre d'eau à portée de main. Je ne lui ai pas donné de nouvelles et lui non plus ne m'a pas contactée... Ça se complique et ça commence à me déranger cette non-histoire. Je supporte mal de ne pas savoir ce qui en est et je préfèrerais que les choses soient claires, même si elles ne vont pas comme je le voudrais.

Depuis quelque temps, l'envie d'aimer et d'être aimée prend de plus en plus de place. La solitude ne me pèse pas vraiment et j'aime la vie que je mène. Mais j'ai tellement envie de partager mes bons et mes mauvais coups avec quelqu'un. J'aimerais bien que la "malédiction du Célibatorium" me tombe dessus.

jeudi 1 novembre 2007

Answer

I will be the answer at the end of the line
I will be there for you while you take the time
In the burning of uncertainty I will be your solid ground
I will hold the balance if you can't look down



J'aimerais pouvoir être la réponse... pour moi-même, pour lui, pour les autres... mais je ne suis que moi et ce n'est pas toujours assez.

lundi 29 octobre 2007

Je suis...


  • une femme de 31 ans


  • la fille d'un père absent dont j'ai toujours cherché l'approbation et d'une mère avec qui j'ai peu en commun


  • la petite-fille d'une grand-mère formidable qui est partie trop tôt


  • la grande soeur d'un militaire pour qui je donnerais ma vie


  • l'heureuse maîtresse d'un chat jaune en perpétuel manque d'affection


  • l'amie la plus loyale et compréhensive que je puisse être


  • une scientifique qui aime et parfois déteste son travail


  • la collègue qu'on comprend souvent mal


  • une toute nouvelle fervente de l'escalade


  • une bonne joueuse de Scrabble et une championne de Quelques arpents de piège


  • une fille insatisfaite de son ventre et des cuisses


  • une fan de Grey's Anatomy, de Lost et de Sex and the City


  • une amante exigeante, intense et kinky à l'occasion


  • une grande procrastinatrice, une tête de mule, une paresseuse


  • une cuisinière qui se débrouille


  • la locataire d'un 3 et demi à Montréal


  • une acheteuse de chaussures


  • une passionnée de lecture


  • un être social qui déprime après deux jours en solitaire, mais aussi une sauvage qui a besoin de ses moments de solitude


  • une "gameuse" à ses heures


  • une stressée qui dort mal et se gratte plus la pression augmente


  • une "parleuse" au téléphone, une "chatteuse" sur msn, un moulin à paroles en réalité


  • une saguenéenne et fière de l'être


  • une graduée de l'université de Sherbrooke


  • un coeur trop sensible coincé avec un esprit trop rationnel dans un corps trop sensuel


  • une "écouteuse" de jazz, d'opéra et de pop


  • une voyageuse n'ayant pas assez voyagé


  • un vrai bébé quand on m'offre un cadeau


  • une myope très myope


  • un cas de rage au volant embryonnaire


  • une amoureuse qui a beaucoup à offrir à celui qui saura l'aimer pour ce qu'elle est

samedi 27 octobre 2007

Soupir

Regarder le jour et l'heure à laquelle j'écris ces lignes. Pathétique n'est-ce pas? Samedi soir, en pyjama sur mon sofa, toute seule et ennuyée des bêtises que ma télé génère. *soupir*

J'ai revu Marc cette semaine. J'ai eu un baiser... en fait, plusieurs. Il embrasse tellement bien que je pourrais passer des heures à ne faire que ça. J'aime beaucoup le temps qu'on passe ensemble, il me fait tellement rire. Il me plaît beaucoup. Beaucoup trop? dit la partie de moi qui est peureuse et méfiante. *soupir* Je ne sais pas où je m'en vais avec Marc. Je ne sais même pas ce que je veux et encore moins ce qu'il veut car je perds mes antennes avec lui. Étrangement, je n'ai pas envie de me/de lui/de nous poser la question. J'ai juste envie de profiter des bons moments et de suivre la vague... je pense. *soupir*

Je suis sortie avec des copines hier soir. On est allées manger à L'Ouzeri sur St-Denis. Mmm... quel excellent repas on a fait. On est ensuite passées par Le Petit Medley. C'était étrange hier, l'ambiance n'était pas aussi cool qu'à l'habitude. Il faut dire que mon souper passait mal, sans que je sache pourquoi, alors je n'avais pas le coeur à la danse. On est rentrées plus tôt et on a jasé jusqu'aux petites heures. Donc ce matin, je me suis levée sans avoir mal à la tête. *soupir de soulagement*

Aujourd'hui, j'ai reçu un e-mail de mon amie Nicki au sujet de son anniversaire. Invitation que j'attendais et redoutais. Comme je le craignais, je serai la seule personne célibataire à ce souper. Ça me donne le goût de brailler. *soupir*

Demain matin, j'ai un cours d'escalade. Enfin! ça fait plus d'une semaine que je n'ai pas grimper car France s'est malencontreusement fait mal au bras. J'ai très hâte même si je sens que mes muscles vont me punir de bien des façons de ce manque de pratique. *soupir*

mardi 23 octobre 2007

Fan finie

.... des crooners! Ça commence avec un gars qui s'appelait Frank...




puis par un twist futuriste, on accroche sur une reprise de Robbie et Nicole...



et puis viens la relève, la vraie! Et on soupire pour M. Bublé qui sera à Montréal en janvier. Avis à tous: j'accepte toute invitation à son spectacle si vous avez un billet de trop!



You give your hand to me
Then you say hello
I can hardly speak
My heart is beating so
And anyone can tell
You think you know me well
But you don't know me

No, you don't know the one
Who dreams of you at night
And longs to kiss your lips
And longs to hold you tight
Oh I'm just a friend
That's all I've ever been
'Cause you don't know me

dimanche 21 octobre 2007

Fin de la catastrophe

- Salut, c'est Annie.

- Salut! ça va?

- Plus ou moins.

- Comment ça?

- Comment dire? Je me suis levée ce matin avec un début de feu sauvage...

- Ah! tu ne peux plus "frencher"?! dit-il en riant.

- C'est ça, oui, ma bouche ne peut plus que parler et manger actuellement.

- On va faire les deux! C'est pas grave, vient-en!

Soulagée, j'ai pris en note les indications qu'il me donnait et suis partie à sa rencontre. Ce fut une très belle soirée. Ses petites attentions telles que de me tenir la taille en marchant sur la rue ou d'insister pour tout payer quand j'offrais plus que volontairement ma part, m'ont vraiment charmée. Les choses sont faciles avec Marc, rien n'est lourd. On rit beaucoup et il ne semble jamais y avoir de malaise peu importe la situation. C'est terriblement rafraîchissant après le manque de légèreté de mes dernières histoires. Je me sens bien à ses côtés, plus sûre de moi et en paix.
Il a été difficile de ne pas s'embrasser, il était clair que nous en avions envie tous les deux. Mais les caresses, les petits massages et les baisers dans le cou m'ont fait découvrir un potentiel de plaisirs physiques insoupçonnés. J'ai hâte de le revoir... avec une bouche complètement fonctionnelle cette fois-ci! Et mon miroir semble vouloir me donner le ok pour très bientôt.

jeudi 18 octobre 2007

Catastrophe!

Quelque part durant l'été, j'ai rencontré Marc via des amis de mes amis. Je l'ai trouvé cute, mais L'Épistolier n'avait pas encore passé l'arme à gauche, alors je n'ai pas même considéré son potentiel. On s'est recroisés en fin de semaine et on a tellement eu de fun ensemble, qu'on a finalement échangé nos numéros. On s'est jasé presque à tous les soirs, ce qui m'a permis de découvrir qu'en plus d'être mignon et sexy, Marc est brillant, attentionné et très drôle. Il me fait vraiment rire et en prime, il rit de mes blagues. Nos conversations sont vite devenues du flirt égayant ces froides soirées d'automne. Et peu à peu, Marc a pris la place du beau Stef dans mes rêvasseries d'avant sommeil.

Quand il m'a demandé quand est-ce qu'on se voyait, j'ai dit: jeudi. Ma hâte que le fameux jour de cette première rencontre seule à seul arrive semblait partagée. Pour tuer le temps, je me suis joué je-ne-sais-combien de scénarios de soirée envoûtante se terminant par un baiser qui me laisserait molle de la tête aux pieds. J'ai imaginé la douceur de ses lèvres, la façon dont il me tiendrait contre lui, comment je mettrais mes bras autour de son cou, etc. Ce baiser-là, j'en ai terriblement envie. Et rien ne pourrait m'empêcher de l'avoir...

... c'est ce que je croyais! Ce matin, à mon réveil, j'ai plus ou moins fait attention à la petite rougeur près de ma lèvre inférieure. J'étais en retard, trop pressée pour examiner attentivement la chose. Quelle erreur! Car il est maintenant midi et après consultation du miroir des toilettes des dames, ce que je croyais bénin s'avère une vraie catastrophe: j'ai un début de feu sauvage!!! Le jour de ma rencontre avec Marc! La seule chose au monde, que dis-je, de l'Univers, qui pouvait m'empêcher de l'embrasser ce soir! Quel "timing" absolument pourri! Ça doit faire pas loin d'un an que mes lèvres sont vierges de toute éruption disgracieuse et là, juste là, pas hier ou la semaine prochaine: l'horrible virus destructeur de vie sociale qui se ramène.

Bon, penses vite, Annie! On est au travail, donc loin de toute médication possible. En plus, je sais pertinemment qu'il est trop tard pour la petite crème magique, il aurait fallu agir ce matin. De la glace! J'en ai de la glace au labo et ça aide à diminuer l'enflure! Ouais! mais tu vas faire ça comment pour éviter que tes collègues te voit dans ton bureau à aire ouverte? Et même si tu réussis à cacher ton glaçon, tu ne pourras pas cacher la rougeur causée par le froid qui ne manquera pas de suivre. Ok, réfléchissons. Je peux sûrement le camoufler sous du maquillage pour ce soir par contre. D'accord, mais veux-tu vraiment risquer que Marc essaie de t'embrasser et que tu recules par peur de le contaminer? Aaaahhh! Pas le choix. La seule solution, c'est la vérité. Va falloir lui dire que tu as un petit feu sauvage et voir sa réaction. Quelle humiliation! Au pire, on va devoir reporter à la semaine prochaine... au mieux, je vais être près de lui pendant le film et j'aurai deux becs sur les joues... Misère!

dimanche 14 octobre 2007

All you need is love!

Un de mes films préférés...

samedi 13 octobre 2007

Ouch!


Deuxième samedi de suite où je me réveille un peu confuse... au moins ce coup-ci j'étais dans mon propre lit. Seule et avec un mal de tête qui dépasse mes attentes de la veille.

Hier, c'était notre soirée de célibataires du Célibatorium au Lobby Bar Lounge. LA soirée pour laquelle j'ai magasiné quasi tous les soirs cette semaine afin de trouver LE top sexy: corset de satin porté par-dessus une chemise en transparence. Je crois avoir atteint mon but d'après le regard admirateur de certains et les commentaires de certains autres. Personnellement, j'ai trouvé le port du corset intéressant: je me suis tenue très droite toute la soirée!

LeCélibataire, SourcilJaune, LeChatNoir et moi-même étions présents. Nous avions entraîné dans l'aventure les amis célibataires de notre connaissance. Et quelle belle surprise! certains de nos lecteurs sont venus malgré leur crainte de ne pas nous repérer. Mais on ne pouvait manquer nos supers bracelets lumineux qui ont fait jasé toute la soirée. C'était très intéressant de rencontrer quelques membres de notre lectorat et de mettre un visage sur des pseudonymes. J'ai jasé, j'ai dansé, j'ai bu. Je ne sais pas si les gens ont eu autant de fun que moi, mais si c'est le cas, alors la soirée a été réussie! Sur ce, je retourne me coucher avec deux Advil...

samedi 6 octobre 2007

Soirée improvisée

C'est la lumière qui entre par la fenêtre qui me force à ouvrir un oeil. Je ne suis pas chez moi et je constate que j'ai dormi avec mon soutien-gorge. Mon regard myope fait le tour de la pièce. Ça va, je suis chez mon amie France. Soulagée, je referme les yeux et tente de me rendormir. Mais la soirée d'hier me revient par flash...

Je ne "feelais" pas et j'ai pleuré au téléphone quand France a appelé. On est allées faire de l'escalade comme prévu et j'étais en feu. Hey! j'ai même réussi le fameux mur avec la cheminée qui me narguait depuis la dernière fois! Et tout le négatif est parti avec la grimpe.

Après, France voulait aller prendre une bière. Me suis regardée: pas maquillée, souliers plats, queue de cheval et casquette; lui ai demandé si elle était sérieuse. Elle a dit qu'on s'en foutait. On est tout de même passées par chez moi que je mette un jeans et une touche de parfum. Maquillage? Ah! puis non! Vive le naturel! Alors on est allées au Petit Medley.

La première pinte a fait disparaître mon impression de ne pas "fitter" avec les pitounes de la place. On s'est mis à jasé avec deux facteurs. On n'a plus les facteurs qu'on avait! Ils sont jeunes et cutes maintenant chez Postes Canada. L'un d'eux, Benoit nous a payé des shooters et je me suis mis à danser avec lui.

Puis j'ai vu Chris et Mat, couple gai de mes amis. Ils étaient venus en gang avec des collègues. Comme à l'habitude quand ils sont autour, ils ont un plan de fou pour moi. Le plan a pour nom Sébastien et est vraiment cute. Assez pour que je le laisse m'embrasser éventuellement... plus d'une fois.

J'ai bu pas mal, mais je me rappelle n'avoir payé qu'un verre... Qui a payé pour tout cet alcool?! Peu importe. Mais l'auto a dû restée sagement stationnée près du bar. D'où que je me réveille chez France avec un léger mal de bloc.

Attends! T'oublie un détail! Il y autre chose! Je tends la main vers mon jeans qui a abouti sur la chaise à côté du sofa-lit, cherche la poche, y plonge la main et en sort deux bouts de papier chiffonés. C'est ce que je croyais: j'ai bel et bien deux numéros de téléphone... Celui de Benoit... Celui de Sébastien...

jeudi 4 octobre 2007

Des fois

Des fois, ça prend juste une fille de vingt-cinq ans pour te rappeler que tu es vieille. Des fois, ça prend juste une fille que tu ne connais même pas pour t'empêcher de tendre la main pour atteindre ce qui te fait envie. Des fois, ça prend juste une fille dont tu as entendue parler sans la voir pour que tu te souviennes à quel point tu es inadéquate. Des fois, ça prend juste une fille, une autre qui n'est pas toi pour recueillir ce que tu as voulu, ce que tu as cru être tien si longtemps.

Des fois, ça prend juste un gars qui t'aime pour te faire de la peine en te parlant d'une autre. Des fois, ça prend juste un gars que tu veux pour te faire fâcher un peu. Des fois, ça prend juste un gars qui cache son bonheur pour que tu sentes qu'on a pitié de toi. Des fois, ça prend juste un gars que tu voudrais près de toi pour te faire sentir encore plus seule.

Des fois, ça prend juste moi pour pleurer sur le passé qui devrait y rester. Des fois, ça prend juste moi pour me gâcher l'existence. Des fois, ça prend juste moi pour me virer à l'envers jusqu'au malaise. Des fois, ça prend juste moi pour avoir envie de tout envoyer promener...

À vos agendas!!!

Le vendredi 12 octobre prochain, mes amis du Célibatorium et moi-même seront au Lobby Bar Lounge pour une petite soirée. Nous vous y attendons vers 22h, que vous soyez célibataire ou non. Amenez vos amis et venez prendre un verre avec nous!

mercredi 3 octobre 2007

Encore!

Mon regard évite le sien et le cherche aussi. Sa main chaude se perd sur mon dos, je me sens fondre. Envie de plus. Plus tard, son corps contre le mien et mon esprit qui vacille. Mes doigts sur sa nuque finissant par jouer dans ses cheveux. Puis enfin, un baiser.

Pas un vrai premier baiser, pas celui qu'on attendait. Non. Pire et mieux. Juste ses lèvres bien appuyées contre les miennes, juste le temps de réaliser et de regretter que ce soit terminé. Déjà, il s'éloigne, s'enfuit. Les Sens, à peine sorti du sommeil des derniers mois, protestent et le réclament: "Lui! Oui! Lui!" La Raison, sourire en coin, admire la tactique encore et encore, s'étonnant de s'être si bien laissée prendre au jeu du Désir...

samedi 29 septembre 2007

To text or not to text

Hier, j'ai eu mal à la tête toute la journée et j'ai commencé à faire de la fièvre en fin d'après-midi. Une fois rendue chez moi, je n'avais que deux envies: manger et végéter sur mon sofa. Je commençais à me douter qu'une sortie au Petit Medley n'était pas dans les plans souhaitables.

Donc vers 21h, j'envoie un texte à V.: Feel pas, la fièvre... me couche, désolée.

21h55, il envoie: T ou? (c'est vraiment poche l'écriture "text")

Je ne réponds pas en me disant que si je lui dis que je me couche, faudrait qu'il comprenne que je suis surement chez moi!

12h03: décu...

3h08: très...

Le dernier je l'ai lu ce matin. Je ne sais pas trop ce que je dois faire de ça, il semble être pas mal plus intéressé que je ne le suis et je me sens redevenir savon. Notre conversation au téléphone ne m'a pas jetée à terre, en fait plus j'y repense plus je ne vois que les red flags: il est fumeur et côté carrière, il ne sait pas trop ce qu'il veut et où il s'en va. Ce dernier point peut apparaître futile, mais quand on me connait on sait que je suis une fille décidée et que les gens brouillons me donnent de l'urticaire. Je ne trouve pas très attirant quelqu'un qui erre d'une job à l'autre à 30 ans. Bref, je pense que je vais seulement ne pas répondre puisque je réalise que mon intérêt envers lui est assez limité.

jeudi 27 septembre 2007

Annie craque

Voilà que c'est jeudi, que la journée a été rude au boulot ce qui a justifié la troisième coupe de merlot et que c'est la première de mon show télé fétiche Grey's Anatomy. Émission maudite qui donne le goût d'être amoureux et qui fatalement me fait m'exclamer: "mais il est où mon McDreamy?!" Effectivement, où est le gars qui me regardera aussi intensément et qui m'aimera tellement que le moindre de ses gestes le trahira? Est-ce que cela n'existe qu'à la télé?

Alors j'ai craqué et pour tenter (en vain?) de m'approcher de la fantaisie, puisque Stef demeure dans sa tour d'ivoire, j'ai rappelé V. Se faire dire "je suis vraiment content que tu m'appelles", même dans une mer de red flags doit bien compter pour quelque chose, non? Je l'espère car j'ai un semblant de rendez-vous au Petit Medley demain soir, une simili "date" qui n'en est pas une et où je ferai mon gros possible pour ne pas me pointer en solo. Pourquoi ai-je le sentiment de courir vers une déception?

Tous les palmiers...


Voyez-vous cette plage? Ces parasols? Ces chaises longues? Le 16 décembre, je serai allongée sur une de ces chaise sur cette plage... près d'un parasol mais définitivement pas en dessous si je veux être bronzée pour les Fêtes!!!

Des amis et moi nous envolons vers Varadero le 15 décembre direction le soleil, la mer et le rhum! Soixante-dix-neuf dodos avant le départ! *soupir* L'attente sera longue, mais la récompense encore plus appréciée. Et d'ici là, bien il y a l'escalade qui est en train de se révéler ma nouvelle passion, V. qui hante mon répondeur et l'insaisissable Stef que je n'embrasse que la nuit pendant mon sommeil. Note mentale: une "date" avant Halloween ne nous tuerait point. Correction: une nuit torride avec Stef, V. ou un inconnu incroyablement sexy d'ici décembre ne nous tuerait point... en fait, ça pourrait même rendre l'attente de Cuba plus supportable!

dimanche 23 septembre 2007

What do you say?

Les jours passent. Je n'appelle pas V. Je rêve au beau Stef, à un baiser possible, à des caresses appuyées, aux Sens qui reprennent toute la place. Et je commence à croire qu'il y pense aussi...

Et juste à ce moment, une chanson arrive qui dit tout ce que j'ai envie de dire:

"Don't know much about your life.
Don't know much about your world, but
Don't wanna be alone tonight
On this planet they called Earth.

You don't know much about my past, and
I don't have a future figured out.
And maybe this is going too fast.
And maybe it's not meant to last,

But what do you say to taking chances,
What do you say to jumping off the edge?
Never knowing if there's solid ground below
Or hand to hold, or hell to pay,
What do you say,
What do you say?

I just want to start again,
And maybe you could show me how to try,
And maybe you could take me in,
Somewhere underneath your skin?"



Merci Céline! ;)

mercredi 19 septembre 2007

I can't take my eyes off you...

...I can't take my mind off you.

mardi 18 septembre 2007

Confuse

V. a rappelé hier soir. Il voulait me laisser savoir qu'il était de retour en ville et prendre de mes nouvelles. Je sentais qu'il avait envie de me demander si on pouvait se voir, mais je n'ai pas ouvert la porte. Juste jasé un peu et raccroché sans rien promettre.

Je ne me sens pas correcte de le laisser poireauter comme ça. Simplement parce que je voudrais avoir la chance d'embrasser le beau Stef qui ne voudra peut-être jamais se décider à m'approcher. *soupir*

Je suis confuse. D'un côté, il y a un gars vraiment beau, intelligent et attentionné qui semble sérieusement s'intéresser à moi. Il a de bonnes valeurs, un travail qui a de l'allure et veut des enfants même. Je ne sais pas trop si on se plairait au-delà de la première "date", mais je pense que ça pourrait être agréable de le connaître davantage.

De l'autre côté, il y un gars vraiment cute, intelligent et sensible qui m'envoie des signaux ambigus. C'est un bon gars, mais il semble mêlé et pas sûr de ce qu'il veut. Je ne sais pas trop si on se plairait au-delà de la première baise, mais je pense que ça pourrait être plus qu'agréable sur le moment.

Une fois noir sur blanc comme ça, j'ai l'air d'une folle finie qui court après un amant potentiel au lieu de se concentrer sur le chum potentiel. (Note mentale: tenter d'éviter d'avoir l'air d'une folle finie sur le blog à l'avenir) Je ne sais pas quoi faire...

lundi 17 septembre 2007

You'd think that people would've had enough of silly love songs...

We should be lovers...
We can't do that.
We should be lovers!
And that's a fact.

dimanche 16 septembre 2007

Juste ça

J'écris moins ces temps-ci car je me fais à croire que ma pause amoureuse se prolonge. V. est toujours "sur la glace", je ne l'ai pas rappelé. Il m'a clairement dit que la balle était dans mon camp et de le recontacter quand je serais prête. En théorie, rien ne m'arrête. Sauf que...

Sauf qu'il y a quelqu'un d'autre qui me trotte dans la tête. En fait, il trotte tellement qu'il doit bien avoir fait 100km maintenant! Le beau Stef, comme je me plais à l'appeler dans son dos, occupe mes pensées des plus romantiques aux plus débridées. Et je ne comprends pas trop pourquoi. D'accord, il est cute, brillant, drôle. Mais je ne le connais que très superficiellement. Pourquoi alors est-ce que je souris quand il rit, que je suis bien quand il est physiquement près de moi et qu'un mot gentil de sa part met du soleil dans ma journée?

J'essaie régulièrement de chasser cette idée de lui et moi ensemble. Je me dis que ça n'a pas de sens, je trouve toutes les raisons qui font que cette histoire ne fonctionnera pas et je me convaincs que mon intérêt n'est pas partagé. Mais invariablement, à chaque fois que je me sens prête à l'oublier, il me fait un sourire, me regarde ou m'envoie un message ambigu, et c'est reparti! Parfois nos courriels virent carrément au flirt et je commence à croire que peut-être lui aussi... Puis je ne sais pas, on laisse les choses en suspend, rien ne se passe, tout est un peu flou. C'est autant de sa faute que de la mienne, personne ne bouge ou n'ose le faire. Je suis trop peureuse pour prendre le risque de le toucher de manière non-équivoque.

Pourtant j'ai juste envie de l'embrasser, d'être contre lui, de sentir sa chaleur. Je voudrais qu'il me renverse sur un lit, me déshabille et fasse de moi ce qui lui plaît. J'aimerais m'endormir dans ses bras, encore toute tremblante de ses caresses et de ses baisers. Juste ça. Juste ça ce serait tellement bien.

jeudi 13 septembre 2007

Freak show

Trucs étranges que je fais et qui prouvent que, comme tout le monde, j'ai mon petit côté "freak"...

  • je mange ma Oh! Henry! en commençant par le chocolat et les arachides dans le but de garder le nougat pour la fin
  • au moment de l'addition au restaurant, je ramasse les bonbons de ceux qui ne les veulent pas et les mets dans mon sac-à-main... quand je les retrouve plus tard, je suis super contente
  • quand je mange des sushis, je commence et je termine toujours par un rouleau à l'avocat
  • je suis une "gameuse" et je ne joue qu'à un seul jeu Les Sims 2... mais quand je m'y mets, ça m'arrive de jouer 8h en ligne! (Note mentale: Get a life!)
  • j'aime que mes serviettes soient pliées d'une certaine façon et je les replie si quelqu'un ne le fait pas "comme il faut"
  • quand une de mes orchidées ne fait plus de fleurs, j'en achète une autre qui en a
  • je dors en cuillère avec un oreiller toutes les nuits depuis février 2003 (Note mentale: Get a boyfriend! or at least get a lover!)
  • quand j'écoute une de mes émissions de télé préférées, je ne réponds pas au téléphone
  • je ferme systématiquement toutes les portes d'armoires et de garde-robes ainsi que les tiroirs.... je me relève de ma chaise ou de mon lit pour le faire
  • je rêve toutes les nuits... sauf celles où j'ai trop bu ou pris du Benadryl pour allergies
  • je chante dans mon auto tous les jours où je conduis seule
  • parfois, le soir chez moi, j'invente des chansons et je les chante à mon chat (Note mentale: Ok! Seriously girl! Get a boyfriend!)

mardi 11 septembre 2007

L'argent fait le bonheur!

Aujourd'hui, je me suis assise avec le directeur de mon département et la directrice des ressources humaines pour discuter de mon augmentation de salaire. On m'avait laissé entendre que je serais satisfaite, alors je ne m'inquiétais pas trop. La discussion s'amorce. Premier choc: ce n'est pas 10% mais bel et bien 20% d'augmentation qu'on m'offre! Deuxième choc: on m'accorde une promotion, je suis maintenant scientifique senior! Je lis dans les yeux de mon directeur se dessiner une joie toute enfantine de me voir si contente. Je sais que ce sont ses recommandations et que les "cadeaux" viennent de lui. Je ressors de là avec une envie de rire et de danser. Je suis vraiment fière de moi. Ça ne fait que deux ans que je travaille pour ma compagnie, je savais que j'étais appréciée, mais pas à ce point-là.

Vingt pour cent... 20%!!! Ça veut dire tellement plus que juste de l'argent. Ça veut dire d'arrêter de stresser par peur de manquer de sous. Ça veut dire une marge de crédit qui va pouvoir respirer. Ça veut dire des beaux cadeaux de Noël pour ma famille. Ça veut dire des nouvelles chaussures, des voyages, des cours universitaires. Ça veut dire la bouteille de vin à 18$ au lieu de celle à 12$ quand j'en ai envie. Ça veut dire la liberté.

Qui a dit que l'argent ne fait pas le bonheur?

samedi 8 septembre 2007

Dans ma tête...

... cette chanson-là joue en boucle! J'aimerais bien avoir quelqu'un à qui penser quand j'écoutes ça...



"Bubbly" de Colbie Caillat

Ma première fois

Vient un jour dans la vie d'une blogueuse, fut-elle aussi novice que moi, où elle se posera la question: le faire ou pas? Est-ce que je ce sera bien ou est-ce que je regretterai? Aurai-je envie de recommencer? Seule ou à plusieurs? Finalement, j'ai accepté l'invitation de mes co-blogueurs du Célibatorium de les accompagner. Comme ça je ne serais pas en solo... à mon tout premier Yulblog.

Je confesse que j'ai été particulièrement sauvage et que je suis restée bien assise à la table avec mes amis célibatériens, LeCélibataire, PapaCélibat, Miss Klektik et Sourcil Jaune. Le petit hic avec le Célibatorium, c'est que nous sommes un blogue collectif assez récent alors on a bien des choses à se dire. Ce n'est pas que nous ne voulons pas faire de nouvelles connaissances, c'est juste qu'on a pas mal de plaisir à se découvrir entre nous. Mais faute de circuler et de nous présenter, on a tout de même socialisé un peu avec ceux qui sont venus vers nous! L'Ex s'est joint à nous et on a aussi jasé un bout avec Daniel H. Carl Charest est venu s'asseoir à nos côtés; on a discuté "marketing" de blogue, mais je le soupçonne d'avoir d'autres motifs de fréquenter le Célibatorium... ;)

Bref, j'ai bien aimé mon expérience et je promets de faire mieux la prochaine fois!

samedi 1 septembre 2007

Des guimauves sur le feu

La rumeur court que l'on s'inquiète de moi, que l'on croit que le deuil qui me frappe me fait pleurer et déprimer. Pourtant, pas de larmes pour l'instant. En fait, c'est la rage qui m'habite depuis deux jours. Mes frustrations sont nombreuses et j'essaie d'éviter de rabâcher toujours les mêmes choses, à savoir que l'on ne se refait pas à 31 ans, que si je suis impatiente c'est pour de bon, que je serai toujours allergique aux situations floues. Martin me demande qui j'essaie de convaincre... moi, je présume. Parce que si je suis si fâchée, c'est que le doute demeure sur la part de responsabilités que j'ai dans ce nouveau gâchis... la moitié des torts? le trois-quarts? ou tous?

Je suis en pause dans ma recherche amoureuse, trop déçue pour avoir envie de qui que ce soit. Il a fallut que j'explique à V. mon état d'esprit pour qu'il accepte que notre première "date" n'ait pas lieu tout de suite, que je le contacterai quand j'irai mieux. Je ne suis pas prête à m'asseoir devant quelqu'un, à me raconter et à m'ouvrir à lui. Je ne me sens ni jolie ni désirable. Pas le goût de flirter et de séduire. Je veux la sécurité de mon chez-moi, passer du temps avec mes amis et que mon coeur n'ait plus de raison de bondir quand le téléphone sonne.

Aujourd'hui, je pars en camping et j'ai hâte. Pas de meilleur "timing" pour une nuit dehors que ce dernier week-end de mes vacances. Pas de meilleure façon de se clarifier les idées que s'isoler loin de la civilisation et de ses conforts. Pas de meilleur remède que des guimauves sur le feu, du vin et des amis avec qui les partager.

jeudi 30 août 2007

L’Épistolier : Rest In Peace


D. L’Épistolier
Montréal, Québec
6 juillet 2007- 30 août 2007


C’est avec regret que nous vous annonçons que D. L’Épistolier, 31 ans, est mort à nos yeux à la suite d’un manque d’intérêt long et pénible. Apparu sur notre écran un soir de juillet, D. a su nous séduire par ses mots et nous divertir par son sens de l’humour pendant les quelques semaines de nos fréquentations. Il se définissait lui-même comme un bon gars, différent des morons l’ayant précédé cette année et nous avons cru qu’il serait en mesure de prouver ses dires. Toutefois mon intensité et mon cœur frémissant l’ont conduit à contracter une sérieuse peur de l’engagement. Les symptômes habituels de téléphones rares, de courriels sans réponses et de distance générale ont rapidement eu raison de mes sentiments. Après une semaine à attendre un courriel qu’il avait promis, ses souffrances sont aujourd’hui abrégées de ma main. Il ne laisse personne dans le deuil, n’ayant pas pris le temps nécessaire pour se faire connaître de mes amis et ma famille. Des dons à la Fondation Contre la Peur de l’Engagement seraient appréciés. Va vers la lumière mon beau D.

lundi 27 août 2007

Trop de shiraz...

...alors je danse dans mon salon sur "These arms of mine" en imaginant que l'homme du moment viendrait se glisser derrière moi pour m'embrasser dans le cou... Comme il n'y a pas d'homme du moment pour l'instant, je vous laisse le choix entre Jack et Sawyer de la série Lost, entre le bon docteur...



et le bad boy...



Personnellement, j'ai toujours eu un faible pour Sawyer...

dimanche 26 août 2007

Les nouvelles

En manchettes aujourd'hui:

Séisme de 6,2 sur l'échelle d'Annie: L'Épistolier et la (Més)Aventureuse sont sur des bases peu sûres!

Plan des Mesures d'Urgence Contre les Fins de Semaine Ennuyeuses: quelques candidats se profilent à l'horizon. Leurs dossiers seront étudiés avec soin.

Économie: la hausse salariale est toujours prévue pour fin septembre. Des sources non-officielles ont laissé tomber le chiffre de 10%.

Travail: après deux mois en tant que chargée de production, Annie prend des vacances afin d'oublier que Les Collègues Rebelles lui en ont fait voir de toutes les couleurs.

Et côté Divertissements: les meilleurs blogueurs célibataires se rencontrent à Montréal.

**********************
Bon après-midi Mesdames et Messieurs,

Et bien il s'agit d'une triste nouvelle, mais quelques tremblements provoqués par une mauvaise communication, agitent le territoire L'Épistolier-Annie. Il semblerait que les rythmes respectifs du dynamique duo ne soit pas parfaitement synchronisés, ce qui a donné lieu à de très longs courriels cette semaine. Il demeure quelque espoir que l'essentiel puisse être sauvé, mais la possibilité d'un écroulement complet sous ces secousses répétées est toujours possible.

Le Plan des Mesures d'Urgence Contre les Fins de Semaine Ennuyeuses, avance plus vite que prévu. Parmi les candidats suggérés, nous retrouvons le fameux V., qui s'était fait connaître via La Soirée de Filles. Ce dernier propose une rencontre avec la Directrice du P.M.U.C.F.S.E. afin de lui démontrer son potentiel. Deux autres postulants sont également considérés, toutefois leur candidature est pour l'instant confidentielle. Rappelons que le Plan ne sera enclenché que lorsque l'issue du séisme L'Épistolier-Annie sera connue.

L'Économie d'Annieville se porte bien, mais les experts prévoient une amélioration substantielle dès octobre, lorsque l'augmentation salariale promise se concrétisera. Nos sources nous ont révélé qu'une hausse de 10% était une possibilité, toutefois la Ministre des Finances d' Annieville se montre prudente dans ses commentaires sur ce dossier.

La (Més)Aventureuse Annie est en congé cette semaine afin de recharger ses batteries. En effet, le groupe des Collègues Rebelles ont réussi à épuiser cette dernière. Rappelons que le Groupe a subtilement fait tout son possible pour miner la crédibilité d'Annie en tant que chargée de production. Cependant, le dit groupe devrait être plus facilement démantelable maintenant que la Chef des Rebelles a démissionné il y a de cela deux semaines. C'est d'ailleurs ce à quoi s'attaquera la (Més)Aventureuse à son retour de vacances.

Sur la scène du divertissement, quelques-uns des célèbres blogueurs du Célibatorium se sont rencontrés vendredi dernier au Petit Medley afin d'échanger leurs vues et opinions sur le célibat. Notre journaliste sur le terrain, M, nous fait un compte-rendu.

dimanche 19 août 2007

Dimanche soir

Le vidéo est ordinaire, mais j'aime cette chanson et l'intensité de l'interprète... et ce soir, il me semble que le refrain s'applique tellement.

lundi 13 août 2007

Annie au camping

Ce week-end, je suis allée camper à Eastman avec des amis (rires étouffés des amis et connaissances). C’était la deuxième fois en trois semaines (éclats de rires incontrôlables interrompus par des commentaires du style « Annie dans le bois?! », « on a dû la traîner de force! » et « j’y crois pas! »). Bon, alors attachez vos tuques avec de la broche : j’aime ça! (l’entourage se roule par terre en hurlant de rire).

Longtemps, j’ai ri des « trippeux » de plein-air. Je ne comprenais absolument pas l’intérêt de s’exiler dans le bois, sans eau, sans électricité pour se faire bouffer par les moustiques. C’est quoi? Il faut manger de la misère pour se prouver qu’on est quelqu’un? Faut grimper une montagne pour être cool? Meurt-on moins heureux de ne pas savoir allumer un feu de camp? Vraiment, tout ça me faisait rire et je ne dis pas combien d’amants de la nature j’ai « flushé » sur Réseau-Contact dans le passé!

Ça a donc pris deux bonnes années pour que mon ami Mathieu réussisse à me convaincre de venir camper avec lui et notre cercle d’amis communs. Il a promis bien des choses, dont de l’alcool en quantité, de la bonne bouffe et même une toilette chimique portative. France s’est joint à lui et a offert que je dorme dans sa tente, ajoutant qu’elle s’assurerait que mon expérience se passe dans les meilleures conditions. De mon côté, j’ai exigé des guimauves sur le feu et l’affaire a été conclue. Je suis donc partie en camping pour la première fois depuis 10 ans le week-end du 21 juillet.

Mathieu et France ayant tenus leurs promesses respectives, j’ai vraiment eu du fun. J’ai eu mon cours de « Tente 101 », la formation « Cueillette de petit bois » ainsi qu’un atelier autodidacte sur « Facile d’utiliser les toilettes chimiques, c’est comme un petit pot pour adultes! ». Le tout généreusement arrosé d’alcool, ce qui fait que l’atelier sur les toilettes est devenu de plus en plus « challengeant » plus la soirée avançait! Je les ai tout de même surpris en apportant une mini lampe de poche, des serviettes humides et mon super chasse-moustiques pour les enfants qui sent la gomme balloune (les deux derniers items furent très en demande lors de la prise deux cette fin de semaine, je les recommande fortement). Je suis peut-être une urbaine, mais je demeure organisée partout où je vais!

Sans blagues, qu’est-ce que j’aime du camping? J’aime que je décroche complètement. J’aime que j’ai l’impression d’être loin de chez moi et de mon quotidien, d’être en mini-vacances. J’aime aussi le sens de communauté qui s’installe, partager les tâches, créer un petit chez-soi dans le milieu de « nowhere ». Et j’aime particulièrement les soirées autour du feu, lorsqu’installés dans nos super chaises pliantes, une bouteille à la main, on se met à regarder les flammes et les étoiles. Des fois, on parle de choses sérieuses, souvent on dit des niaiseries, et on rit beaucoup. Dans ces moments-là, j’aime le monde entier, et je me sens en paix avec la Vie.

C’est sans doute cette paix-là qui a inspiré des commentaires/réflexions inouïes ce week-end. Sérieusement, je n’aurais jamais cru que je penserai/dirai quoi que ce soit du genre! Voici le top 5, de la moins surprenante à la plus surprenante :

5- Me demande si je serais capable de partir le feu.
4- J’aimerais ça avoir ma tente à moi un jour.
3- Fais donc ben chaud et humide en ville, j’étais mieux dans le bois.
2- La prochaine fois, on pourrait arriver le vendredi et dormir deux nuits.
1- Je pense que j’ai le goût de faire du plein-air…

jeudi 9 août 2007

Le Coeur et la Raison

Rien ne me décrit mieux que ces mots-là: raison, passion. Le côté logique, rationnel, très scientifique de ma personne vs. la sentimentalité, les émotions et le coeur sensible légués par ma mère. C'est difficile à concilier. Je n'analyse pas tout ce qui se passe, je suranalyse tout ce que je perçois et ressens. C'est fou. J'oscille continuellement entre le coeur et l'esprit, les sentiments et la rationalité, entre la passion et la raison. C'est comme avec L'Épistolier. Des fois, il dit quelque chose de craquant et je sens mon Coeur faire un petit bond dans ma poitrine. Au même moment, la Raison s'insurge et j'arrive pratiquement à entendre leur dialogue...

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La Raison plonge la main dans la poitrine, en extirpe le Coeur tout frémissant et le gifle:

- Non mais?! Ça va pas?! Qu'est-ce que tu nous fais là?! Tu accélères? Tu oses faire un soubresaut?

Le Coeur se frotte le ventricule gauche où les doigts de la Raison l'ont frappé, et réplique:

- Ben quoi?! Il était tellement cute! Qu'est-ce qu'il y a de mal à ce que je batte un petit peu plus vite?

- Qu'est-ce qu'il y a de mal?! Tu demandes qu'est-ce qu'il y a de mal?! Allô?! tu ne te souviens pas de ce qui arrive quand tu t'emballes toi? À chaque fois, c'est moi qui doit recoller tes morceaux et te remettre en état quand tout finit par finir. À grands renforts de temps supplémentaire au boulot et d'activités sociales en tous genres pour t'étourdir! Veux-tu vraiment qu'on repasse par là?

Le Coeur fixe le sol piteusement et dit tout bas:

- Pas vraiment.

La Raison échappe un soupir de soulagement. Le Coeur se redresse et ajoute rapidement:

- Mais c'est tellement bon d'être amoureux! Tu le sais! Toi aussi t'en profites. Fais pas semblant de pas te rappeler comment tu performes mieux à tous les niveaux quand on aime! Que la vie est belle, que le soleil est plus chaud et que les problèmes ont moins d'importance...

Le Coeur regarde la Raison en souriant. À contre-coeur, Elle répond:

- Je l'admets.

- Tu vois!

De joie, le Coeur sautille et se met à gambader en déclamant:

- "Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. Un trouble se leva en mon âme éperdue; je sentis tout mon corps et transir et brûler. Je reconnus Vénus et ses feux redoutables, d'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables".

La Raison lève les yeux au ciel et dit sur un ton las:

- Et voilà qu'il nous cite Racine! C'est quoi, Phèdre? Tantôt il va se mettre à chanter Céline Dion!

Le Coeur poursuit en se jetant à genoux devant la Raison:

- "J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, innocente à mes yeux je m'approuve moi-même, ni que du fol amour qui trouble ma raison, ma lâche complaisance ait nourri le poison."

- Bon, ça suffit!

La Raison attrape le Coeur par une oreillette et le remet debout:

- Tu vas te calmer l'ami, tu n'aimes personne et je le sais bien! Tes petits frémissements pour L'Épistolier, ce n'est pas de l'amour.

- Pas encore! mais ça pourrait le devenir si...

- Si quoi? Si je te laissais faire? Tu nous as assez conduit aux catastrophes dans le passé, la Patronne n'en peut plus de tes frasques alors j'ai mon mot à dire maintenant! Autant que toi!

Le Coeur donne un coup de pied sur un caillou en se renfrognant:

- T'es plate! Ça fait des années qu'on n'a pas été amoureux!

- Hé! Oh! Et Dom lui? Tu l'oublies?

- Dom c'était ton oeuvre, pas la mienne. Oh! d'accord, j'ai bien fini par "l'affectionner", c'est vrai, mais l'aimer vraiment? Pfft! Jamais! Si t'avais pas été là, ça n'aurait pas dûrer plus qu'un mois. Mais toi avec tes commentaires si raaaaiiiiisonnables: "il est gentil, il a de bonnes valeurs, il veut des enfants, l'horloge biologique, il n'a pas peur de l'engagement, et gna-gna-gna, et gna-gna-gna...". Tas de conneries! La Patronne s'est acharnée pour rien et on a perdu 6 mois! Voilà pour l'Horloge Biologique! Beurk!

Le Coeur crache par terre. La Raison se met à tourner en rond. Elle s'arrête et dit:

- Pourquoi D.? Je ne comprends pas! Tu restes froid pendant des années, à part quelques petits sursauts par-ci par-là, mais rien de très dangereux. Finalement, je te crois mort ou du moins frigide et je peux respirer enfin, me concentrer sur autre chose que ta sauvegarde. Et il survient! Et voilà: Monsieur fréééémit!!! Je ne comprends pas. Explique-moi! Il est blond aux yeux bleus et nous on aime les bruns habituellement. Il aime le camping, le plein-air, fait de l'escalade, du ski même! La Patronne elle, écoute trop la télé, va au gym irrégulièrement, joue aux Sims pendant des heures pour décrocher et est terrorisée de ses roller-blades! Bref, il est actif et la Patronne... passons!

- Et? Tu crois que je me base là-dessus moi? Je m'en fous de tout ça. Il me plaît. En fait, il lui plaît à Elle!

-C'est injuste! Tu ne vois donc pas que L'Épistolier nous a "bypassé" tous les deux? Ce n'est pas par toi qu'il l'a eue ni par moi... il l'a eue par les Sens!

- Aaah! les Sens!

- Oui... les Sens!

Le Coeur et la Raison soupirent, s'arrêtent un instant et se mettent à rêvasser les yeux dans le vague... finalement, la Raison rougit violemment et se secoue:

- Oui bon! les Sens! On n'en serait pas là sans Eux!

- Pour une fois, je suis d'accord. C'est qu'Elle est sensible aux Sens, la Patronne.

- À qui le dis-tu?! Ils sont totalement hors de mon contrôle!

- Et tu crois qu'Ils m'écoutent davantage?!

Ils restent songeurs. Le Coeur s'asseoit, met ses deux oreillettes dans ses mains et dit:

- Qui va gagner alors? Toi ou moi?

La Raison s'assoit aux côtés du Coeur et l'entoure d'un bras:

- Je pense qu'on est cuits mon ami, je pense que les Sens ont déjà gagné et que toi et moi n'avons qu'à bien nous accrocher car quand c'est Eux qui mènent, le meilleur et le pire peuvent arriver...

samedi 4 août 2007

Soirée de filles

Vendredi soir, cinq filles se retrouvent chez Chao Phraya sur Laurier. Celles qui ont des chums les ont laissé à la maison, car ce soir c'est une soirée de filles!

Le souper thaï fût excellent et raisonnablement arrosé de deux bouteilles de rouge. Nous avons décidé de partager nos plats afin de pouvoir goûter à tout et, sur le même principe, on a commandé quatre desserts différents afin d'élire notre préféré. Les bananas frites l'ont emporté haut la main. Nous en avons redemandé une deuxième assiette, juste pour confirmer que ce sont bel et bien les meilleures à Montréal. Notre soirée a pris un petit tournant jet-set lorsque nous avons remarqué que l'acteur John Malkovitch mangeait à la table d'à côté. Je présume que cela valide notre choix de resto!

Bien repues, nous décidons d'aller au Petit Medley pour brûler toutes ces calories. France y a ses entrées et nous épargne le "cover charge" (merci France!). Nous faisons la découverte de leur sangria rosée que je recommande: la liqueur de melon qu'ils y mettent est rafraîchissante et absolument délicieuse. En fait, nous avons tellement aimé qu'on en a bu quatre pichets au cours de la soirée. J'étais plutôt contente d'avoir laissé l'auto à la maison!

Il y avait bien longtemps que je n'étais pas sortie dans un bar et que je n'avais pas eu l'occasion de danser. Danser et observer le ballet de séduction de ces lieux de rencontres. Observer et y participer un peu puisque France connaissant tout le monde ou presque là-bas, éventuellement elle nous a amené V. qui nous regardait de loin:

- Salut, moi c'est Annie.

- Toi, tu es belle.

Je ris.

- Merci. Je n'ai pas bien compris ton nom?

- C'est V. France m'a prévenue que tu étais dangereuse.

- Dangereuse?! France t'a dit ça? Je ne comprends pas.

- Elle a dit que tu étais plus ou moins célibataire.

- Ah! oui, effectivement. Je suis célibataire, mais je fréquente quelqu'un. Il revient de vacances en fin de semaine d'ailleurs.

Il dit qu'il respecte ça et admire ma franchise. La conversation se poursuit sur ce qu'on fait dans la vie, il me parle de sa dernière relation car il est célibataire depuis deux semaines seulement, me demande pourquoi ça n'a pas marché avec mon dernier chum, etc. Je le quitte pour aller danser, mais lorsque je reviens à notre table il y est avec un shooter pour moi. Je bois et il m'invite à faire un tour dehors (il fume! beurk!). On discute et "out of nowhere":

- Tu es vraiment craquante, tu me fais peur.

- Peur?! Comment ça "peur"?

- Tu es le genre de fille qui me briserait le coeur.

Je ris.

- En général, c'est les gars qui brisent le mien. Et pour l'instant, je ne suis pas disponible alors pas de raison de t'inquièter de ton coeur.

- Si je comprends bien tu fréquentes ce gars-là et pour l'instant tu ne sais pas trop où ça va mener?

- C'est à peu près ça, oui.

- Dans combien de temps tu vas le savoir? En fait, dans combien de temps après lui, tu seras prête pour autre chose?

Je ris encore. Il a de ces questions et commentaires celui-là!

- Comment veux-tu répondre à ça? Peut-être que ce sera le bon et que je ne serai plus disponible.

- Je vais mettre France là-dessus, qu'elle me tienne au courant, si jamais tu retombes célibataire je veux être le premier à le savoir. Les filles belles et intelligentes qui ont le sens de l'humour, c'est rare.

Là, je suis flattée et réponds simplement merci. Et c'est à ce moment que je tourne la tête et fais un pas en arrière pour éviter le french kiss qui se dirigeait nettement vers moi. Il sourit.

- Fais pas ça stp.

- Excuse-moi, t'es "too much". En plus, t'es une fille correcte, j'aime ça.

- Je suis une fille fidèle, un gars à la fois.

On continue de jaser et voilà qu'il ajoute:

- J'ai une question par exemple, penses-tu habiter toute ta vie à Montréal?

- Oui. Je n'irai pas plus loin que la banlieue. À cause de mon travail et aussi parce que j'aime ça ici.

- La nature, l'air pur ça ne te dit rien?

Un peu offusquée de son ton, je réponds bêtement sans nuancer: non!

- On oublie ça d'abord. Dommage, je me suis trompé sur toi.

Et il disparaît! Non mais?! On se connaît à peine et je n'ai que L'Épistolier dans la tête, et il faudrait que je dise à cet inconnu que je vais déménager en région avec lui?! Wow! j'avais vraiment oublié à quel point les rencontres de bar sont étranges! Je retourne à ma table raconter ça aux filles, qui ont eu quelques succès de leur côté elles aussi. On partage nos histoires et on rit. V. est revenu éventuellement, on s'est reparlés. Il a tenté de s'expliquer, mais bon, c'était dans le nébuleux et ils ont rallumés les lumières à ce moment-là. Tanpis! à dans une autre vie peut-être!

On a finit la soirée par la traditionnelle petite bouffe graisseuse d'après bar. On a rit de nos non-conquêtes et des gars en général. On a fait des plans pour nos prochaines sorties. Je suis rentrée chez moi le sourire aux lèvres à 5h du matin, trouvant que mon lit était d'un confort inoui.

Vous l'ai-je dit? Les amis, c'est le sel de la vie.