jeudi 10 janvier 2008

Un mal pour un bien


Hier, c'était le Yulblog. J'avais dit que j'irais. Et je n'y suis pas allée. Pourtant en me levant ce matin, j'avais bel et bien l'intention de m'y présenter. Je l'avais même mis dans mon agenda. Mais le hasard (?) ou un très mauvais alignement de planètes en a voulu autrement.

Je ne parle pas souvent de mon boulot. Ce serait une source infinie de (més)aventures mais je préfère ne pas écrire là-dessus. Alors si je résume à l'essentiel, je suis une scientifique et je travaille avec des bactéries plutôt vilaines. Assez vilaines pour qu'on les maintienne en confinement. Hier, mon après-midi était prévu et réglé comme du papier à musique. Mais ça s'est mis à mal aller. Ça s'est mis à très mal aller. Et juste au moment où ma collègue et moi avons cru être au bout de nos peines, ça s'est mis à aller mal exposant 10.

On a eu un incident, une contamination en fait, et il a fallu évacuer nos locaux temporairement. Ma collègue étant en formation, j'ai dû prendre la responsabilité de la suite des événements. J'ai gardé mon sang froid, mais il y avait une partie de moi qui avait envie de se rouler en boule dans un coin pour pleurer sur sa malchance. Enfin, le temps de régler le problème, je suis arrivée chez moi vers 19h pour trouver un message de mon superviseur sur le répondeur. Je l'ai rappelé et on a discuté un bon 40 minutes pendant laquelle j'ai bu deux verres de St-Raf sur glace (je le sais que c'est un drink de grand-mère, mais justement! c'est ma grand-mère qui m'a appris à aimer ça!). Après ça, mes petits nerfs éprouvés n'avaient envie que d'une douche et de manger tranquille, sans sensations fortes. Alors je ne suis pas allée au Yulblog, je suis restée chez moi.

Plus tard, j'ai commencé à recevoir des textes de D. qui voulait que je sorte boire un verre avec lui et un ami. Quand j'ai fini par lui envoyer un texte disant que j'avais eu un accident, il a téléphoné. (Insérez la photo d'Annie avec un sourire lumineux ici) Finalement, il m'a proposé de venir chez moi. J'ai d'abord refusé. Il a insisté. J'ai "cédé". Je crois qu'il a décelé dans ma voix que j'étais un peu secouée par ma mésaventure. Il a dormi avec moi, m'a serrée contre lui et m'a fait oublié le sombre. (Insérez la photo d'Annie dormant comme un bébé ici)

Aujourd'hui, j'ai reçu des félicitations pour la façon dont nous avons gérer la crise. J'en suis contente, mais j'espère ne plus avoir à me retrouver dans ce genre de situation. À moins qu'on puisse me garantir que D. sera là pour me supporter moralement à chaque fois...

1 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est toute une péripétie que tu racontes, mais au moins tout est bien qui fini bien et en plus, tu as eu le bonus d'avoir D à la fin ;) Nice!

Au fait, je trippe aussi sur le St-Raf sur glace, alors je suis avec toi dans le club des grands-mères!