Six mois, c'est vite passé. En octobre, je rencontrais Dominik sur Réseau-Contact. Pas tout à fait mon genre habituel, mais je me suis dit que j'obtiendrais peut-être des résultats différents en tentant quelque chose de nouveau.
Depuis le début, ça n'a pas été facile. Entre ses doutes et les miens, c'est à se demander comment on a pu continuer. Peut-être parce que les sentiments et les habitudes se sont installés...? Ou parce qu'on a des sacrés têtes de cochon? Il y a un peu de ça. Mais honnêtement, de mon côté, j'ai simplement « focusé » sur le fait qu'il était un gars fidèle, prêt à s'engager et qui n'avait pas peur de la paternité. Et j'ai fait des compromis pour le reste. Il ne lit pas, ok; il sacre beaucoup trop, ok; il manque de culture générale, ok; il pense être "God's gift to women", ok; il se vante des ses conquêtes passées, ok; il habite chez ses parents, ok; sa passion première est la moto, ok.
Puis vient un jour où on ne peut plus se compromettre. Se faire dire constamment qu'on est bien "comme toutes les autres", pas ok; se faire parler durement en public, pas ok; se faire reprocher son attitude dès qu'elle n'est pas positive, pas ok; ne pas pouvoir aborder ce qui me tracasse ou me fait de la peine sans déclencher un drame, pas ok; se faire dire qu'on est lourde, insécure et susceptible, pas ok; constater qu'il est plus heureux avec les autres qu'avec moi, pas ok; réaliser qu'il me désire rarement et que vous faites l'amour aussi souvent qu'un vieux couple, pas ok; avoir l'impression d'être tout le temps diminuée, rabaissée, non-respectée, pas ok; ne pas se sentir aimée... insupportable.
Depuis janvier, la balance s'est mise à pencher vers le négatif. Mes moments de bonheur et de paix intérieure se sont fait rares. J'ai gardé le silence longtemps puisque toute tentative de dialogue entre lui et moi tournait au vinaigre. J'achetais la paix et pleurais le soir dans mon lit. Quand j'ai essayé de parler, tout est sorti tout croche et ça a résulté en un "break" de 9 jours. (Note mentale: "break sounds like break-up") Pendant cette période, il y a eu un moment où je voulais le quitter, certaine que nous perdions notre temps. Mais je me suis laissée convaincre de continuer. J'avais tellement peur de tomber dans le panneau de notre génération "consommer/jeter", je me disais qu'on avait les mêmes valeurs et qu'on était intelligents, qu'on devrait y arriver. Alors on a repris avec plein de bonne volonté des deux côtés. Et une semaine plus tard, j'ai constaté que rien n'avait changé: la communication était impossible, j'étais toujours blâmée sans être écoutée. Du coup, la certitude que nous n’allions nulle part m'est revenue, avec tout le déchirement que ça implique.
Huit jours après notre "réconciliation", une nuit quelque part sur Décarie, il m'a dit que c'était fini et j'ai acquiescé. Il l'a fait sous le coup de la colère et je crois qu'il a été très blessé que je ne me mette pas à pleurer et à le supplier de rester. J'aime croire que c'est pour ça qu'il a été cruel par la suite, me disant de consulter et que je ne trouverais jamais personne (ironiquement, des choses que j'ai moi-même déjà dites dans le passé... mea culpa). Il est sorti de ma vie en courant littéralement.
Cette fin-là me laisse bien des regrets. J'aurais voulu qu'il comprenne que je pense beaucoup de bien de lui et que je lui souhaite de trouver quelqu'un qui le rendra heureux, sincèrement. Que le fait que je ne soies pas cette personne-là ne lui enlève rien, ni à moi d'ailleurs. J'aurais voulu lui dire merci pour les bons moments et tout ce qu'il a fait pour moi. J'aurais voulu lui parler du grand vide qu'il laissait. Faute de pouvoir le lui dire, je l'écris ici: fais attention à toi, Bad Boy, tu me manques parfois.
Depuis le début, ça n'a pas été facile. Entre ses doutes et les miens, c'est à se demander comment on a pu continuer. Peut-être parce que les sentiments et les habitudes se sont installés...? Ou parce qu'on a des sacrés têtes de cochon? Il y a un peu de ça. Mais honnêtement, de mon côté, j'ai simplement « focusé » sur le fait qu'il était un gars fidèle, prêt à s'engager et qui n'avait pas peur de la paternité. Et j'ai fait des compromis pour le reste. Il ne lit pas, ok; il sacre beaucoup trop, ok; il manque de culture générale, ok; il pense être "God's gift to women", ok; il se vante des ses conquêtes passées, ok; il habite chez ses parents, ok; sa passion première est la moto, ok.
Puis vient un jour où on ne peut plus se compromettre. Se faire dire constamment qu'on est bien "comme toutes les autres", pas ok; se faire parler durement en public, pas ok; se faire reprocher son attitude dès qu'elle n'est pas positive, pas ok; ne pas pouvoir aborder ce qui me tracasse ou me fait de la peine sans déclencher un drame, pas ok; se faire dire qu'on est lourde, insécure et susceptible, pas ok; constater qu'il est plus heureux avec les autres qu'avec moi, pas ok; réaliser qu'il me désire rarement et que vous faites l'amour aussi souvent qu'un vieux couple, pas ok; avoir l'impression d'être tout le temps diminuée, rabaissée, non-respectée, pas ok; ne pas se sentir aimée... insupportable.
Depuis janvier, la balance s'est mise à pencher vers le négatif. Mes moments de bonheur et de paix intérieure se sont fait rares. J'ai gardé le silence longtemps puisque toute tentative de dialogue entre lui et moi tournait au vinaigre. J'achetais la paix et pleurais le soir dans mon lit. Quand j'ai essayé de parler, tout est sorti tout croche et ça a résulté en un "break" de 9 jours. (Note mentale: "break sounds like break-up") Pendant cette période, il y a eu un moment où je voulais le quitter, certaine que nous perdions notre temps. Mais je me suis laissée convaincre de continuer. J'avais tellement peur de tomber dans le panneau de notre génération "consommer/jeter", je me disais qu'on avait les mêmes valeurs et qu'on était intelligents, qu'on devrait y arriver. Alors on a repris avec plein de bonne volonté des deux côtés. Et une semaine plus tard, j'ai constaté que rien n'avait changé: la communication était impossible, j'étais toujours blâmée sans être écoutée. Du coup, la certitude que nous n’allions nulle part m'est revenue, avec tout le déchirement que ça implique.
Huit jours après notre "réconciliation", une nuit quelque part sur Décarie, il m'a dit que c'était fini et j'ai acquiescé. Il l'a fait sous le coup de la colère et je crois qu'il a été très blessé que je ne me mette pas à pleurer et à le supplier de rester. J'aime croire que c'est pour ça qu'il a été cruel par la suite, me disant de consulter et que je ne trouverais jamais personne (ironiquement, des choses que j'ai moi-même déjà dites dans le passé... mea culpa). Il est sorti de ma vie en courant littéralement.
Cette fin-là me laisse bien des regrets. J'aurais voulu qu'il comprenne que je pense beaucoup de bien de lui et que je lui souhaite de trouver quelqu'un qui le rendra heureux, sincèrement. Que le fait que je ne soies pas cette personne-là ne lui enlève rien, ni à moi d'ailleurs. J'aurais voulu lui dire merci pour les bons moments et tout ce qu'il a fait pour moi. J'aurais voulu lui parler du grand vide qu'il laissait. Faute de pouvoir le lui dire, je l'écris ici: fais attention à toi, Bad Boy, tu me manques parfois.
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