samedi 1 septembre 2007

Des guimauves sur le feu

La rumeur court que l'on s'inquiète de moi, que l'on croit que le deuil qui me frappe me fait pleurer et déprimer. Pourtant, pas de larmes pour l'instant. En fait, c'est la rage qui m'habite depuis deux jours. Mes frustrations sont nombreuses et j'essaie d'éviter de rabâcher toujours les mêmes choses, à savoir que l'on ne se refait pas à 31 ans, que si je suis impatiente c'est pour de bon, que je serai toujours allergique aux situations floues. Martin me demande qui j'essaie de convaincre... moi, je présume. Parce que si je suis si fâchée, c'est que le doute demeure sur la part de responsabilités que j'ai dans ce nouveau gâchis... la moitié des torts? le trois-quarts? ou tous?

Je suis en pause dans ma recherche amoureuse, trop déçue pour avoir envie de qui que ce soit. Il a fallut que j'explique à V. mon état d'esprit pour qu'il accepte que notre première "date" n'ait pas lieu tout de suite, que je le contacterai quand j'irai mieux. Je ne suis pas prête à m'asseoir devant quelqu'un, à me raconter et à m'ouvrir à lui. Je ne me sens ni jolie ni désirable. Pas le goût de flirter et de séduire. Je veux la sécurité de mon chez-moi, passer du temps avec mes amis et que mon coeur n'ait plus de raison de bondir quand le téléphone sonne.

Aujourd'hui, je pars en camping et j'ai hâte. Pas de meilleur "timing" pour une nuit dehors que ce dernier week-end de mes vacances. Pas de meilleure façon de se clarifier les idées que s'isoler loin de la civilisation et de ses conforts. Pas de meilleur remède que des guimauves sur le feu, du vin et des amis avec qui les partager.

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