samedi 29 septembre 2007

To text or not to text

Hier, j'ai eu mal à la tête toute la journée et j'ai commencé à faire de la fièvre en fin d'après-midi. Une fois rendue chez moi, je n'avais que deux envies: manger et végéter sur mon sofa. Je commençais à me douter qu'une sortie au Petit Medley n'était pas dans les plans souhaitables.

Donc vers 21h, j'envoie un texte à V.: Feel pas, la fièvre... me couche, désolée.

21h55, il envoie: T ou? (c'est vraiment poche l'écriture "text")

Je ne réponds pas en me disant que si je lui dis que je me couche, faudrait qu'il comprenne que je suis surement chez moi!

12h03: décu...

3h08: très...

Le dernier je l'ai lu ce matin. Je ne sais pas trop ce que je dois faire de ça, il semble être pas mal plus intéressé que je ne le suis et je me sens redevenir savon. Notre conversation au téléphone ne m'a pas jetée à terre, en fait plus j'y repense plus je ne vois que les red flags: il est fumeur et côté carrière, il ne sait pas trop ce qu'il veut et où il s'en va. Ce dernier point peut apparaître futile, mais quand on me connait on sait que je suis une fille décidée et que les gens brouillons me donnent de l'urticaire. Je ne trouve pas très attirant quelqu'un qui erre d'une job à l'autre à 30 ans. Bref, je pense que je vais seulement ne pas répondre puisque je réalise que mon intérêt envers lui est assez limité.

jeudi 27 septembre 2007

Annie craque

Voilà que c'est jeudi, que la journée a été rude au boulot ce qui a justifié la troisième coupe de merlot et que c'est la première de mon show télé fétiche Grey's Anatomy. Émission maudite qui donne le goût d'être amoureux et qui fatalement me fait m'exclamer: "mais il est où mon McDreamy?!" Effectivement, où est le gars qui me regardera aussi intensément et qui m'aimera tellement que le moindre de ses gestes le trahira? Est-ce que cela n'existe qu'à la télé?

Alors j'ai craqué et pour tenter (en vain?) de m'approcher de la fantaisie, puisque Stef demeure dans sa tour d'ivoire, j'ai rappelé V. Se faire dire "je suis vraiment content que tu m'appelles", même dans une mer de red flags doit bien compter pour quelque chose, non? Je l'espère car j'ai un semblant de rendez-vous au Petit Medley demain soir, une simili "date" qui n'en est pas une et où je ferai mon gros possible pour ne pas me pointer en solo. Pourquoi ai-je le sentiment de courir vers une déception?

Tous les palmiers...


Voyez-vous cette plage? Ces parasols? Ces chaises longues? Le 16 décembre, je serai allongée sur une de ces chaise sur cette plage... près d'un parasol mais définitivement pas en dessous si je veux être bronzée pour les Fêtes!!!

Des amis et moi nous envolons vers Varadero le 15 décembre direction le soleil, la mer et le rhum! Soixante-dix-neuf dodos avant le départ! *soupir* L'attente sera longue, mais la récompense encore plus appréciée. Et d'ici là, bien il y a l'escalade qui est en train de se révéler ma nouvelle passion, V. qui hante mon répondeur et l'insaisissable Stef que je n'embrasse que la nuit pendant mon sommeil. Note mentale: une "date" avant Halloween ne nous tuerait point. Correction: une nuit torride avec Stef, V. ou un inconnu incroyablement sexy d'ici décembre ne nous tuerait point... en fait, ça pourrait même rendre l'attente de Cuba plus supportable!

dimanche 23 septembre 2007

What do you say?

Les jours passent. Je n'appelle pas V. Je rêve au beau Stef, à un baiser possible, à des caresses appuyées, aux Sens qui reprennent toute la place. Et je commence à croire qu'il y pense aussi...

Et juste à ce moment, une chanson arrive qui dit tout ce que j'ai envie de dire:

"Don't know much about your life.
Don't know much about your world, but
Don't wanna be alone tonight
On this planet they called Earth.

You don't know much about my past, and
I don't have a future figured out.
And maybe this is going too fast.
And maybe it's not meant to last,

But what do you say to taking chances,
What do you say to jumping off the edge?
Never knowing if there's solid ground below
Or hand to hold, or hell to pay,
What do you say,
What do you say?

I just want to start again,
And maybe you could show me how to try,
And maybe you could take me in,
Somewhere underneath your skin?"



Merci Céline! ;)

mercredi 19 septembre 2007

I can't take my eyes off you...

...I can't take my mind off you.

mardi 18 septembre 2007

Confuse

V. a rappelé hier soir. Il voulait me laisser savoir qu'il était de retour en ville et prendre de mes nouvelles. Je sentais qu'il avait envie de me demander si on pouvait se voir, mais je n'ai pas ouvert la porte. Juste jasé un peu et raccroché sans rien promettre.

Je ne me sens pas correcte de le laisser poireauter comme ça. Simplement parce que je voudrais avoir la chance d'embrasser le beau Stef qui ne voudra peut-être jamais se décider à m'approcher. *soupir*

Je suis confuse. D'un côté, il y a un gars vraiment beau, intelligent et attentionné qui semble sérieusement s'intéresser à moi. Il a de bonnes valeurs, un travail qui a de l'allure et veut des enfants même. Je ne sais pas trop si on se plairait au-delà de la première "date", mais je pense que ça pourrait être agréable de le connaître davantage.

De l'autre côté, il y un gars vraiment cute, intelligent et sensible qui m'envoie des signaux ambigus. C'est un bon gars, mais il semble mêlé et pas sûr de ce qu'il veut. Je ne sais pas trop si on se plairait au-delà de la première baise, mais je pense que ça pourrait être plus qu'agréable sur le moment.

Une fois noir sur blanc comme ça, j'ai l'air d'une folle finie qui court après un amant potentiel au lieu de se concentrer sur le chum potentiel. (Note mentale: tenter d'éviter d'avoir l'air d'une folle finie sur le blog à l'avenir) Je ne sais pas quoi faire...

lundi 17 septembre 2007

You'd think that people would've had enough of silly love songs...

We should be lovers...
We can't do that.
We should be lovers!
And that's a fact.

dimanche 16 septembre 2007

Juste ça

J'écris moins ces temps-ci car je me fais à croire que ma pause amoureuse se prolonge. V. est toujours "sur la glace", je ne l'ai pas rappelé. Il m'a clairement dit que la balle était dans mon camp et de le recontacter quand je serais prête. En théorie, rien ne m'arrête. Sauf que...

Sauf qu'il y a quelqu'un d'autre qui me trotte dans la tête. En fait, il trotte tellement qu'il doit bien avoir fait 100km maintenant! Le beau Stef, comme je me plais à l'appeler dans son dos, occupe mes pensées des plus romantiques aux plus débridées. Et je ne comprends pas trop pourquoi. D'accord, il est cute, brillant, drôle. Mais je ne le connais que très superficiellement. Pourquoi alors est-ce que je souris quand il rit, que je suis bien quand il est physiquement près de moi et qu'un mot gentil de sa part met du soleil dans ma journée?

J'essaie régulièrement de chasser cette idée de lui et moi ensemble. Je me dis que ça n'a pas de sens, je trouve toutes les raisons qui font que cette histoire ne fonctionnera pas et je me convaincs que mon intérêt n'est pas partagé. Mais invariablement, à chaque fois que je me sens prête à l'oublier, il me fait un sourire, me regarde ou m'envoie un message ambigu, et c'est reparti! Parfois nos courriels virent carrément au flirt et je commence à croire que peut-être lui aussi... Puis je ne sais pas, on laisse les choses en suspend, rien ne se passe, tout est un peu flou. C'est autant de sa faute que de la mienne, personne ne bouge ou n'ose le faire. Je suis trop peureuse pour prendre le risque de le toucher de manière non-équivoque.

Pourtant j'ai juste envie de l'embrasser, d'être contre lui, de sentir sa chaleur. Je voudrais qu'il me renverse sur un lit, me déshabille et fasse de moi ce qui lui plaît. J'aimerais m'endormir dans ses bras, encore toute tremblante de ses caresses et de ses baisers. Juste ça. Juste ça ce serait tellement bien.

jeudi 13 septembre 2007

Freak show

Trucs étranges que je fais et qui prouvent que, comme tout le monde, j'ai mon petit côté "freak"...

  • je mange ma Oh! Henry! en commençant par le chocolat et les arachides dans le but de garder le nougat pour la fin
  • au moment de l'addition au restaurant, je ramasse les bonbons de ceux qui ne les veulent pas et les mets dans mon sac-à-main... quand je les retrouve plus tard, je suis super contente
  • quand je mange des sushis, je commence et je termine toujours par un rouleau à l'avocat
  • je suis une "gameuse" et je ne joue qu'à un seul jeu Les Sims 2... mais quand je m'y mets, ça m'arrive de jouer 8h en ligne! (Note mentale: Get a life!)
  • j'aime que mes serviettes soient pliées d'une certaine façon et je les replie si quelqu'un ne le fait pas "comme il faut"
  • quand une de mes orchidées ne fait plus de fleurs, j'en achète une autre qui en a
  • je dors en cuillère avec un oreiller toutes les nuits depuis février 2003 (Note mentale: Get a boyfriend! or at least get a lover!)
  • quand j'écoute une de mes émissions de télé préférées, je ne réponds pas au téléphone
  • je ferme systématiquement toutes les portes d'armoires et de garde-robes ainsi que les tiroirs.... je me relève de ma chaise ou de mon lit pour le faire
  • je rêve toutes les nuits... sauf celles où j'ai trop bu ou pris du Benadryl pour allergies
  • je chante dans mon auto tous les jours où je conduis seule
  • parfois, le soir chez moi, j'invente des chansons et je les chante à mon chat (Note mentale: Ok! Seriously girl! Get a boyfriend!)

mardi 11 septembre 2007

L'argent fait le bonheur!

Aujourd'hui, je me suis assise avec le directeur de mon département et la directrice des ressources humaines pour discuter de mon augmentation de salaire. On m'avait laissé entendre que je serais satisfaite, alors je ne m'inquiétais pas trop. La discussion s'amorce. Premier choc: ce n'est pas 10% mais bel et bien 20% d'augmentation qu'on m'offre! Deuxième choc: on m'accorde une promotion, je suis maintenant scientifique senior! Je lis dans les yeux de mon directeur se dessiner une joie toute enfantine de me voir si contente. Je sais que ce sont ses recommandations et que les "cadeaux" viennent de lui. Je ressors de là avec une envie de rire et de danser. Je suis vraiment fière de moi. Ça ne fait que deux ans que je travaille pour ma compagnie, je savais que j'étais appréciée, mais pas à ce point-là.

Vingt pour cent... 20%!!! Ça veut dire tellement plus que juste de l'argent. Ça veut dire d'arrêter de stresser par peur de manquer de sous. Ça veut dire une marge de crédit qui va pouvoir respirer. Ça veut dire des beaux cadeaux de Noël pour ma famille. Ça veut dire des nouvelles chaussures, des voyages, des cours universitaires. Ça veut dire la bouteille de vin à 18$ au lieu de celle à 12$ quand j'en ai envie. Ça veut dire la liberté.

Qui a dit que l'argent ne fait pas le bonheur?

samedi 8 septembre 2007

Dans ma tête...

... cette chanson-là joue en boucle! J'aimerais bien avoir quelqu'un à qui penser quand j'écoutes ça...



"Bubbly" de Colbie Caillat

Ma première fois

Vient un jour dans la vie d'une blogueuse, fut-elle aussi novice que moi, où elle se posera la question: le faire ou pas? Est-ce que je ce sera bien ou est-ce que je regretterai? Aurai-je envie de recommencer? Seule ou à plusieurs? Finalement, j'ai accepté l'invitation de mes co-blogueurs du Célibatorium de les accompagner. Comme ça je ne serais pas en solo... à mon tout premier Yulblog.

Je confesse que j'ai été particulièrement sauvage et que je suis restée bien assise à la table avec mes amis célibatériens, LeCélibataire, PapaCélibat, Miss Klektik et Sourcil Jaune. Le petit hic avec le Célibatorium, c'est que nous sommes un blogue collectif assez récent alors on a bien des choses à se dire. Ce n'est pas que nous ne voulons pas faire de nouvelles connaissances, c'est juste qu'on a pas mal de plaisir à se découvrir entre nous. Mais faute de circuler et de nous présenter, on a tout de même socialisé un peu avec ceux qui sont venus vers nous! L'Ex s'est joint à nous et on a aussi jasé un bout avec Daniel H. Carl Charest est venu s'asseoir à nos côtés; on a discuté "marketing" de blogue, mais je le soupçonne d'avoir d'autres motifs de fréquenter le Célibatorium... ;)

Bref, j'ai bien aimé mon expérience et je promets de faire mieux la prochaine fois!

samedi 1 septembre 2007

Des guimauves sur le feu

La rumeur court que l'on s'inquiète de moi, que l'on croit que le deuil qui me frappe me fait pleurer et déprimer. Pourtant, pas de larmes pour l'instant. En fait, c'est la rage qui m'habite depuis deux jours. Mes frustrations sont nombreuses et j'essaie d'éviter de rabâcher toujours les mêmes choses, à savoir que l'on ne se refait pas à 31 ans, que si je suis impatiente c'est pour de bon, que je serai toujours allergique aux situations floues. Martin me demande qui j'essaie de convaincre... moi, je présume. Parce que si je suis si fâchée, c'est que le doute demeure sur la part de responsabilités que j'ai dans ce nouveau gâchis... la moitié des torts? le trois-quarts? ou tous?

Je suis en pause dans ma recherche amoureuse, trop déçue pour avoir envie de qui que ce soit. Il a fallut que j'explique à V. mon état d'esprit pour qu'il accepte que notre première "date" n'ait pas lieu tout de suite, que je le contacterai quand j'irai mieux. Je ne suis pas prête à m'asseoir devant quelqu'un, à me raconter et à m'ouvrir à lui. Je ne me sens ni jolie ni désirable. Pas le goût de flirter et de séduire. Je veux la sécurité de mon chez-moi, passer du temps avec mes amis et que mon coeur n'ait plus de raison de bondir quand le téléphone sonne.

Aujourd'hui, je pars en camping et j'ai hâte. Pas de meilleur "timing" pour une nuit dehors que ce dernier week-end de mes vacances. Pas de meilleure façon de se clarifier les idées que s'isoler loin de la civilisation et de ses conforts. Pas de meilleur remède que des guimauves sur le feu, du vin et des amis avec qui les partager.