Deux petits jours après mon abonnement au Réseau, voilà que quelqu’un m’envoie une recette de biscuits grecs. La pensée m’a charmée par son originalité, le profil par sa maturité et la photo… parce que! Alors rapidement, je me suis retrouvée au téléphone avec P., un grec intello, champion de Scrabble. Nous avons décidé de nous voir le samedi soir pour aller manger un morceau. Note mentale : avant d’aller souper, assurez-vous qu’on vous invite vraiment!
Après les habituelles angoisses de « que vais-je mettre » et « est-ce que je suis trop maquillée », je me présente au resto de son choix : Dans la bouche, sur Mont-Royal. Dès l’entrée, en l’apercevant, je suis un peu déçue, il est moins beau que sur sa photo et fait définitivement plus que ses 36 ans. Mais je laisse la chance au coureur, peut-être a-t-il un charme fou. La conversation s’engage, c’est sympa et correct, sans plus. Vient le temps de commander, on prend un shiraz à 55$ la bouteille!!! Ouf! On est chanceux, c’est 50% de rabais sur le vin ce soir-là. Wow! Une bouteille qu’on paierait 15$ à la SAQ…! Je prends des pâtes, qui sont trop cuites et froides. Je ne me suis pas risquée à prendre quelque chose de plus dispendieux, j’ai un drôle de pressentiment…
On jase et je me rends compte que ce gars-là ne dégage aucune phéromone, zéro sex-appeal. Le fait qu’il me raconte faire partie d’une chorale et qu’il s’emballe sur le prochaine pièce d’un compositeur obscur qu’ils vont chanter bientôt, ne fait rien pour corriger mon impression.
Quand je lui ai mentionné que je faisais plus de fautes en français que par le passé, vu mon milieu de travail anglophone, il m’a sorti son commentaire chiant et condescendant de la soirée : « tu devrais lire Molière ». Non mais?! De quoi je me mêle?! Comme si je ne pouvais réciter Racine par cœur!
Plus le temps passe, plus je me dis que ça ne va nulle part, je n’ai pas de connexion avec ce gars-là. Arrive l’addition… qu’il partage généreusement avec moi! Je me doutais bien qu’il ne serait pas le genre à m’inviter. Le petit problème dans ces cas-là, c’est que je ne me sens pas particulièrement spéciale et que je tire la conclusion que Monsieur Le Cheap n’est pas intéressé. J’ai donc regagné ma voiture après notre sortie du restaurant, le remerciant de la belle soirée avec deux becs sur les joues. Ma montre disait 23h seulement!
Après les habituelles angoisses de « que vais-je mettre » et « est-ce que je suis trop maquillée », je me présente au resto de son choix : Dans la bouche, sur Mont-Royal. Dès l’entrée, en l’apercevant, je suis un peu déçue, il est moins beau que sur sa photo et fait définitivement plus que ses 36 ans. Mais je laisse la chance au coureur, peut-être a-t-il un charme fou. La conversation s’engage, c’est sympa et correct, sans plus. Vient le temps de commander, on prend un shiraz à 55$ la bouteille!!! Ouf! On est chanceux, c’est 50% de rabais sur le vin ce soir-là. Wow! Une bouteille qu’on paierait 15$ à la SAQ…! Je prends des pâtes, qui sont trop cuites et froides. Je ne me suis pas risquée à prendre quelque chose de plus dispendieux, j’ai un drôle de pressentiment…
On jase et je me rends compte que ce gars-là ne dégage aucune phéromone, zéro sex-appeal. Le fait qu’il me raconte faire partie d’une chorale et qu’il s’emballe sur le prochaine pièce d’un compositeur obscur qu’ils vont chanter bientôt, ne fait rien pour corriger mon impression.
Quand je lui ai mentionné que je faisais plus de fautes en français que par le passé, vu mon milieu de travail anglophone, il m’a sorti son commentaire chiant et condescendant de la soirée : « tu devrais lire Molière ». Non mais?! De quoi je me mêle?! Comme si je ne pouvais réciter Racine par cœur!
Plus le temps passe, plus je me dis que ça ne va nulle part, je n’ai pas de connexion avec ce gars-là. Arrive l’addition… qu’il partage généreusement avec moi! Je me doutais bien qu’il ne serait pas le genre à m’inviter. Le petit problème dans ces cas-là, c’est que je ne me sens pas particulièrement spéciale et que je tire la conclusion que Monsieur Le Cheap n’est pas intéressé. J’ai donc regagné ma voiture après notre sortie du restaurant, le remerciant de la belle soirée avec deux becs sur les joues. Ma montre disait 23h seulement!
J’étais déçue de rentrer si tôt, mais pas déçue que le déclic ne se soit pas fait. Je croyais même sincèrement que de son côté non plus, ça n’avait pas été la « date » du siècle. Quelle ne fût pas ma surprise de recevoir un message texte sur mon cellulaire, après un message sur mon répondeur (je filtrais mes appels par hasard cette soirée-là…), où P. m’invitait à venir le rejoindre dans un bar du Plateau pour prendre un verre entre amis. J’ai fais ce que je devais faire le lendemain, à savoir un message lui annonçant que pour moi, ça ne collait pas et que je lui souhaitais bonne chance dans ses recherches.
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