lundi 7 juillet 2008

Dix jours

Dix jours sans bloguer, dix jours de réflexion, dix jours à rire de voir les stats dégringoler. Certains jours, l'écriture me manque; d'autres, je n'ai pas ni le temps ni la volonté de mettre l'ordi en marche. Vos commentaires me sont acheminés directement par courriel, difficile de les ignorer; certains m'ont donné envie de tirer la plogue, d'autres alimentent encore ma réflexion. Les grandes questions demeurent pourtant sans réponses: "pourquoi je bloguais? pourquoi je continuerais? dois-je changer de sujet?".

D'ici là, je répond à certains points soulevés en commentaires ou extrapolés de ceux-ci:
  • Je n'ai jamais été aussi sensible aux commentaires que ces temps-ci. Je crois que je tente de protéger mon bonheur de ce que je perçois comme des insultes. Choisir de raconter mes (més)aventures amoureuses allait tellement de soit au départ, car ça semblait intéresser mon entourage depuis longtemps. Mais ce que je vis actuellement, j'aimerais le mettre en mots sans que ce soit terni.
  • Ce n'est pas moi qui ait dit les mots "je t'aime" en premier. Mais quand il l'a fait, sûrement trop rapidement aux yeux de tous, j'ai répondu "moi aussi". Je ne vis pas seule sur ce nuage. Depuis le début, nous arborons tous deux les lunettes magiques qui font voir la vie en rose. On est sur la même longueur d'ondes sur tout. Votre menton rejoindrait vos genoux de savoir tous les projets dont on parle... D'y penser, moi ça me fait rire!
  • Il a lu tous les textes du blogue qui le concernait en ma présence. Il n'est pas parti en courant, même si je lui ai dit de se sentir à l'aise de quitter s'il trouvait le tout démesuré. Finalement, il m'a fougueusement embrassée et m'a dit que j'écrivais bien.
  • Mon horloge biologique se porte très bien, merci. Si je n'ai pas d'enfants aujourd'hui, c'est par choix. Je n'ai pas le désir d'en avoir coûte que coûte, j'en veux avec la bonne personne. Bien sûr, j'y ai rêvé quelques fois avec certains dans le passé, mais pour beaucoup, j'ai changé d'idée bien rapidement, c'est qu'on ne fait pas d'enfants avec un gamin. Donc, je n'en ai toujours pas. J'en veux encore, mais même si je vieillis, je n'ai pas envie de forcer quoi que ce soit. Faut faire confiance à la vie, que sera sera!
  • Est-ce que je désire me caser? Oui et non. Oui, avec la bonne personne. Définitivement non pour les autres. Les offres de type "raisonnable" n'ont pas manqué dans ma vie et si une maison dans le 450 avec 1,3 enfant, deux autos, une piscine et un chalet avait été tout ce que je désirais, bordel que je me serais éviter de la peine en acceptant une de ces propositions! Le problème avec moi, voyez-vous, c'est le refus de me "contenter" d'un gars gentil que j'affectionnerais sans l'aimer réellement. Je n'ai jamais cru aux compromis sur les sentiments.
  • J'ai toujours su que mon intensité faisait peur. Intense, je le suis parfois trop. Aujourd'hui, j'ai dans ma vie quelqu'un dont l'intensité correspond à la mienne. C'est la passion du début, ça peut s'effriter, je ne le sais que trop bien. Toutefois, j'ai le sentiment que ce ne sera pas le cas de sitôt.
  • Blogicide? Fatalement, tout blogueur tue son blogue. Souvent par manque de temps d'après les décès récents. Je ne sais pas si j'en suis là. Je ne le sais toujours pas.

7 commentaires:

David a dit…

Félicitations Annie!

Sylvie a dit…

Bonjour Annie,

Je te lis depuis un certain moment et je te trouve très intéressante. Ton écriture est belle et honnête.

Je t'encourage à écouter ton coeur. Écrire sur quoi que tu veux, en publique ou en privé. C'est ton choix.

Bonne continuation et bonne et belle vie pour toi ;-)

h a dit…

Je ne vois pas pourquoi tu aurais besoin de notre accord pour terminer ton blogue. Si tu ne veux plus, tu n'as meme pas a t'expliquer, tu ne nous dois rien.

Par contre, si tu veux le continuer, je crois pouvoir parler au nom de tous en disant que nous allons continuer de te lire. Et avec delectations...

Daniel Paillé a dit…

Je pense comme h...
Bize

La mante religieuse a dit…

Je ne veux pas que se que je vais écrire soit mal interprété de ta part, mais j'ai envie de te dire que j'ai trouvé ça dure de te lire, je peux même dire triste... très triste!!!

J'ai senti dans tes mots de la colère, du désaroie, j'ai senti une blessure qui m'a senblé profonde, celle d'être juger.

Peut-être que j'ai tord mais si j'ai vu juste, j'ai envie de te dire que le jugement fait mal à tout le monde et que selon moi personne n'est placé pour avoir le droit de juger et surtout pas dans tes sentiments, se coeur là c'est le tien et tu es la seule à savoir si qui s'y trouve.

Mais malheurement il y en aura toujours qui se permettront de le faire. Et il ne faut pas oublier qu'il y aura toujours des gens qui réagiront à ton bouheur qui voudront y trouver une faille.

Ne leur accorde pas tout cette attention, ils ne la méritent pas, focus sur toi, ton bien-être et ceux qui sont heureux pour toi, avec toi...

Daniel Paillé a dit…

M'enfin! C'est une vraie panne!

Anonyme a dit…

Je n'ai pas lu ton blog en entier, l'ayant découvert il y q que quelques mois, jamais laissé de commentaire non plus, mais faut bien une première fois, mais si c'est sur ton dernier billet...

Dès le début j'ai adminiré ta façon de voir la vie, surtout ton envie d'y mordre à pleines dents...Tu as vécus des épreuves, des échecs douloureux, mais pourtant tu débute un nouvel amour comme si c'était le premier, sans rancœur, sans amertume, juste avec l'espoir et l'envi de le voir grandir.

De la naïveté diront certains, d'autre diront pires...mais ceux-là ce sont ceux justement qui débute chaque amour comme si c'était déjà la fin, sans espoir, sans envi de le voir grandir réellement, en voulant tellement montrer qu'ils sont apris de leur échec qui ne font justement que ce diriger vers le mur...

Vie ton bonheur, vie ton amour, qui peut réellement le juger...Comment savent-ils qu'il est trop tôt pour les "je t'aime" et les projets ? C,est vous qui la vivez cette vie, pas nous.

Voilà, je vous, toi et ton amoureux, vous souhaite beaucoup de bonheur, une longue vie remplit de surprises, de sourires et de tendresse...

À bientôt j'espère,

Véronique