lundi 18 août 2008

The end

Que vous dire? Que je n'ai plus le temps? Plutôt vrai. Que je n'ai plus le goût et que ça ne me manque pas? Ça dépend des jours ou des semaines.

C'est que tout s'est déroulé comme je l'avais prévu: l'offre, la démission, la nouvelle job. Depuis aujourd'hui, je suis une fonctionnaire qui prend le métro pour aller travailler dans une tour à bureaux du centre-ville. C'est très différent de la scientifique qui sautait dans son auto pour rouler vers son lab au technoparc de Ville St-Laurent. C'est 100 petites choses qui ont changé d'un coup.

Mes amours vous endormiraient fort probablement car les gens heureux n'ont pas d'histoire. S.G. et moi avons eu des vacances pluvieuses mais heureuses. Je ne l'ai jamais franchement écrit, mais quand je l'ai connu celui-là, je cherchais quelqu'un pour m'étourdir, pour faire un tour de manège sans obligations. Pourtant, dès la première conversation, on a su tous les deux qu'on serait cons de se limiter et qu'il y avait matière à développer. Trois mois plus tard, notre potentiel pour le long terme se confirme. Enfin du respect, de la communication et de la folie saine! Je suis heureuse. Et je me tape plein de livres sur les familles reconstituées et l'éducation des enfants pour tenter de ne pas me mériter le titre de monstrueuse belle-mère trop vite.

Alors par manque de temps et d'inspiration, je vais mettre un terme à cette lente agonie. Je vais arrêter de me leurrer que je vais reprendre le rythme bientôt, je ne pense pas que ce soit possible. Les (més)aventures d'Annie, ça se voulait les chroniques d'une célibataire à qui il arrivait toujours quelque chose, de cocasse ou de sombre; cela n'a plus raison d'être maintenant. Alors je me dis que si la piqûre du blog me reprend, c'est sous un autre nom et sous une nouvelle enseigne que vous me retrouverez. Merci d'avoir suivi mes (més)aventures et d'y avoir ajouté vos commentaires!

lundi 28 juillet 2008

Juillet en accéléré

Voici grosso-modo ce qui s'est passé ce mois-ci:

  • suis partie en week-end d'amoureux avec S.G.: ce fût parfait

  • ai constaté que ma job m'ennuyait et que mes possibilités d'avancement étaient nulles

  • me suis mise à avoir le vertige et des étourdissements, comme j'avais déjà eu il y a deux ans

  • manqué beaucoup de jours de travail parce que les déplacements étaient impossibles: trop étourdie

  • ai dû me rendre à l'évidence que ça va prendre du temps pour que le fils de mon chum et moi trouvions nos places respectives dans la vie du papa

  • une partie de mes fonctions au travail m'ont été retirées en raison des risques que mes vertiges peuvent entraîner: job encore plus plate!

  • suis allée au mariage d'un collègue où un bon ami à moi m'a parlé d'un poste affiché où il travaille: j'ai appliqué sur le poste

  • ai acheté ma robe pour aller au mariage de mes amis à Cuba en janvier

  • ai vu le médecin qui a diagnostiqué une otite et m'a donné des antibiotiques

  • me suis levée couverte de plaques rouges après 7 jours avec mes pilules d'ampicilline: allergie!

  • ai reçu l'appel des ressources humaines pour passer une entrevue le lendemain

  • passé l'entrevue AVEC les plaques rouges!!!

  • revu le médecin et un ORL pour mes vertiges qui se poursuivent: on ne me trouve rien, pas certains que l'otite ait été la cause

  • suis redevenue normale après 3 jours de Benadryl

  • réservé des terrains de camping et des Bed & Breakfast au Nouveau-Brunswick pour nos vacances

  • ai reçu un deuxième appel pour passer une seconde entrevue

  • ai vu Leloup pour une histoire de courrier : son pelage ne change pas d'un poil

  • ai remarqué que je ne pourrais peut-être pas aller au mariage de mes amis en janvier dans le Sud si j'ai la job: grave déception

Reste à faire d'ici la fin de la semaine:
  • survivre à une autre journée plate au boulot

  • passer la dernière entrevue (demain!)

  • continuer de mentir à mes collègues sur mon emploi du temps

  • commencer à classer mes dossiers en cas d'éventuel départ

  • avoir la job et accepter leur offre (d'ici vendredi)

  • démissionner (vendredi)

  • paqueter la valise de l'auto et aller au lit tôt (vendredi)

  • partir en vacances avec mon amoureux et tout oublier (samedi jusqu'au 10 août)

lundi 7 juillet 2008

Dix jours

Dix jours sans bloguer, dix jours de réflexion, dix jours à rire de voir les stats dégringoler. Certains jours, l'écriture me manque; d'autres, je n'ai pas ni le temps ni la volonté de mettre l'ordi en marche. Vos commentaires me sont acheminés directement par courriel, difficile de les ignorer; certains m'ont donné envie de tirer la plogue, d'autres alimentent encore ma réflexion. Les grandes questions demeurent pourtant sans réponses: "pourquoi je bloguais? pourquoi je continuerais? dois-je changer de sujet?".

D'ici là, je répond à certains points soulevés en commentaires ou extrapolés de ceux-ci:
  • Je n'ai jamais été aussi sensible aux commentaires que ces temps-ci. Je crois que je tente de protéger mon bonheur de ce que je perçois comme des insultes. Choisir de raconter mes (més)aventures amoureuses allait tellement de soit au départ, car ça semblait intéresser mon entourage depuis longtemps. Mais ce que je vis actuellement, j'aimerais le mettre en mots sans que ce soit terni.
  • Ce n'est pas moi qui ait dit les mots "je t'aime" en premier. Mais quand il l'a fait, sûrement trop rapidement aux yeux de tous, j'ai répondu "moi aussi". Je ne vis pas seule sur ce nuage. Depuis le début, nous arborons tous deux les lunettes magiques qui font voir la vie en rose. On est sur la même longueur d'ondes sur tout. Votre menton rejoindrait vos genoux de savoir tous les projets dont on parle... D'y penser, moi ça me fait rire!
  • Il a lu tous les textes du blogue qui le concernait en ma présence. Il n'est pas parti en courant, même si je lui ai dit de se sentir à l'aise de quitter s'il trouvait le tout démesuré. Finalement, il m'a fougueusement embrassée et m'a dit que j'écrivais bien.
  • Mon horloge biologique se porte très bien, merci. Si je n'ai pas d'enfants aujourd'hui, c'est par choix. Je n'ai pas le désir d'en avoir coûte que coûte, j'en veux avec la bonne personne. Bien sûr, j'y ai rêvé quelques fois avec certains dans le passé, mais pour beaucoup, j'ai changé d'idée bien rapidement, c'est qu'on ne fait pas d'enfants avec un gamin. Donc, je n'en ai toujours pas. J'en veux encore, mais même si je vieillis, je n'ai pas envie de forcer quoi que ce soit. Faut faire confiance à la vie, que sera sera!
  • Est-ce que je désire me caser? Oui et non. Oui, avec la bonne personne. Définitivement non pour les autres. Les offres de type "raisonnable" n'ont pas manqué dans ma vie et si une maison dans le 450 avec 1,3 enfant, deux autos, une piscine et un chalet avait été tout ce que je désirais, bordel que je me serais éviter de la peine en acceptant une de ces propositions! Le problème avec moi, voyez-vous, c'est le refus de me "contenter" d'un gars gentil que j'affectionnerais sans l'aimer réellement. Je n'ai jamais cru aux compromis sur les sentiments.
  • J'ai toujours su que mon intensité faisait peur. Intense, je le suis parfois trop. Aujourd'hui, j'ai dans ma vie quelqu'un dont l'intensité correspond à la mienne. C'est la passion du début, ça peut s'effriter, je ne le sais que trop bien. Toutefois, j'ai le sentiment que ce ne sera pas le cas de sitôt.
  • Blogicide? Fatalement, tout blogueur tue son blogue. Souvent par manque de temps d'après les décès récents. Je ne sais pas si j'en suis là. Je ne le sais toujours pas.

vendredi 27 juin 2008

Indécise (édité)

Je n'ai pas eu une super journée aujourd'hui. Je suis irritable et les commentaires les plus inoffensifs m'atteignent. Et je viens de tomber sur ce texte du Voyou qui me laisse un goût amer en bouche et le goût de fermer ce blogue.

Je n'aime pas la critique de façon générale, ça c'est un problème avec lequel je dois "dealer" régulièrement. Si quelqu'un s'était mis en tête de critiquer mon blogue pour son style (ou son absence de), pour la qualité de mon français ou la redondance du thème, la pilule passerait mieux. Mais ces temps-ci, ce que je lis, ce sont des critiques sur ma vie et mes choix personnels. D'accord, peut-être que vous avez appris à m'apprécier au point de vous inquiéter de ma santé mentale et que vous ne voulez que mon bien, je vous en remercie. En attendant, chaque commentaire mi-figue mi-raisin est un clou de plus dans le cercueil de ce blogue.

Ça servirait à quoi que je continue à vous raconter que je suis heureuse et amoureuse quand vous n'attendez que la chute? Quand certains sont convaincus que je suis dysfonctionnelle au point que ce n'est qu'une question de temps avant la prochaine rupture? Pourquoi je devrais écrire mes aventures et ensuite vous les justifier? Non, seulement je n'ai pas à faire ça, mais ça me tente de moins en moins.

Je prend une pause pour un temps indéterminé.

Pour être plus claire, ce n'est pas seulement la question des critiques qui me fait remettre en cause l'existence du blogue. Il y a aussi le manque d'inspiration et le manque de temps. Tant qu'à écrire des inepties, autant arrêter.

dimanche 15 juin 2008

Amoureuse

Je sais que la plupart d'entre vous ne comprenez rien. Qu'est-ce qui distingue S.G. des autres? N'est-il pas qu'un pseudo de plus dans ces (més)aventures qui ne semblent jamais vouloir s'arrêter? Je dirai ceci: Leloup, à mes yeux et même souvent à ceux de mon entourage, c'était l'Homme de ma vie avec un grand H. Depuis lui, personne n'avait su me comprendre, m'accepter et m'aimer comme je le désirais. Et j'ai cherché beaucoup quelqu'un qui m'inspirerait des sentiments aussi forts et avec qui la connexion serait aussi bonne qu'entre lui et moi. Depuis janvier 2006, personne n'a été à la hauteur. Et puis S.G. a croisé mon chemin. C'est tout nouveau, mais c'est ce que j'ai vécu de plus fort et de plus vrai depuis Leloup. Et aujourd'hui, entre les deux, je n'aurais aucune difficulté à choisir: S.G. est mon homme à moi. C'est un cadeau de la Vie que j'accepte. Les mots semblent trop petits pour la grandeur de ce qui se passe...

*****
Tout ce que je voudrais écrire n'est pas permis. On ne peut pas annoncer certaines choses de but en blanc. On ne peut que les souhaiter...

Je souhaite que tu me regardes toujours ainsi.
Je souhaite que nous vivions ces deux années de passion folle que je promets.
Je souhaite que jamais rien de mal ne t'arrive et que tu ne meures jamais.
Je souhaite que ton fils m'aime assez pour un jour me considérer comme un membre de sa famille.
Je souhaite me réveiller à tes côtés tous les jours où c'est possible.
Je souhaite que tu rencontres mes amis, ma famille et tout mon entourage pour qu'ils voient à quel point tu me rend heureuse.
Je souhaite te rendre heureux et être là pour partager avec toi le rose et le sombre.
Je souhaite choisir les couleurs de nos murs un jour prochain.
Je souhaite, un peu follement, porter une robe blanche pour te rejoindre au bout d'une allée, entourés de ceux qu'on aime, si le cœur nous en dit.
Je souhaite te faire les plus beaux enfants du monde.
Je souhaite que tu lises ce blogue, parce que tu l'as mérité par ta patience et ta confiance, parce que je t'aime.

jeudi 12 juin 2008

L'avenir se dessine en rose


Au détour d'un chemin tortueux, retrouver ses vingt ans. Les yeux qui brillent, les cœurs palpitant et les corps qui s'enflamment encore et encore. Rien ne peut plus être comme avant. De par ses yeux, ses mains, sa voix, le monde a changé. Les ombres ont disparu et le doute ne fait plus partie du quotidien. La peur, vieille compagne de jadis, est désormais un souvenir. L'envol est permis, plus besoin de filet.

Il n'était pas là, puis il y était; imprévisible et incontournable. Plus qu'une oasis dans mon désert, beaucoup plus qu'un prénom sur une trop longue liste, plus que ce que le Destin avait dévoilé avant. Et enfin à ses côtés, hier n'est qu'un chemin vers lui, le présent file trop vite et l'avenir se dessine en rose.

vendredi 6 juin 2008

Bonne Fête blog!

Tu as un an aujourd'hui. Et étrangement, ton existence me pèse comme jamais en ce vendredi. Ce n'est pas si facile de te faire vivre. Je m'étais fixé comme objectif de le faire pour 12 mois et je suis contente d'y être parvenue. Je n'avais jamais cru qu'autant de gens viendraient te lire et s'intéresseraient à ce que tu racontes. Je n'avais pas pu imaginer que parmi tes lecteurs, il y aurait également les acteurs de mes (més)aventures. Et qu'à cause d'eux, tu changerais.

C'est que tu ne dis pas tout, cher blog, tu en caches tellement que les gens ne comprennent pas bien. La censure et le sens des convenances t'ont souvent baîlloné, il a fallu dissimuler et camoufler sans que ça se voit trop. Si nous n'avons jamais menti, on a déguisé la vérité quelques fois, on a régulièrement fait les coins rond, et on s'est fermé la plume plus fréquemment qu'on aurait voulu.

Tu as fait croire aux gens que Marc et Steff étaient deux personnes différentes, quand en fait, on parle du même gars. À sa demande, tu as tenté de brouiller les cartes pour protéger sa vie privée. C'est, à ce jour, ton plus gros mensonge. Tu n'as pas dit à quel point L'Épistolier t'avait inspiré des sentiments forts la première fois que vous vous êtes fréquentés; et tu as encore moins parlé du fait que seule la Raison était impliquée lors de votre deuxième ronde de fréquentations.

Mais si je t'en veux aujourd'hui, c'est à cause de Messire. Avec lui, tu n'as jamais révélé les doutes du Coeur et tu n'as pas parlé quand les Sens se sont mis à faillir. Je sais que tu ne pouvais le faire, car le principal intéressé était un fervent lecteur, habile à lire entre les lignes ce qui ne s'y trouvait même pas. Tu as raconté une belle histoire où j'ai eu l'air de faire des projets et de vivre le parfait bonheur, alors qu'en fait, les plans d'avenir était l'oeuvre de Messire et que le bonheur n'a pas duré au-delà des premières semaines. Toutes les disputes et la bisbille ont été tenues secrètes. Il le fallait, au cas où tout se tasserait, pour éviter des regrets d'une plume trop impulsive. Je crois que tu n'as pas assez parlé du fait que la plus grande blessure de cette histoire fût de réaliser que je m'étais trompée et leurrée sur mes sentiments, que j'ai, une fois de plus, tenté de faire marcher un truc impossible.

Tout n'est pas ta faute, blog, c'est la mienne aussi. Depuis un an, d'aventure en mésaventure, j'ai oublié de relire ton entête et je me suis retrouvée à oublier les papillons. J'ai fini par ne plus savoir ce que c'était que l'amour, à force de m'impliquer dans des relations purement inspirées par la Raison. I was settling, almost settling down. I won't let it happen again.

J'aime bien ce que tu racontes ces jours-ci. On peut dire que c'est vite, voir trop vite. On peut dire que je m'emballe pour un rien et passe d'un à l'autre comme d'autres changent de sous-vêtements. On peut dire que je suis dépendante affective, désespérée, folle, etc. Mais tu peux l'écrire haut et fort: les papillons que je croyais s'être envolés pour de bon il y a longtemps, je les ai retrouvés.

jeudi 5 juin 2008

Pour lui...

... j'ai entendu cette chanson dans mon auto, le soir de notre première date. Je ne savais pas trop ce qui m'attendait, mais j'espérais. Depuis, j'ai pu l'entendre régulièrement et à chaque fois, je pense à lui en la chantonnant...

La liste, par Rose

Aller à un concert
Repeindre ma chambre en vert
Boire de la vodka
Aller chez Ikea
Mettre un décolleté
Louer un meublé
Et puis tout massacrer

Pleurer pour un rien
Acheter un chien
Faire semblant d'avoir mal
Et mettre les voiles
Fumer beaucoup trop
Prendre le métro
Et te prendre en photo

Refrain:
Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te déçoit ?
J'ai rien trouvé de mieux à faire
Et ça peut paraître bien ordinaire
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi

Te faire mourir de rire
Aspirer tes soupirs
M'enfermer tout le jour
Ecrire des mots d'amour
Boire mon café noir
Me lever en retard
Pleurer sur un trottoir

Me serrer sur ton coeur
Pardonner tes erreurs
Jouer de la guitare
Danser sur un comptoir
Remplir un caddie
Avoir une petite fille
Et passer mon permis

Refrain

ha haha yaha yaha ha
Je sais je suis trop naïve
De dresser la liste non exhaustive
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi

T'embrasser partout
S'aimer quand on est saouls
Regarder les infos
Et fumer toujours trop
Eveiller tes soupçons
Te demander pardon
Et te traiter de con

Avoir un peu de spleen
Ecouter Janis Joplin
Te regarder dormir
Me regarder guérir
Faire du vélo à deux
Se dire qu'on est heureux
Emmerder les envieux.


mercredi 4 juin 2008

Yulblog, ticket, détails, etc.

J'arrive du Yulblog où j'ai fait un saut très bref, histoire de voir qui s'y trouvait et de fixer les détails avec Daniel pour notre soirée théâtre de vendredi. Petite sortie qui m'a coûté cher compte-tenu que je me suis stationnée devant une borne fontaine sans le réaliser; j'ai très bien réalisé que j'avais un beau ticket de 52$ sur mon pare-brise en sortant par contre. *grrr*

Enfin, ça ne réussira pas à me rendre malheureuse, j'ai un sourire permanent dans la tête. Le Destin m'a joué un bon tour. Je m'étais dit qu'un mois complet serait nécessaire pour oublier la dernière mésaventure. Et je n'avais pas l'intention de chercher à rencontrer d'ici là. Sauf que, pour espionner Messire sur internet, j'ai dû me créer une fiche et quoique peu complète, cette fiche a fini par engendrer des échanges via msn avec un charmant inconnu. Ces échanges ont engendré des conversations téléphoniques de plusieurs heures. Ces conversations ont mené à un souper dimanche soir, qui a en a entraîné un autre lundi soir pour finir par une soirée chez lui hier soir. Trois jours, trois dates avec ce Sexy Gentleman (Ah! ah! finalement, trouvé un pseudo!).

Totalement imprévu, totalement parfait. Sexy Gentleman, a.k.a S.G., a 34 ans, un bon boulot, une maison à Laval. Il est éduqué, cultivé, adore voyager et partage ma passion pour le vin et la bonne bouffe. Il est intense avec une touche de romantisme et je sens vraiment que nous sommes sur la même longueur d'ondes. J'ai l'impression de toujours l'avoir connu et que je peux lui raconter n'importe quoi. J'ai des papillons quand je sais que je vais le voir, je vérifie la présence de texto sur mon cellulaire 15 fois par jour, et ce soir, je suis rentrée du Yulblog tôt parce que je voulais lui parler avant d'aller dormir (il est en voyage d'affaires, d'où que la 4ième date est pour vendredi). Je m'ennuie dès qu'on se quitte et je pense à lui pratiquement non-stop. Et ce qui est bien, c'est que lui aussi. Je le sais, car on se le dit, sans jouer de game ou tenter de cacher ce qu'on ressent. Je ne me rappelais pas que la passion avait ce goût-là; depuis Leloup, personne ne m'a inspirée des sentiments du genre...

Pas encore de red flags à l'horizon. Juste une nouveauté pour moi: il a un fils de 5 ans. Je n'ai jamais fréquenté de "papa". Et étrangement, ça ne me dérange pas du tout. Faut dire qu'il aimerait avoir d'autres petits un jour alors on a ça en commun. "Miroir, miroir, dis-moi qui sera belle-mère et si le Petit la trouvera cool ou marâtre?"

C'est très étrange tout ça. C'est rapide, toutefois la peine que j'ai eue pour mon histoire avec Messire a été aiguë et brève, je m'en suis remise beaucoup plus vite que je ne croyais. Je ne sens pas que S.G. est un rebound ou un palliatif. Je crois que j'avais besoin de rencontrer Messire pour me permettre de croiser la route de S.G ., que c'était comme un passage obligé. Je reste prudente, mais je me laisse aller.

mardi 3 juin 2008

Imprévu

On dit que quand la Vie ferme une porte, elle ouvre une fenêtre... je suis d'accord. On est mardi, je m'en vais à ma troisième date en trois jours... on est incapables de s'en empêcher, on dirait. C'est fou. Fou, mais tellement bon. Je vous en reparle dès que je lui trouve un pseudo. Des suggestions?

samedi 31 mai 2008

Annie and the City

Mon superviseur m'a complimentée sur mon look quand je suis arrivée au bureau, je l'ai regardé et j'ai dit:"je vais voir Sex and the City ce soir". Il a sourit et dit: "Well, you look the part". S'en suivit une journée de fou à préparer ma présentation pour D.C., tout en sachant que je devrais la retravailler encore ce week-end. Note mentale: il faudrait d'ailleurs s'y mettre au lieu de bloguer.

Dix-huit heure! Je quitte le boulot direction le Marché Central où mon ami Marco m'attend, billets en main. La salle de cinéma est remplie de femmes qui, elles aussi, "look the part", et quelques spécimens mâles perdus dans cet océan d'œstrogène. Je ne révélerai pas le contenu du film, je ne vous ferais pas cela. Moi, j'ai beaucoup aimé. C'est parfois un tantinet long et moins "punché" que la série, mais de retrouver tous les personnages que je croyais ne jamais voir revivre de nouvelles aventures fût un pur délice pour moi. Alors j'attends maintenant la sortie du DVD pour pouvoir le revoir encore et encore!

Sortie du cinéma, la deuxième partie de la soirée pouvait commencer: alcool, danse et flirt avec un ou des inconnus! Marco, ma copine Frédérique et moi nous sommes rejoint chez France pour prendre un verre de vin avant de se rendre à Taverna. France a téléphoné à V. qu'elle avait croisé la semaine précédente afin de lui demander s'il serait là (si vous ne vous rappelez pas de lui, j'en parle ici, ici et ici). Donc une fois au bar, ce ne fût pas une surprise de tomber sur lui. Hum, peut-être que l'inconnu serait connu finalement! J'ai d'abord pris le parti de l'observer de loin sans un mot, surtout lorsque France m'a appris qu'il m'en voulait un peu. Mais l'alcool aidant, je n'ai pu résister et me suis approcher...

Ouf! le moins que l'on puisse dire c'est que la chimie physique passe entre lui et moi. Il a confessé que je lui avais fait de la peine l'été dernier avec mes indécisions, qu'il avait espéré. Avant de quitter le bar vers 3h, il m'a dit de l'appeler, n'importe quand, pour n'importe quoi, qu'il en serait content. Je ne comprends pas ce que je lui ai fait à celui-là que toutes ses intentions à mon endroit soient si sérieuses. Et je ne comprends pas non plus pourquoi je refuse de lui laisser sa chance...

... faut dire que je vous ai caché quelque chose: j'ai fort probablement une date avec quelqu'un d'autre dimanche soir. À suivre!

mardi 27 mai 2008

Tag! à la cuisine!

Les amis veulent toujours jouer avec moi! C'est pourquoi Daniel Paillé m'a taguée!

  1. Mettre le lien de qui m'a taguée
  2. Mettre le règlement sur mon blog
  3. Répondre aux 6 questions suivantes
  4. Taguer 6 personnes à la fin du billet en mettant leur lien
  5. Avertir directement sur leur blog les personnes taguées

Question 1 : Un
aliment ou produit que je n'aime pas du tout.

Le foie! Beurk! ainsi que les rognons, coeurs, et autres organes que j'aurais pu disséquer jadis pendant mon bac. J'aime le foie gras par contre.

Question 2 : Mes trois aliments favoris.

Les petits fruits (fraises, framboises, bleuets), le fromage sous toutes ses formes et saveurs, et la crème brûlée.

Question 3 : Ma recette favorite.

Je fais des petites boulettes de viande sauce barbecue que j'aime beaucoup et aussi des pâtes aux champignons sauce béchamel.

Question 4 : Ma boisson favorite.

Vin rouge! Shiraz pour être précise.

Question 5 : Le plat que je rêve de réaliser et que je n'ai toujours pas fait.

J'aimerais pouvoir faire le ragoût de boulettes de ma grand-mère, mais je pense que la recette s'est perdue quand elle nous a quitté.

Question 6 : Mon meilleur souvenir culinaire.

J'ai de nouveaux souvenirs culinaires à tous les mois grâce à mon amie Brigitte qui nous organise ce qu'on appelle une "activité gourmande" mensuellement. Elle nous donne un thème et chacun apporte un plat selon ce thème. Vous dire tout ce qu'on peut se faire comme cochoncetés!

Je tague: Véronique, Le lapin blanc, Panique, Sara, David, La Souris.

lundi 26 mai 2008

Méthode anti-stress

  1. S'habiller confortablement mais garder les pieds nus.
  2. Faire de la place dans le salon.
  3. Mettre la chanson suivante:

  4. Monter le volume jusqu'à la limite tolérée par les voisins.
  5. Chanter à tue-tête et danser comme si vous aviez 5 ans!

dimanche 25 mai 2008

Les lilas sont en fleur


Vendredi, je me suis levée et mon envie de mordre dans la vie était revenue. J'ai réalisé que de repousser toute pensée tournée vers Messire et vers le passé aidait beaucoup. Alors je tente de me tenir à cette résolution depuis: y penser le moins possible. Mon taux de réussite varie mais se maintient au-dessus de 85%.

Ce qui a aidé mon humeur, c'est la nouvelle que j'allais à Washington début juin pour le boulot afin d'y présenter les résultats de mon projet. Côté carrière, c'est intéressant et ça pourrait peut-être aider mon avenir dans la compagnie. Côté perso, je ne suis jamais allée dans la Capitale de nos voisins du sud, alors je me suis organisée pour avoir un peu de temps pour jouer la touriste et essayer d'avoir un peu le feeling de la ville. Et le gros plus: ce petit voyage justifiera l'achat de nouveaux vêtements *insérez ici une Annie avec un sourire montrant toutes ses dents*.

Hier soir, j'ai accompagnée mon ami Marco à un mariage. Ce fût l'occasion de me faire jolie et de mettre une toute nouvelle robe, ce qui fait toujours du bien au moral. Les nouveaux mariés étaient très sympathiques ainsi que les gens de notre tablée. La musique était excellente et j'ai fini par laisser de côté mes talons roses Miss Sixty pour pouvoir mieux sauter et tourner à souhait. Que j'aime danser sans me soucier de ce qu'on pense de moi! Que ça fait du bien à l'âme de bouger librement! Que ça fait du bien à l'ego de revenir avec la carte d'affaire d'un des rares célibataires de la place dans son sac à main...!

Il fait beau, les lilas sont en fleur et embaument l'air. Nous avons un lilas blanc dans la cour et tout à l'heure j'irai l'handicaper de quelques-uns de ses rameaux afin d'en avoir sous les yeux dans ma cuisine. Afin de me rappeler que c'est le printemps et que la vie est belle, malgré tout.

mercredi 21 mai 2008

Déboussolée

Je suis vraiment mêlée. Mes émotions vont du haut au bas dans un cycle anarchique incompréhensible. Hier, je suis allée travailler; aujourd'hui, je n'en avais ni la force ni le courage. Je sais que ça ne m'aide pas de rester seule chez moi, mais c'est tout de même ce que j'ai fait. J'ai regardé la télé tout en magasinant les voyages, les condos, les chaussures et les sous-vêtements sur internet. Je n'ai rien acheté. Je sais que je veux dépenser pour me consoler et me soigner par magasinothérapie.

Je n'ai pas le goût de grand chose. J'ai repoussé l'escalade jusqu'à vendredi. Je n'ai pas fait de lessive depuis plus d'une semaine et je ne saurai pas quoi porter demain si je ne pars pas une brassée. J'oublie de manger et quand mon estomac se plaint, je mange des cochonneries. Faut dire qu'il y a quelque chose qui est train de pourrir dans le frigo qui en rend l'ouverture peu appétissante. Si j'avais de l'argent cash, je pourrais me "caller" du chinois, mais je n'en ai pas et le guichet est loin. Mes cahiers d'école me lancent des regards d'enfants délaissés et même si je sais que je devrais mettre les bouchées doubles si je veux arriver à finir mon cours, je n'arrive pas ouvrir un livre. Je dois m'acheter un soutien-gorge pour aller avec ma nouvelle robe d'ici samedi, car j'accompagne un ami à un mariage, mais ça me semble une tâche impossible que de sortir et me rendre au centre d'achats.

J'essaie de focuser sur des trucs futiles qui me tentent: la finale de Grey's Anatomy demain soir, celle de Lost la semaine prochaine, les noces de mon collègue en juin, mon prochain voyage avec mes amis prévu pour janvier, le concert que je vais voir en août avec ma famille, la sortie du film Sex and the City dans 9 jours. Je me fais la liste des choses que j'aime: mon lit, mon chat super affectueux (très pratique actuellement), mon quartier, mes nouvelles lunettes de soleil, mon pyjama avec le petit lion sur la camisole, mon vibrateur rose (chocking hein?! ben oui, j'ai une libido!), ma poivrière Peugeot, mes gros bols rouges pour manger de la soupe ou du gruau, mon barbecue et ma table sur le balcon. Je me fais ensuite la liste des gens que j'aime et qui me supportent, ça c'est tout de même une trop longue liste pour que je l'écrive ici, mais c'est le plus important. Je ne sais pas où j'en serais sans mes amis. Probablement au troisième sous-sol côté moral. Et je me rappelle de tous les mots d'encouragement que j'ai reçu via ce blogue, via msn, via courriel. C'est assez extraordinaire de voir que des gens que je ne connais pas ou si peu se soucient de mon bien-être.

Ma peine actuelle commence à tourner moins autour de Messire. Je vois bien que nous étions incompatibles malgré les apparences au départ. Ça n'empêche pas le fait qu'il me manque encore. Mais la raison de ma déprime actuelle, c'est de ne plus trop savoir où je vais et qui je suis. Cette relation a réveillé de vieilles insécurités que je croyais derrière moi. Je me sens comme si je n'avais plus rien à offrir à un partenaire potentiel, comme si j'étais vide et inintéressante. Et par conséquent, je me demande si je vais finir ma vie seule. Seule avec trois chats affectueux.

lundi 19 mai 2008

Essayer de se relever

Hier est venu le coup fatal. J'ai cette habitude de me faire une fiche bidon sur Réseau-Contact quand je suis en peine d'amour afin d'aller voir si certains hommes partagent réellement mes valeurs. C'est ce qui m'aide à ne pas devenir amère, je crois. Après avoir constaté qu'il y avait nombreux candidats qui semblent chercher la même chose que moi, j'étais soulagée. Je ne sais pourquoi, c'est sans doutes le démon lui-même qui m'a inspirée, mais j'ai tapé l'ancien pseudo de Messire... et son profil est apparu.

Le même pseudo. Le numéro de membre indiquait qu'il y était bien avant moi. La même fiche cherchant la même chose, pas même une virgule changée. Abonné privilège qui plus est. Et en ligne.

J'ai eu une crise de larmes incroyable: je n'avais pas compté pour lui! Le gars qui voulait me faire des enfants se cherchait déjà un nouvel utérus! Une petite relation de deux mois ne mérite même pas plus de 48h de deuil! Je voulais l'appeler pour l'insulter, mais à la place j'ai appelé une amie. Elle est venue chez moi, m'écouter, conseiller, consoler. On a passé l'après-midi ensemble, on a été souper au resto et elle est repartie en soirée. Merci Julie, merci du fond du cœur.

Ce matin, je me réveille et je n'ai plus de larmes. Il ne peut plus me faire de mal, il a déjà fait le pire. J'ai l'ego au ras du sol. Je n'ai pas très envie de travailler demain, mais je sais que c'est nécessaire de m'occuper, quitte à ne pas être aussi efficace que d'habitude. C'est le temps de reprendre pieds, de me relever et d'essayer d'avancer. Je vais retrouver mon équilibre et me reconstruire une nouvelle vie.

samedi 17 mai 2008

Liste des choses à faire


  • Changer mon statut sur le blogue: fait hier matin
  • Changer mon statut sur Facebook: fait hier soir
  • L'effacer de mes amis Facebook et de mes contacts msn: fait hier matin
  • Boire trop de vin avec les copines: fait hier soir
  • Ventiler, bitcher, laisser sortir le fiel: fait hier soir avec les copines
  • Avoir la gueule de bois parce que bu trop de vin: fait ce matin
  • Étirer la jambe à la recherche de la jambe virile qui s'y trouvait il y a si peu: fait hier dans la nuit
  • Pleurer en découvrant que cette jambe n'y sera plus: fait hier dans la nuit
  • Se rappeler le premier baiser au restaurant et pleurer: fait hier dans la nuit
  • Se souvenir de vos premiers "je t'aime" et pleurer: fait hier dans la nuit
  • Débattre avec soi-même ce qui aurait dû/pu être: fait hier dans la nuit
  • Effacer son nom du carton d'invitation au mariage de mon collègue: à faire dès que j'en aurai la force, mais d'ici mardi
  • Laver les draps pour effacer toute trace de lui: à faire ce matin
  • Répondre à son énième e-mail en pleurant: fait maintes fois
  • Serrer "son" oreiller en pleurant avant de le laver, faute de réelle rupture physique que la technologie moderne nous a "épargnée": probablement ce matin
  • Se rappeler cette face craquante si drôle qu'il faisait: fait juste là, à l'instant
  • Pleurer parce qu'il te manque: en cours
  • Pleurer sur ses mains habiles qui ne parcourront plus jamais tes courbes: en cours
  • Accepter de ne pas le revoir jamais: en cours sans grand succès
  • Te maudire et te traiter de tous les noms: fait à chaque deux-trois heures
  • Faire fondre sa crème glacée à la saveur étrange que je ne mangerai pas: à faire aujourd'hui
  • Se laver, se mettre belle et aller faire les courses pour le souper de ce soir: à faire cet après-midi
  • Te retrouver en boule sur ton lit en train de pleurer: sera fait régulièrement ce week-end
  • Résister à l'envie folle de le revoir: continuellement
  • Aller souper chez mes amis et me faire consoler: à faire ce soir
  • Aller grimper: dimanche et/ou lundi
  • Peindre mon appartement: à faire au cours du mois
  • Réfléchir longtemps avant de peindre ma chambre en rose: en cours
  • Aller danser, me saouler et flirter avec tous les inconnus: à faire samedi prochain
  • Rescaper le cours que tu allais abandonner par faute de temps: d'ici les deux prochains mois
  • Tenter de faire survivre l'orchidée qu'il m'a donnée: à faire pendant les prochains mois
  • Essayer de respirer à travers la douleur: en cours
  • Pleurer de savoir que quelque part pas très loin, il souffre aussi et vouloir effacer sa douleur: régulièrement
  • Mettre de la crème sur tes yeux bouffis: tous les jours cette semaine
  • Oublier l'image de sa main sur un éventuel bedon arrondi dans une maison dans le 450: sérieux? ça aussi? svp, donnez-moi une couple de semaines, peut-être l'été pour celle-là
  • Pleurer: en cours
Mon Dieu, la très grande Édith Piaf

Vendredi moche


"Vendredi moche" est le titre du courriel que j'ai lu ce matin en arrivant au boulot vers 9h15. Messire me l'avait envoyé à 7h47. Il va comme suit:

Allô Annie,

J'ai pris le temps de réfléchir hier soir. Je ne dois pas passer par quatre chemins : nous ne sommes pas compatibles, bien que je le veuille.

Je ne voulais pas casser avec toi par courriel, surtout pas un vendredi matin quand je sais que tu vas me reprocher de ne pas être productive de la journée et que tu vas être endolorie au travail. Je voulais te le dire en face à face, mais quand ? Ce soir, tu viendrais chez moi et tu retournerais directement chez toi ? Après le party ? Dimanche ? Ce serait bien trop hypocrite. J'espère donc que tu sauras me pardonner.

Annie, mes proches m'ont vu aller depuis quelques années, à chercher la Bonne. Ils connaissent tous mes critères : celle qui saura me dompter et celle qui saura m'endurer. Je suis brusque. Je suis franc. Il me faut quelqu'un à la couenne PARTICULIÈREMENT dure. Depuis un certain temps la "sale petite peureuse" s'est interposée entre nous et je ne suis pas armé pour "dealer" avec elle. Je ne suis pas capable de me servir de subtilité pour tenter de désamorcer des situations difficiles. Je croyais le pouvoir, mais j'ai échoué.

Tu es magnifique. Complètement désirable et brillante. J'étais fier de sortir à tes côtés et de t'avoir comme petite blonde à moi. Maintenant, je me dois de couper pour que nous puissions tous les deux passer outre et trouver nos atomes recourbés.


Je t'adore, et ça m'arrache le cœur.
Bises, Messire


Le lire et le relire ne change ni le message ni la blessure. Et peu importe les excuses, je viens de me faire "flushée" par courriel. That is an all time low. Je ne comptais pas assez pour qu'on daigne me parler face à face, ou du moins au téléphone. L'idée que ça aurait pu être pire (un texto sur mon cell? tant qu'à y être!) est une maigre consolation. Ensuite, on me demandera pourquoi je n'ai pas confiance en moi et en mes relations? Sérieusement?

La journée fût des plus pénibles. Beaucoup trop de collègues m'ont vu m'effondrer aujourd'hui. Pas tout à fait l'image de la professionnelle que j'aimerais donner. Mais j'ai fait la journée. J'ai fait l'expérience prévue. Même le cœur brisé, le moral à zéro et le cerveau confus, j'ai réussi à faire ce que je devais faire.

Je ne vais pas très bien à l'heure tardive où j'écris ces lignes. Je ne suis pas à jeun, certainement vous me le pardonnerez. Et il me manque déjà. Terriblement. J'ai tellement cru à cette histoire. Jusqu'à très récemment, je pensais avoir enfin être arrivée au port. J'ai frôlé bien des rêves du bout des doigts avec lui. Mais les remous du passé ont eu raison de tout. Même si j'ai essayé si fort d'être la Bonne... de tous ceux rencontrer cette année, Dieu seul sait qu'il l'aurait mérité amplement.

vendredi 16 mai 2008

Kill me now...

... svp, abattez-moi que ça arrête de faire mal. Pourquoi le bonheur m'échappe toujours? Pourquoi j'y crois à chaque fois? Pourquoi je m'investis autant?

Je suis célibataire...

lundi 12 mai 2008

To blog or not to blog

Mon blogue est plate. Depuis que j'ai rencontré Messire, nulle mésaventure à raconter. Et je me censure. Je me censure comme jamais. La preuve, depuis hier soir, j'ai mis deux textes en ligne que j'ai dû retirer pour éviter de faire trop de remous dans une situation déjà bien assez compliquée. Pourtant ce blogue c'est ma zone perso, mon moyen de ventiler et de faire de l'introspection. Ma façon de créer, de finalement écrire régulièrement, de me gagner un lectorat. Ça ne se veut pas un moyen d'attaquer et de faire suer qui que ce soit. Même si c'est arrivé quelques fois.

Quand j'ai commencé à bloguer, je m'étais donné comme défi de tenir un an. L'année s'achève bientôt, le 6 juin pour être précise. Et le dilemme est grand à savoir si je serai encore là. Je suis plutôt fière de ce que j'ai fait avec ces pages roses, le côté thérapeutique de l'écriture ne m'a pas échappé et de pouvoir délier mon imagination me fait du bien. Mais la censure me tue. De ne pas pouvoir tout dire exactement comme je le perçois, comme je le sens, comme j'ai envie, ça me coupe les ailes. Alors pourquoi continuer? Je réfléchis.

dimanche 11 mai 2008

Grand malaise

Ce matin je suis allée déjeuner avec Messire et deux de ses copines. L'une est son ex et l'autre devait servir de paratonnerre dans cette rencontre délicate entre le passé et le présent. Ce fût difficile et peu agréable pour tous.

Je n’ai pas créé la situation, je suis juste tombée dedans. Je ne savais pas la nature exacte de leurs relations quand j’ai rencontré Messire. Je ne savais pas qu'il avait une amie moderne qui prenait beaucoup de place dans sa vie. Si je l’avais su, je ne l’aurais pas revu. Car je suis de celles qui n’aiment pas marcher dans les platebandes des autres. Je n'aime pas le flou non plus. Je ne savais pas.

Des disputes sur le sujet, on en a eu notre lot. J'ai cru que cette rencontre pourrait calmer les choses. Mais il semble que c'est moi la méchante de l'histoire peu importe ce que je fais. Ben vous savez quoi? C'est pas vrai! Je ne suis pas méchante. Ni victime. Ni folle. Je suis juste une fille mal à l'aise dans la situation où elle se trouve. Le malaise est grand parce que j'ai déjà joué tous les rôles de ce genre de comédie pathétique. Et j'en ai ma claque aujourd'hui. Royalement marre! Je suis très loin d'être parfaite, j'ai un sale caractère et suis intransigeante sur bien des points. Pourtant, j'ai réussi à passer par-dessus mes démons intérieurs pour me rendre à cette rencontre et tenter un rapprochement. Ceux qui me connaissent bien sauront ce que ça m'a coûté. Et ça me fait suer de me faire encore reprocher des choses sur le *&%$#! de sujet malgré tout!

vendredi 9 mai 2008

Mieux vaut prévenir

On a tous nos petites manies. Les choses qui nous distinguent mais qui en même temps peuvent agacer, voir carrément tomber sur le système. En vieillissant, on a de plus en plus de ces petites habitudes; surtout quand on a vécu seul un certain temps.

Messire fait des trucs qui le caractérisent qui me font tantôt sourire tantôt grincer des dents... il ronfle, très fort quand il a bu. Il a une mémoire sélective qui se rappelle du nom des joueurs de foot sans problème mais oublie les sorties prévues pour le week-end. Il sort de la baignoire tout mouillé et se sèche en inondant le tapis de la salle de bain (qui deviendra tout froid et humide à un point tel qu'aller aux toilettes en trouvant un endroit sec pour y poser le pied se révélera un défi impossible). Il est très à l'aise avec son corps et peut se présenter entièrement nu pour déjeuner, voire souper. Il est le plus mauvais passager de l'histoire, critiquant et commentant toutes les manœuvres de la conductrice exaspérée.

Si Messire a ses manies, il faudrait peut-être le prévenir au sujet des miennes... j'arrive toujours à bloquer le tube de pâte à dents, peu importe le modèle du tube. En plus, je laisse toujours de la pâte à dents dans le lavabo après m'être brossé les dents, sans même savoir comment j'y arrive. Je laisse la vaisselle sale traîner des jours dans l'évier avant de me décider à vider le lave-vaisselle, qui lui contient de la vaisselle propre. Je fais la lessive, mais j'oublie souvent de plier les vêtements. J'aime que ma bouffe ne se mélange pas dans mon assiette et mettre de la sauce sur mes patates pilées est considéré comme un crime. M'ébouriffer les cheveux quand je vais sortir ou qu'on est en public peut être passible de mort.

Je sais qu'il découvre lentement mes intransigeances et je crois que ça ne l'horrifie pas trop car depuis hier, j'ai deux nouvelles clés à mon trousseau... Apparemment, un gars prêt à s'engager vous achète une brosse à dents à laisser chez lui après un mois, et vous offre les clés de son appartement au bout de deux. Je suis "flabbergastée". La célibataire que j'étais avait fini par croire que les gars s'engagent seulement quand ils n'ont plus d'autres choix et qu'ils sont mis au pied du mur. Hum! ça regarde mal pour le condo et les trois chats finalement!

dimanche 4 mai 2008

Ça passe...

... après une nuit agitée et un réveil confus, Messire et moi avons discuté. Première chicane derrière nous. Serons-nous de ceux qui peuvent braver les tempêtes et rejoindre le port? Je ne peux que l'espérer.

samedi 3 mai 2008

Ouch!

Ce soir, M. Communication a appelé un taxi et est parti de chez moi en laissant son auto devant ma porte. Je suis championne pour les faire fuir. Je ne sais trop comment je m'y prends, si je le savais je me prendrais un brevet. Fatalement, Messire a préféré la porte plutôt que de rester discuter du malentendu survenu de nulle part. Alors vendredi soir, minuit, je pleure sur mon sofa en me maudissant. Pas certaine de qui ou quoi blâmer en fait. Et la vilaine petite voix impertinente murmure qu'on pourrait s'acheter un condo pour y élever 3 chats en vieille fille endurcie et haïssable, au lieu de s'acheter une maison à deux et de fonder une famille.

Je ne sais pas grand chose, mais je sais que je déteste me sentir comme ça. Que je suis allergique aux yeux bouffis d'avoir trop pleuré, aux cernes de ne plus dormir, aux joues creuses de la perte d'appétit. Je ne veux plus de ça. Plus jamais. Alors si ce conflit ne se règle pas... il n'y aura pas de suivant. Je ne souhaite plus me rendre vulnérable. Je ne veux plus souffrir ainsi. La Vie apporte assez de petites misères sans que le Cœur me fende continuellement pour un regard sombre. Sérieusement, je n'en peux plus. Je comprends mal pourquoi je suis où je suis, mais c'est assez. J'ai fait/dit/donné tout ce que j'ai pu et cela ne semble jamais assez, jamais ce qu'il faut, jamais ce qu'on cherche. Pourquoi s'obstiner?

Messire est fâché, je suis déçue. La confiance a pris un sérieux coup. Première chicane. Les couples faits pour être ensemble y survivent, les autres crèvent. Alea jacta est.

Et pourtant, même après avoir écrit ça, ça fait toujours aussi mal.
Crissement mal.
Au secours!

samedi 26 avril 2008

Quelqu'un m'a dit

À chaque histoire, à chaque amour, une chanson s'associe. Souvent à l'insu du principal intéressé. Et dès que j'entends Carla Bruni, c'est à Leloup que je pense.

Bonne fête Leloup.

jeudi 24 avril 2008

Pas le temps!

Du temps supplémentaire au boulot, à raison de 12h par jour, ça donne comme résultat:
pas le temps pour une pédicure
  • pas le temps d'appeler pour prendre un rendez-vous chez le coiffeur
  • pas le temps d'étudier
  • pas le temps de faire la cuisine
  • pas le temps de prendre rendez-vous pour changer mes pneus
  • pas le temps de me maquiller
  • pas le temps de faire ma routine de soins du visage matin et soir
  • pas le temps d'aller grimper
  • pas le temps de teindre mes cheveux
  • pas le temps de caresser le chat
  • pas le temps de voir un médecin pour les bobos qui traînent depuis 3 semaines
  • pas le temps de laver l'auto
  • pas le temps de partir le barbecue pour la première fois
  • pas le temps de faire de l'exercice
  • pas le temps de profiter du soleil qui revient
  • pas le temps de vous écrire
  • pas le temps de voir Messire autant que je le souhaiterais... et c'est ça qui est le plus désolant!

dimanche 13 avril 2008

Un homme pas comme les autres

Messire, il n'est pas comme les autres. J'ai beau essayé de lui faire peur, ça ne fonctionne pas...

MOI: C'est bien que tu finisses le boulot tôt, tu pourras aller chercher les enfants à la garderie quand on en aura!
LUI: C'est bien que tu commences tard, tu pourras aller les porter!
*sourires complices*

MOI: On verra quand on habitera ensemble!
LUI: Ce ne sera pas avant 15 mois, à cause des baux.
*bouche bée* (il a compté les mois! et pas moi!!!)

MOI: Je ne suis pas certaine que tes choses et les miennes entreraient au complet dans un appart.
LUI: Non, c'est pour ça qu'on va s'acheter une maison.
*yeux qui brillent*

MOI: J'ai les griffes bien plantées dans ta peau, je ne te lâche pas.
LUI: J'aime ça quand tu dis des choses comme ça, c'est rassurant.
*bisous*

mardi 8 avril 2008

De l'ombre

J'ai toujours des ombres dans mes tableaux. En fait, j'ai toujours le même type d'ombre. Le type qui vient du passé envahir ton présent. Le type qui prend de la place et que tu ne sais trop comment accueillir, aimer et encore moins si elle t'acceptera. Ces ombres qu'on appelle ex, amie moderne, fuck friend, etc.

Si je m'habitue aux ombres d'un tableau, le suivant me demande toujours plus d'adaptation encore. Même si j'évite volontairement de me mettre dans une situation de grisaille, en ne fréquentant pas les papas par exemple, je me retrouve sans cesse à devoir me réajuster.

J'ai refusé d'être l'ombre au tableau de LeLoup et de sa nouvelle petite copine. J'ai tiré ma révérence, peu importe ce que certains en ont pensé, quitte à le blesser et à perdre son amitié. Je ne pouvais être cette fille-là qui le connaissait mieux que personne, qui avait la meilleure place dans sa vie, qui avait plus de passé avec lui que la nouvelle venue. Je ne voulais pas qu'elle se sente menacée ou qu'elle ne m'aime pas; et je ne voulais pas sentir qu'on me tassait, qu'on m'évitait, que j'étais de trop. J'ai préféré choisir moi-même les termes de mon départ. J'aimerais dire que je le regrette, pourtant non. J'ai dû compter sur d'autres gens, j'ai eu à me faire une autre vie et à essayer autre chose. L'amitié avec LeLoup prenait beaucoup de place, et j'ai réussi à combler cet espace autrement. J'ai trouvé le bonheur ailleurs.

La petite ombre dans mon tableau actuel, je ne sais si elle grandira, partira ou restera telle quelle. Je sais que je n'ai pas envie qu'elle assombrisse tout le paysage et que je ferai ce qu'il faut pour cela, quitte à repeindre tout le tableau avec des couleurs vives.

lundi 7 avril 2008

Le dragon est mort

Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter le bonheur actuel, mais je sais que je ferais tout pour que ça ne s'arrête pas. Dans le genre jamais.

Je m'émerveille de la facilité avec laquelle Messire est entré dans ma vie. Rien ne fût compliqué. Il a su me séduire malgré tous mes nombreux mécanismes de défense. Passer par-dessus des murs de 12 pieds pleins de barbelés, traverser une lagune remplie de requins, éviter les pièges à ours, tuer le dragon et gravir ma tour d'ivoire pour me délivrer: ce n'est pas n'importe quel prince qui aurait pu y arriver. Et il n'a même pas eu vraiment peur dans le processus.

Bon, on n'est pas encore sorti d'affaires... il est vrai qu'il doit bien traîner quelques mines antipersonnelles que j'ai oubliées quelque part, mais je suis confiante que nous saurons les désamorcer ensemble. Et j'ai envie de les désamorcer avec lui.

jeudi 3 avril 2008

À la demande générale...

... mon profil affiche maintenant "amoureuse" au lieu de "célibataire". Facebook a été mis à jour la semaine dernière. Je crois que les descriptifs sur Tout le Monde en Blogue et sur TopBlogues sont à changer aussi... Sinon je crois que je l'ai maintenant crié sur tous les toits virtuels: je ne suis plus célibataire!

mercredi 2 avril 2008

Petite vite

  • Je suis vivante.
  • Je ne suis pas allée au Yulblog car j'avais promis d'aller grimper avec des amis.
  • Je suis trop occupée pour écrire ces jours-ci et ça me manque.
  • Je vois beaucoup Messire, mais pas encore assez à mon goût.
  • Je suis amoureuse, mais je ne le lui ai pas encore dit avec ces mots-là.
  • J'ai un week-end "surbooké" qui me tiendra encore loin du clavier.
  • J'ai l'intention de passer beaucoup de temps à l'horizontale avec Messire en fin de semaine: pour dormir, pour jaser, pour rire, pour se coller, pour s'embrasser, et oui, aussi pour profiter de ses talents d'amant dont je ne me lasse pas.
  • Je suis heureuse.

jeudi 27 mars 2008

Scoop


Dans mon auto, mon doigt "pitonne" sur la radio tant et aussi longtemps qu'une chanson mielleuse n'envahit pas mes oreilles. J'ai envie que le printemps soit là et que le soleil brille. Au boulot, je recommence à avoir envie de me dépasser et j'ai envie de sourire à tous mes collègues, incluant ceux que je ne peux sentir. Je danse en faisant ménage et lessive. Je néglige un peu le chat. Je bois moins en solitaire. Je mange trop ou trop peu. Mes yeux pétillent sans raison apparente.

Les symptômes parlent d'eux-même: je suis en train de tomber amoureuse de Messire. Vous avez le scoop car il ne le sait pas vraiment, peut-être s'en doute-t-il un peu. Quoique, j'ai été verbalement maladroite cette semaine et je pense qu'il a eu peur que je ne sois pas très sérieuse. En fait, je l'ai carrément blessé. Toutefois, ça m'as permis de voir que lui ne blaguait pas avec ses sentiments envers moi.

Il faut parfois me faire un dessin, on dirait. Car il n'a pas changé de discours depuis le début, c'est juste que j'ai un peu trop l'habitude que les gars changent d'idée. Oui, je le confesse, je l'avais mis dans le même panier que les autres. Peu importe ce qu'il disait, je souriais en pensant qu'il allait éventuellement raconter tout le contraire. Il a fallu que je le blesse pour que mes yeux s'ouvrent.

D'abord les yeux, puis le Cœur... Comme les Sens se déchaînent en sa présence, que la Raison s'amuse et ne trouve rien à redire, on dirait que la Patronne va finir par trouver l'harmonie...

mercredi 26 mars 2008

Je suis un chat!


Mon amoureux écrit un blogue fictif en anglais. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il a décidé de m'insérer dans son petit monde fantaisiste...

Allez voir ça: http://gargoyletoes.blogspot.com

mardi 25 mars 2008

Sourire

On se voit et je ne me sens pas savon. On apprend à se connaître et les possibilités de red flags s'effacent. Le mot engagement n'a même pas été mentionné puisqu'on dirait que pour lui, ça va de soi. Au lieu d'entendre parler de peur et de liberté, j'entends finalement exclusivité et relation. Il dit à ses amis que je suis sa blonde, il rencontre les miens et semble toujours prêt à m'accompagner dans mes activités sociales.

Messire est tour à tour drôle et sérieux; doux et ferme; gentil et vilain. Messire me plaît et me charme. Les choses évoluent rapidement, pourtant je ne veux pas m'enfuir, j'ai cessé de me poser trop de questions et, surtout, je n'ai même pas peur... *sourire*

samedi 22 mars 2008

Taguée!

On, sous la personne de Cherrylady, m'a taguée une fois de plus. Je suis bonne joueuse, je vais répondre mais je ne renvoie pas la tag, j'invite plutôt tout blogueur me lisant à y participer de son plein gré.

Drunk tag

Ça consiste simplement à écrire son nom, et le retaper avec ses coudes...

mésaventureuse Annie = ùmzxsavenb tuyreusee Anniked

Mouais! faudrait des coudes plus pointus je crois.


Autre tag (à laquelle j'ai déjà répondu!)


Écrire le lien de la personne qui nous a tagué. Préciser le règlement sur son blog. Mentionner six choses sans importance sur soi. Taguer six autres personnes en mettant leur lien. Prévenir ces personnes sur leur blog respectif (ce que je ne ferai pas comme j'ai déjà dit).

  1. je mange ma salade de fruits en tentant de ne pas mélanger les fruits: les pêches avec les pêches, les poires avec les poires, etc. Je sais que c'est très weird, je sais.
  2. je suis agressive au volant, je sacre, crie des noms, klaxonne et si on me pousse vraiment à bout, je fais des doigts d'honneur!
  3. je ne bois pas de café, je bois du thé.
  4. je sais tresser les rameaux en cocottes. Ma grand-mère m'a appris et je n'ai jamais oublié même si je ne vais pas à l'église et que ça fait des années que je n'ai pas vu de rameaux. C'est très inutile de savoir faire ça.
  5. je m'y connais en vins un peu plus que la moyenne et ça devient de plus en plus une passion.
  6. j'ai un côté sauvage et solitaire qui peut m'amener à ne pas répondre au téléphone pendant toute une journée, juste parce que je veux être seule. Alors ne posez pas la question: "t'étais où?" par la suite.
D'autres volontaires pour se ridiculiser publiquement?

mardi 18 mars 2008

Y'en a marre de la pression!

Il me semble que j'ai de la pression de tous côtés pour que les choses fonctionnent avec Messire W. Autour de moi, les questions fusent, on me conseille, on me fait des petits sourires complices, on me lance des regards de connivence. Je sais que tous veulent mon bonheur, mais ça m'étouffe. En fait, ça étouffe mes débuts de fréquentation. J'ai envie de hurler à tout le monde de se mêler de leurs affaires, que je ne veux pas répondre à leurs questions car je ne veux pas rationaliser mes sentiments et impressions, que je veux juste du temps pour lui, pour moi, pour voir où on va.

Même Messire me mets de la pression. Ce n'est pas son but, mais il semble vouloir un signe, une réponse que je n'ai pas pour l'instant. Il a pratiquement tout ce que j'ai toujours cherché: l'âge parfait (3 ans de plus que moi), de l'éducation, de la culture, un minimum d'ambition, une passion pour la lecture, une envie de construire à deux, le désir d'avoir des enfants, et j'en passe. On dirait que c'est trop beau pour être vrai et que je cherche ce qui cloche. À force de chercher, on finit par trouver... mais évidemment, j'ai trouvé que c'est moi qui clochait dans cette histoire. Il soupe ici jeudi soir et j'espère pouvoir lui parler de mes craintes.

La Sale Petite Peureuse a envie d'envoyer promener tout le monde et d'aller se terrer en-dessous de son lit... mais elle ne le fera pas. Pas tout de suite du moins.

dimanche 16 mars 2008

Une chandelle de plus soufflée

Une petite maladie et les préparatifs de mon party d'anniversaire m'ont tenue loin du clavier cette semaine. Cela en valait la peine...

Hier soir, j'ai eu la plus belle fête qu'on puisse avoir: des fromages, du vin, entourée d'amis que j'adore, des cadeaux en quantité et en qualité (je suis gâtée pourrie, vous ne pouvez savoir!) et même une séance de danse jusqu'à 4h du matin. Je suis crevée aujourd'hui, mais je souris.

Messire W n'était pas présent. La possibilité qu'il le soit a été étudiée et débattue. Finalement, je me voyais mal amener un gars que personne ne connait encore et qui ne m'a pas même embrassée encore, à mon anniversaire où je circule et essaie de jaser avec un peu tout le monde. Mais je le revois demain et je suis très impatiente. Très!

*****
Je veux écrire ici ce que je n'ai pas su dire hier soir aux gens qui m'entouraient:

Trente-deux ans pas de chum, pas d'enfants. Ce n'était pas le plan à l'origine. Mais si je suis célibataire, je ne suis pas seule, je suis entourée des meilleurs amis qu'on peut avoir. Certains d'entre vous me connaissent depuis plus de dix ans, certains depuis moins de deux ans. Certains me voient à toutes les semaines, d'autres à tous les mois, et je fais de mon mieux pour voir quelques autres plus d'une fois l'an. Peu importe depuis combien de temps vous êtes dans ma vie ou à quelle fréquence on peut se rencontrer, je sais que vous êtes là. Beau temps, mauvais temps, pour partager les joies et les malheurs, que ce soit en personne, au téléphone ou par courriel, vous êtes là. Vous êtes le rose dans mes bleus, le sourire à travers mes larmes, la main qui se tend pour me relever quand je tombe. Et pour ça, merci est un bien petit mot. Les amis sont le sel de ma vie, je vous aime.

dimanche 9 mars 2008

Le printemps... c'est pour bientôt?

D'aussi loin que je puisse me souvenir, je n'ai jamais vu autant de neige. De tous les hivers où j'ai possédé une auto, les 8 derniers donc, je n'ai jamais eu autant à la déblayer et à la dégager d'un banc de neige.

Je me suis levée très tôt ce matin, 7h selon mon corps mais 8h selon l'heure avancée de l'Est, et en regardant dehors, on se serait crus en campagne. La neige était vierge de toutes traces d'auto ou de pas. Je n'ai pas pensé à prendre des photos à ce moment-là. Mais je viens d'en prendre à l'instant et je les partage avec vous.

Photo de l'auto d'un de mes voisins qui n'est pas sorti du bois (ou plus exactement, de son banc de neige).


Vous voyez ces pas dans la neige? Ce sont les miens que j'ai fait en me rendant pelleter.


Voici mon Elantra sous la neige. Regardez bien derrière l'arbre, on voit que le banc de neige a été attaqué par une pelle: MA pelle! On voit aussi que je dois retourner pelleter pour finir le travail . *soupir*


On dit que le printemps arrive le 21 mars... c'est dans deux semaines, ça non?

samedi 8 mars 2008

Rendez-vous dans la tempête

Faut vraiment être craquée pour être sortie ce soir. Heureusement, on était deux aussi craqués l'un que l'autre! Jamais je n'avais eu à pelleter autant juste pour me rendre à une date. Je suis arrivée au resto en sueur, les cheveux tous croches et essoufflée. Mais l'effort valait le coup. Messire W est plus beau et plus sexy que sur ses photos. Il a des yeux très noirs, sait s'habiller et parle bien.

La conversation fût fluide au-dessus du couscous. Note mentale: un couscous par temps froid, c'est vraiment réconfortant. Messire W est charmant au point que ma main n'a pu s'empêcher de lui faire une petite caresse dans le cou. Et il y a eu un moment où je me serais volontiers penchée par-dessus la table pour voler un baiser. Mais non! soyons sage! Faire monter le désir est si agréable. Une fois dehors, dans la tourmente, on a échangé... deux bises! Il m'avait prévenu qu'il n'irait pas plus loin, mais j'aurais cru... Enfin! Nous nous reverrons... bientôt.

T comme...

Tempête!
Tellement de neige
Trottiner jusqu'à la Promenade Fleury
Tenter de ne pas trébucher
Tenir conversation avec la couturière
Très précautionneusement revenir
Trouver que l'auto commence à être plus blanche que bleue
Tentative réussie de se convaincre de sortir la pelle
Trop d'exercice dehors vous rend essoufflée
Tannée de l'hiver, vraiment
Tombée sur les fesses dans le banc de neige
Tremblement des lèvres...
Transformation du sourire en rires
Tanpis! je rentre prendre un thé chaud!

jeudi 6 mars 2008

Un billet sur papier


Et pour ceux qui ne comprennent pas, les explications sont ici.

mardi 4 mars 2008

De l'imprévu qui fait sourire

Dans mon état perturbé des dernières semaines, un soir où je cherchais un mauvais coup à (me) faire, je me suis ré-inscrite sur Réseau-Contact. J'ai d'abord créé une fiche bidon, juste pour magasiner le mâle montréalais disponible, puis me suis raviser et j'ai fait un vrai profil. Pas été trop difficile, j'ai utilisé la même fiche que vous pouvez trouver ici. Je me suis dit que tant qu'à être déprimée, ce serait peut-être "ego-boostant" de recevoir quelques messages d'admirateurs virtuels.

Même sans photo et avec une fiche en attente de validation, j'ai commencé à recevoir du courrier en-dedans de 15 minutes. Je me demande d'ailleurs ce qui fait qu'un gars peut envoyer une lettre te disant que vous avez beaucoup en commun en se basant sur ta grandeur et ta scolarité. Ça a pris 30 minutes pour que je sois terrorisée devant les efforts à fournir pour gérer les messages instantannés et pré-fabriqués qui n'arrêtaient pas de rentrer. Je me suis débrancher en me demandant comment je faisais avant pour faire un tri intelligent entre les caves qui vous insultent et les "trop-motivés" qui vous envoient leur numéro de téléphone sans vous connaître, et dénicher dans le tas quelques gars potentiellement intéressants. Et je me demandais surtout, par quel concours de circonstances extraordinaire, LeLoup et moi avions réussi à nous trouver l'un l'autre dans cette jungle, il y a bientôt 6 ans. Est-ce que c'est possible que la magie opère à nouveau avec un bon gars, LE bon gars...?

Les deux jours suivants, je vais faire mon tour, je lis mes messages, regarde les profils, "delete" la majorité et ne répond à personne en me disant que je n'ai pas l'énergie. Mais voilà que l'un d'entre eux se fait remarquer. Son profil me plaît, les photos ne sont pas mal et j'aime beaucoup la subtilité qu'il utilise pour parler de ses intérêts, habile test pour mesurer celui de l'autre. Après deux ou trois messages échangés, on s'ajoute sur nos contacts msn. Il m'envoie un mot au travail, auquel je ne réponds pas car je le lis deux heures en retard (n'étant pas au boulot pour le "chat" tout de même). Et même si parfois, je vois qu'il est en ligne, je n'ose pas l'aborder par la suite, doutant encore de ma capacité à être une fréquentation intéressante ces jours-ci.

Finalement dimanche, il m'envoit l'adresse de son blogue par msn. Quelle surprise! Il blogue! Ses textes sont fictifs mais dénote une belle imagination et son vocabulaire est riche. Je lis tout et lui dit bravo. Je lui dit que je blogue aussi, mais que je préfère ne pas lui donner l'adresse du site pour l'instant. S'engage alors un "chat" qui durera quelques heures. On a beaucoup en commun et quelques divergences, juste ce qu'il faut pour mettre du piquant dans l'affaire. Finalement, on fait le pas vers le téléphone. La conversation coule, pas de silence, pas de malaise. On jase longtemps et on finir par parler de se rencontrer. En moins de deux, me voilà avec une "date" pour samedi soir à l'agenda.

Et j'ai hâte. Je garde la tête froide, je me remémore tous les rendez-vous horribles que le Réseau est en mesure de fournir et que, si c'est souvent beau sur papier, la réalité est souvent très différente. Mais j'ai hâte. Je n'arrive pas à tuer le bon "feeling" face à cette rencontre. Il me semble que les choses ont été si facilement, que c'est un signe positif. J'ai hâte.

vendredi 29 février 2008

Refaire surface

Après la déprime des dernières semaines, après m'être isolée volontairement pour mieux toucher le fond, je refais surface lentement. Le stress s'est inscrit sur ma peau sous forme de démangeaisons, mes lèvres sont en miettes d'avoir été trop mordues, et ma balance indique le chiffre le plus élevé que j'ai pu voir de ma vie. Note mentale: lorsque les bleus reviendront, vider le garde-manger et le frigidaire de tout ce qui a une forte teneur en gras.

Pour célébrer la sortie de l'ermite que j'étais devenue, je suis allée grimper. Je n'étais pas au meilleur de ma forme (un peu plus de poids à porter, hein, gourmande?) mais je suis tout de même satisfaite des voies réussies compte-tenu que ma concentration défaillait pas mal. J'écris et j'ai mal aux mains, aux avant-bras. Demain, j'aurai probablement mal aux omoplates et aux cuisses. Excellent! je souffre, donc je suis vivante! On y retourne mardi!

Demain, je vais aller marcher sur la promenade Fleury. J'irai chercher mes souliers chez le cordonnier sympathique, apporter des pantalons à raccourcir chez la couturière italienne, acheter des fruits et des légumes à la fruiterie du coin. Note mentale: surtout éviter le Fouvrac avec son nougat importé, ses chocolats irrésistibles et ses Calissons de Provence. Marcher au grand air pour aérer mon esprit empoussiéré, sourire pour rien aux passants, apprécier ce quartier que j'adore.

En soirée, un ami s'est porté volontaire "to show me a good time and cheer me up!". Alors souper et puis ensuite, salsa (dont je ne connais que le pas de base, léger détail). Charmant Jeune Homme aurait bien voulu que je l'accompagne pour la nuit blanche de Montréal en lumières... je crois que ce sera au-dessus de mes forces.

Dimanche, un brin de ménage, puis séance d'études de ce cours par correspondance où je suis déjà en retard. Je vais tâcher d'aller prendre une marche pour continuer le programme de remise en forme, ultra-nécessaire selon la balance. Et pour souper, quelque chose de santé, avec une coupe de vin pour terminer le week-end en beauté.

Et si j'écris tout ça ici, c'est pour que le plan soit là, noir sur blanc, afin de me forcer à le mettre en branle, afin d'éviter que je ne retourne vers le frigo manger mes émotions ou que j'aille me cacher sous mes couvertures à nouveau. Afin de refaire surface.