Ce week-end, je suis allée camper à Eastman avec des amis (rires étouffés des amis et connaissances). C’était la deuxième fois en trois semaines (éclats de rires incontrôlables interrompus par des commentaires du style « Annie dans le bois?! », « on a dû la traîner de force! » et « j’y crois pas! »). Bon, alors attachez vos tuques avec de la broche : j’aime ça! (l’entourage se roule par terre en hurlant de rire).
Longtemps, j’ai ri des « trippeux » de plein-air. Je ne comprenais absolument pas l’intérêt de s’exiler dans le bois, sans eau, sans électricité pour se faire bouffer par les moustiques. C’est quoi? Il faut manger de la misère pour se prouver qu’on est quelqu’un? Faut grimper une montagne pour être cool? Meurt-on moins heureux de ne pas savoir allumer un feu de camp? Vraiment, tout ça me faisait rire et je ne dis pas combien d’amants de la nature j’ai « flushé » sur Réseau-Contact dans le passé!
Ça a donc pris deux bonnes années pour que mon ami Mathieu réussisse à me convaincre de venir camper avec lui et notre cercle d’amis communs. Il a promis bien des choses, dont de l’alcool en quantité, de la bonne bouffe et même une toilette chimique portative. France s’est joint à lui et a offert que je dorme dans sa tente, ajoutant qu’elle s’assurerait que mon expérience se passe dans les meilleures conditions. De mon côté, j’ai exigé des guimauves sur le feu et l’affaire a été conclue. Je suis donc partie en camping pour la première fois depuis 10 ans le week-end du 21 juillet.
Mathieu et France ayant tenus leurs promesses respectives, j’ai vraiment eu du fun. J’ai eu mon cours de « Tente 101 », la formation « Cueillette de petit bois » ainsi qu’un atelier autodidacte sur « Facile d’utiliser les toilettes chimiques, c’est comme un petit pot pour adultes! ». Le tout généreusement arrosé d’alcool, ce qui fait que l’atelier sur les toilettes est devenu de plus en plus « challengeant » plus la soirée avançait! Je les ai tout de même surpris en apportant une mini lampe de poche, des serviettes humides et mon super chasse-moustiques pour les enfants qui sent la gomme balloune (les deux derniers items furent très en demande lors de la prise deux cette fin de semaine, je les recommande fortement). Je suis peut-être une urbaine, mais je demeure organisée partout où je vais!
Sans blagues, qu’est-ce que j’aime du camping? J’aime que je décroche complètement. J’aime que j’ai l’impression d’être loin de chez moi et de mon quotidien, d’être en mini-vacances. J’aime aussi le sens de communauté qui s’installe, partager les tâches, créer un petit chez-soi dans le milieu de « nowhere ». Et j’aime particulièrement les soirées autour du feu, lorsqu’installés dans nos super chaises pliantes, une bouteille à la main, on se met à regarder les flammes et les étoiles. Des fois, on parle de choses sérieuses, souvent on dit des niaiseries, et on rit beaucoup. Dans ces moments-là, j’aime le monde entier, et je me sens en paix avec la Vie.
C’est sans doute cette paix-là qui a inspiré des commentaires/réflexions inouïes ce week-end. Sérieusement, je n’aurais jamais cru que je penserai/dirai quoi que ce soit du genre! Voici le top 5, de la moins surprenante à la plus surprenante :
5- Me demande si je serais capable de partir le feu.
4- J’aimerais ça avoir ma tente à moi un jour.
3- Fais donc ben chaud et humide en ville, j’étais mieux dans le bois.
2- La prochaine fois, on pourrait arriver le vendredi et dormir deux nuits.
Longtemps, j’ai ri des « trippeux » de plein-air. Je ne comprenais absolument pas l’intérêt de s’exiler dans le bois, sans eau, sans électricité pour se faire bouffer par les moustiques. C’est quoi? Il faut manger de la misère pour se prouver qu’on est quelqu’un? Faut grimper une montagne pour être cool? Meurt-on moins heureux de ne pas savoir allumer un feu de camp? Vraiment, tout ça me faisait rire et je ne dis pas combien d’amants de la nature j’ai « flushé » sur Réseau-Contact dans le passé!
Ça a donc pris deux bonnes années pour que mon ami Mathieu réussisse à me convaincre de venir camper avec lui et notre cercle d’amis communs. Il a promis bien des choses, dont de l’alcool en quantité, de la bonne bouffe et même une toilette chimique portative. France s’est joint à lui et a offert que je dorme dans sa tente, ajoutant qu’elle s’assurerait que mon expérience se passe dans les meilleures conditions. De mon côté, j’ai exigé des guimauves sur le feu et l’affaire a été conclue. Je suis donc partie en camping pour la première fois depuis 10 ans le week-end du 21 juillet.
Mathieu et France ayant tenus leurs promesses respectives, j’ai vraiment eu du fun. J’ai eu mon cours de « Tente 101 », la formation « Cueillette de petit bois » ainsi qu’un atelier autodidacte sur « Facile d’utiliser les toilettes chimiques, c’est comme un petit pot pour adultes! ». Le tout généreusement arrosé d’alcool, ce qui fait que l’atelier sur les toilettes est devenu de plus en plus « challengeant » plus la soirée avançait! Je les ai tout de même surpris en apportant une mini lampe de poche, des serviettes humides et mon super chasse-moustiques pour les enfants qui sent la gomme balloune (les deux derniers items furent très en demande lors de la prise deux cette fin de semaine, je les recommande fortement). Je suis peut-être une urbaine, mais je demeure organisée partout où je vais!
Sans blagues, qu’est-ce que j’aime du camping? J’aime que je décroche complètement. J’aime que j’ai l’impression d’être loin de chez moi et de mon quotidien, d’être en mini-vacances. J’aime aussi le sens de communauté qui s’installe, partager les tâches, créer un petit chez-soi dans le milieu de « nowhere ». Et j’aime particulièrement les soirées autour du feu, lorsqu’installés dans nos super chaises pliantes, une bouteille à la main, on se met à regarder les flammes et les étoiles. Des fois, on parle de choses sérieuses, souvent on dit des niaiseries, et on rit beaucoup. Dans ces moments-là, j’aime le monde entier, et je me sens en paix avec la Vie.
C’est sans doute cette paix-là qui a inspiré des commentaires/réflexions inouïes ce week-end. Sérieusement, je n’aurais jamais cru que je penserai/dirai quoi que ce soit du genre! Voici le top 5, de la moins surprenante à la plus surprenante :
5- Me demande si je serais capable de partir le feu.
4- J’aimerais ça avoir ma tente à moi un jour.
3- Fais donc ben chaud et humide en ville, j’étais mieux dans le bois.
2- La prochaine fois, on pourrait arriver le vendredi et dormir deux nuits.
1- Je pense que j’ai le goût de faire du plein-air…
5 commentaires:
Si seulement ça pouvait être contagieux... ce désir de s'abandonner à la contemplation du vacillement d’une flamme à cent lieues de sa demeure… À boire de la bière avec des amis avec qui l’on veut partager toutes nos sottises les plus exquises.
L’odeur du feu de bois me rappelle bien plusieurs soirées de mon adolescence où nous étions assis sur nos caisses de 12, guitare ou bière à la main, chantant un peu n’importe quoi n’importe comment… De toutes ces fois où… j’ai oublié le reste car j’avais trop bu. Imagine les occasions que tu as manquées en croyant que c’était réservé aux étranges personnes affectionnant les granolas et les repas déshydratés.
lol... merci jp de ton commentaire! Et bienvenue sur mon blogue! J'espère que tu t'y amuseras! ;)
Je me demande bien ce que j'ai manqué le week end passé...!
Effectivement JP il faudrait bien que un de la gang sorte une guitard... qu'on se met a chanter autour du feu ca serait vraiment cool ;)
On a eu l'occaison de la vivre une fois, mais le jouer/chanteur n,est plus des notres... il va falloir trouver quelqu'un pour le remplacer :)
J'avoue que partager un repas rustique avec des amis en ne se souciant de rien d'autre que de s'amuser, dire des conneries, prendre un verre, deux verres, … déclencher des fous rires ou en subire un a de quoi nous mettre en phase avec la vie… C'est ce que j'ai fait dimanche dernier avec mes amies Annie et Michèle. On a même pris l'air ensemble… sur ma terrasse! Alors pas besoin d'aller de réfugier dans au pays de la mouche noires et des ours mangeurs d'homme pour en tirer un quelconque bienfait. Annie, tu es une traîtresse des zurbains, tu sens désormais le région sauvage (gommes balounes ou pas) :-)
Hum...quoique notre petit souper de la dernière fois fut très agréable, je rappelle très bien des autos sur L'Acadie, des avions dans le ciel et du train qui passe régulièrement! Ne va pas dire que c'est propice à la relaxation!
Traîtresse des zurbains? Je prends le titre avec fierté! :P Et ne ris pas de mon chasse-moustiques, il est tellement efficace que je n'ai aucune piqûre, zéro, niet!
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